Bagnaia pas troublé par sa Ducati fumante : “Je n’en savais rien !”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

La fumée qui s’est échappée de la Ducati de Pecco Bagnaia, de plus en plus épaisse au fil des tours, a fait penser que la victoire pourrait lui échapper à Motegi… mais l’intéressé était peut-être le moins inquiet de la situation ! Sur la moto, le problème n’était pas véritablement perceptible pour le leader, si ce n’est une petite perte de puissance en fin d’épreuve.

“Je n’en savais rien !”, a confié Bagnaia au site officiel du MotoGP. “Je ne comprenais pas pourquoi dans les trois ou quatre derniers tours, je manquais de puissance dans certains virages et je me disais ‘Hmmm.. C’est bizarre, je n’ai jamais eu ce genre de sensations avant’.”

“J’ai juste senti un peu moins de performance dans les quatre ou cinq derniers tours, dans certaines sorties de virage, mais les chronos étaient là”, a-t-il ajouté sur le site officiel du MotoGP.

Une certaine tension était palpable dans le garage de Ducati mais Gigi Dall’Igna a minimisé le problème. Selon le grand responsable technique de la marque, le risque d’une casse moteur n’était pas véritablement présent et s’il n’a pas donné d’explication précise sur la nature du souci rencontré, il a assuré que ce dernier était mineur.

“Nous savions exactement ce qu’il pouvait arriver à la moto, donc nous étions assez confiants pour voir l’arrivée, sinon nous aurions pris la décision d’arrêter Pecco”, a expliqué le directeur général de Ducati Corse à Sky Sport, qui diffuse le MotoGP en Italie. “Évidemment, ce n’est jamais agréable de voir une moto fumer, mais il y a toujours la possibilité qu’un peu d’huile sorte de l’échappement, mais nous savions que ce n’était qu’une petite chose.”

Francesco Bagnaia, Ducati Team

Francesco Bagnaia, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

La seule véritable inquiétude ne venait donc pas de la fiabilité mais d’une potentielle décision de la direction de course, qui aurait pu intimer l’ordre à Bagnaia de s’arrêter, par crainte qu’il déverse de l’huile sur la piste. Un représentant de l’IRTA a même fait un passage dans le garage de Ducati, mais Bagnaia n’a pas été inquiété.

“Si ça avait été le cas, ça aurait probablement été la plus grosse déception de ma carrière, donc c’est mieux comme ça !”, s’est amusé l’Italien, finalement auteur de sa meilleure performance de l’année à Motegi, après des mois de galère.

Avec Matteo Nugnes

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud
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