Viñales incertain pour samedi : “Si je ne peux pas bouger, ça ne sert à rien”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Maverick Viñales avait beau assurer être à “plus qu’à 100%” physiquement en abordant le Grand Prix d’Autriche, il reconnaissait également que son manque de mobilité au niveau de l’épaule gauche pourrait le gêner. Cinq semaines après sa fracture, dans une chute en qualifications au Sachsenring, l’Espagnol n’a pas vécu un vendredi simple.

Dans la matinée, Viñales a pu effectuer 16 tours mais il ne devançait que Miguel Oliveira. Il a été examiné entre les deux séances et a pu continuer mais dans l’après-midi, il a décidé de s’arrêter après seulement quatre tours afin de s’économiser, et il a logiquement terminé la journée en fond de classement.

Le pilote Tech3 fera un nouveau point avec le Dr Ángel Charte, directeur médical du MotoGP, samedi matin. Il est pour l’instant incapable de dire quelle sera sa condition physique à son réveil.

Comment te sens-tu ?

C’est la cinquième semaine, c’est tôt mais chaque tour compte. Aujourd’hui, j’ai fait 20 tours. Je suis assez content d’avoir pu faire 20 tours et surtout, j’ai écouté mon corps, mon épaule, et j’ai respecté le timing. C’était très important de retrouver le rythme, de comprendre les sensations, et j’en ai fait plus que ce qu’on attendait, donc c’est bon signe. Dans l’après-midi, on a décidé d’arrêter pour garder de l’énergie pour demain, et voir si demain je me réveille un peu mieux. C’est la bonne façon de faire.

Es-tu prêt à renoncer si c’est nécessaire ?

Je dois écouter ce que dit l’épaule. Si je me lève et que je ne peux pas bouger, ça ne sert à rien. Le secteur 3 pose de gros problèmes parce que je suis très lent dans les changements de direction et dans ce secteur. Mais au-delà des chronos, c’est dur de me positionner sur la moto. C’est pour ça que j’ai arrêté cet après-midi, parce que c’était très difficile pour moi. Je comprendrai comment je me lèverai demain et si ce qu’on a fait aujourd’hui était utile pour accélérer la convalescence ou si ça va nous arrêter dans la convalescence. C’est sûr que je comprendrai en me levant.

Est-ce un manque de force, plus qu’une douleur ?

C’est sûr que j’ai un peu mal. Je peux compenser la force avec les jambes donc ce n’est pas un drame. Sur le côté droit, je me sens vraiment bien et je peux attaquer, un peu moins sur la gauche, surtout dans les changements de direction. Je n’ai pas encore suffisamment de mobilité pour me plaquer sur la moto. J’avais moins mal ce matin [et] c’était plus simple, dans l’après-midi c’était un peu plus compliqué.

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud
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