Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Encore un échec. Encore une faillite. Erik Buell, l’ingénieur-pilote qui a longtemps incarné l’espoir d’une moto américaine différente, vient de voir s’effondrer son dernier pari : Fuell, une marque censée réinventer la mobilité électrique urbaine, est partie aux enchères pour la somme dérisoire de 170 000 dollars — à peine 2 % des dettes accumulées.
Pour beaucoup, Buell restera l’homme qui a osé défier Harley-Davidson avec ses sportives atypiques. Ingénieur brillant, inventeur infatigable, il a marqué l’histoire avec des motos audacieuses, pleines d’innovations mécaniques. Mais son palmarès est aussi jalonné de déceptions industrielles : Buell Motorcycles, absorbée puis abandonnée par Harley ; EBR Motorcycles, née dans l’enthousiasme avant de s’éteindre faute de moyens ; et aujourd’hui Fuell, sa dernière utopie électrique.
L’idée de Fuell était ambitieuse — peut-être trop : proposer sous une même bannière des vélos électriques haut de gamme pour les citadins et des motos électriques premium pour prolonger l’expérience. Un plan parfait sur le papier : séduire les urbains avec des e-bikes design et performants, puis les convertir à la moto électrique.
Le problème ? Les vélos ont coulé le navire avant même que les motos n’aient une chance d’exister.
Le Flluid, vélo phare de la marque,
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

