Zarco retrouve un feeling “dur à accepter” sur la Honda au Mugello

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Très déçu de son zéro pointé en Aragón, Johann Zarco comptait sur le Grand Prix d’Italie pour repartir du bon pied. Ce n’est pour le moment pas le cas, à l’issue d’une première journée difficile pour le Français et tout le clan Honda au Mugello. Aucun des représentants du constructeur japonais ne s’est qualifié directement pour la Q2, laissant craindre une machine en souffrance sur cette piste. 

Alors qu’il était parvenu à se hisser dans le top 10 de la première séance, Johann Zarco n’a pas réussi à reproduire la même performance lors des Essais. Seulement 17e, il a payé une stratégie décalée et un run manqué, mais surtout une incompréhension du comportement de sa machine. Pour le moment, le bilan n’est donc pas satisfaisant, et surtout préoccupant car les sensations en piste rappellent le douloureux souvenir d’il y a deux semaines.

“J’ai un feeling vraiment similaire à celui que j’avais en Aragón, ce qui est dur à accepter, parce que je ne peux pas contrôler la moto ni trouver de la performance en piste”, déplore Johann Zarco. “De la première sortie en piste ce matin jusqu’à la dernière séance cet après-midi, j’ai eu le sentiment que tout ce que l’on fait sur la moto me donne le même feeling ; j’ai les mêmes difficultés. C’est dur, je ne comprends pas pourquoi ni d’où ça vient.”

La chaleur comme seule explication ?

Johann Zarco ne comprend pas ce qui se passe sur la Honda.

Johann Zarco ne comprend pas ce qui se passe sur la Honda.

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Interloqué par cette perte soudaine de confiance en sa machine après son excellent début de saison, le Français assure n’écarter aucune piste mais les températures extrêmement élevées du Mugello lui mettent tout de même la puce à l’oreille.

“La seule chose que l’on peut dire, c’est peut-être que les températures élevées nous causent plus de difficultés”, avance-t-il. “Donc peut-être que l’on doit revenir à ce que l’on faisait en Thaïlande pour avoir un meilleur contrôle de la moto. On a fait certaines choses le dimanche en Aragón, mais j’ai totalement manqué le samedi. Là, j’essaierai de ne pas manquer mon samedi, afin de franchir un cap.”

“Je suis clairement déçu mais je ne sais pas d’où ça vient. J’essaie de tout prendre en considération : la moto, la piste, le pilote. Peut-être que ça vient de moi, qui manque de performance, mais c’est dur de juger dans l’immédiat. […] Concernant l’équilibre de la moto, ici et en Aragón, on perd ce feeling. La seule raison peut être la chaleur en piste, qui nous cause beaucoup de problèmes.”

Interrogé plus précisément sur les difficultés rencontrées au guidon, le pilote LCR décrit :“Pour moi c’est plus en entrée [de virage], le comportement de la moto, son inclinaison. L’arrière ne suit pas la moto. On se bat l’essentiel du temps, on prend beaucoup de risques.”

À la déception du moment s’ajoute la nécessité de faire sans le bras oscillant en carbone validé lors du test d’Aragón, qui n’est pas encore à l’ordre du jour en compétition. “Ils ont un plan de travail, une stratégie de travail peut-être différente d’autres marques et ce sont des choses qu’il faut accepter”, relativise Johann Zarco. “Nous ne pouvons pas l’utiliser tout de suite.”

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Basile Davoine

MotoGP

Johann Zarco

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