Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Johann Zarco ne se cache plus et, à l’heure où son avenir chez Honda n’est toujours pas décidé, il n’a plus qu’un objectif : rejoindre l’équipe d’usine et devenir le numéro un de la marque en 2026. Le Français ignore si son plaidoyer et sa prise de position auront l’effet escompté, mais il ne veut pas laisser passer sa chance.
Le ton a donc changé dans sa communication, et il l’a rappelé ce vendredi à l’issue des Essais du Grand Prix de Hongrie. Conscient de ne pas bénéficier de toutes les nouveautés apportées par Honda depuis quelques Grands Prix, Johann Zarco l’accepte mais estime qu’il ne pouvait pas espérer plus dans sa situation actuelle.
“C’est pour ça que le statut de pilote numéro un, je veux l’avoir”, explique-t-il dans le paddock du Balaton Park. “C’est pour ça qu’il faut pouvoir se donner les chances d’être au HRC. Parce que malheureusement, chez LCR, cette position, on ne peut pas l’avoir. C’est ainsi, j’accepterai, mais avec ce qu’il y a eu avant [ses résultats, ndlr], il y a de quoi être pilote numéro un, et actuellement ce n’est pas le cas.”
Le discours du pilote tricolore apparaît bien rôdé, néanmoins les avancées dans les discussions ne sont visiblement pas encore au rendez-vous.
“Je n’en ai pas encore assez parlé avec eux”, admet-il. “C’est mon agent qui fait ce job, mais moi en direct, je ne le fais pas. L’idéal serait d’être numéro un chez LCR, mais ce n’est pas possible. Donc là, j’ai pris position en disant qu’il fallait viser le HRC.”
Un vendredi qui s’achève par une chute

Les premiers essais ont été compliqués pour Zarco en Hongrie.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Questionné sur les différences techniques entre les motos du clan Honda en Autriche le week-end dernier et en Hongrie ce week-end, Johann Zarco refuse d’être trop pollué par les détails et confie qu’il n’a “pas envie de savoir”.
“Je sais qu’ils ont une aéro différente – une autre homologation – un autre bras oscillant, mais peut-être que Marini n’a pas le bras oscillant…”, avance-t-il. “Parfois, ce sont des petites choses, donc c’est dur de dire à quel point eux sont bien, dans une meilleure zone que moi, ou si c’est parce qu’ils ont eu des choses qui leur ont permis de faire des pas en avant.”
Dans l’immédiat, ce sont le niveau de performance et les sensations en Hongrie qui importent. Et sur ce point, la journée de vendredi a été compliquée, se concluant par une 20e place et une chute qui a confirmé un blocage déjà vu sur le Red Bull Ring il y a quelques jours.
“Depuis Spielberg, à chaque fois qu’on met un pneu neuf, on dirait qu’il n’existe pas”, déplore Johann Zarco. “C’est très difficile, parce que j’essaie de faire progresser le pilotage et les sensations, et au moment où il faut attaquer, la moto ne répond pas bien. Du coup, je ne peux pas progresser.”
“J’espère que demain, comme c’est une nouvelle piste, peut-être prendre encore des infos, et il y a moyen de faire de gros pas en avant. Mais depuis Spielberg, il y a clairement un manque de contrôle à l’accélération qui me fait perdre beaucoup de temps et me met en difficulté.”
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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Basile Davoine |