Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Fabio Di Giannantonio a mis le doigt sur les bons réglages tardivement au GP de Malaisie, ce qui l’a probablement privé d’un meilleur résultat. Satisfait d’être passé entre les gouttes et d’assurer sa place en Q2 dès vendredi, l’Italien a pris la huitième place en qualifications mais n’était pas encore pleinement satisfait de sa Ducati.
Lors du sprint, Di Giannantonio a perdu deux places au départ, puis a été doublé par Luca Marini et Marco Bezzecchi. Il devait composer avec une moto encore très instable de l’avant mais affichait un bon rythme, ce qui lui a permis de remonter à la dixième place.
“J’en attendais plus : on a fait des changements pour la course qui ont permis de réaliser de gros progrès, surtout avec l’arrière de la moto”, a précisé Di Giannantonio. “On analyse quand même l’avant, qui se comportait d’une manière un peu bizarre, j’avais beaucoup de blocages de l’avant. J’ai failli tomber cinq fois, en me rattrapant avec le coude.”
“Mais le rythme était bon. Je me sentais plus rapide dans mon groupe et à chaque fois que je perdais du terrain, j’arrivais à revenir immédiatement. Le niveau est incroyablement élevé, donc il est normal que les plus petites différences aient un gros effet sur les résultats.”

Fabio Di Giannantonio
Photo de: Qian Jun / MB Media via Getty Images
Dimanche, Di Giannantonio a disputé la course avec une moto profondément remaniée. Il a encore perdu deux places au départ mais il a cette fois pu remonter plus facilement, jusqu’à la sixième place, et se disait satisfait des modifications apportées. “Je suis content parce qu’on a vraiment super bien redressé notre week-end”, s’est félicité Di Giannantonio, interrogé par Sky Sport, qui diffuse le MotoGP en Italie.
“Je partais huitième, donc les qualifs n’ont pas été trop mauvaises mais le potentiel était bas, en réalité. On a eu beaucoup de mal tout au long du week-end. On a fait un changement gigantesque sur la moto pour la course, du genre qui ne se fait pas ! Mais ça a marché. On a compris la direction à suivre, tard malheureusement, et la moto était très bonne en course.”
“J’ai réussi à imprimer un bon rythme, je suis tout de suite remonté et je me suis rapproché d’Aldeguer et de Quartararo. À la fin, je roulais bien. On est contents parce qu’on s’est rattrapé, c’est dommage qu’on ait réussi à comprendre un peu tard.”
Une moto qui prend du temps à s’adapter aux pistes
Di Giannantonio a précisé que les changements avaient été faits “sur la partie cycle”, en adaptant mieux la moto aux besoins de Sepang : “Disons que toute l’année, on fait une moto vraiment juste pour un type de conditions, et quand on se retrouve sur une autre piste, avec des conditions totalement différentes, on est vraiment loin et il nous faut beaucoup de temps pour y arriver. Après, quand on y arrive, on est rapides, mais le problème c’est qu’on met beaucoup de temps pour ça.”

Fabio Di Giannantonio
Photo de: Asif Zubairi / Motorsport Network
“Mais ça a vraiment fonctionné et les sensations étaient nettement meilleures : j’ai pu pousser sur l’avant, attaquer et faire de gros freinages”, s’est félicité Di Giannantonio face à la presse internationale. “Mon rythme s’améliorait et je me rapprochais du top 5, je n’étais pas loin de Quartararo à la fin.”
Pour les deux derniers Grands Prix de la saison, Fabio Di Giannantonio espère disposer immédiatement d’une moto qui lui convient, sans quoi jouer les premières places sera encore très difficile : “J’espère partir en étant proche de ce que peut être un très bon feeling, comme on l’a fait à Phillip Island. Après, une fois que le feeling est là, on a démontré plusieurs fois pouvoir se battre pour la victoire et le podium. C’est l’objectif. Je pars toujours de la maison en cherchant à gagner la course, après il faut travailler. J’espère qu’on va bien travailler à la maison.”
Avec Léna Buffa
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud |

