Quartararo : “Le premier tour, c’est comme si je pilotais sur le mouillé”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Un anniversaire sans saveur pour Yamaha, qui célébrait à Assen ses 70 ans d’existence avec une livrée spéciale. Créateur d’exploits en étant rapide sur un tour avec sa machine, Fabio Quartararo ne cesse de déchanter en course.

Cette fois-ci, au Grand Prix des Pays-Bas, pas de pneu usé comme la veille en course sprint. Néanmoins le Français n’a même pas pu conserver l’avantage de sa pole position jusqu’au premier virage, comprenant très vite qu’il ne serait pas à la lutte pour les premières places. 

Après avoir inexorablement perdu des positions dans le top 10, le pilote Yamaha a connu ensuite la pire situation possible en se retrouvant contraint d’éviter une chute devant lui. Dès lors, coincé derrière plusieurs pilotes, il n’a pu doubler que quelques-uns d’entre eux, dont Jack Miller, pour remonter à une dixième place bien terne. 

“Tout simplement, dans les premiers tours, on est toujours en difficulté avec l’adhérence”, déplore Fabio Quartararo, acide au micro de Canal+. “On est nuls. Après, avec un petit peu de malchance, je me suis retrouvé bloqué derrière un groupe de pilotes, où je pense que mon rythme était trois ou quatre dixièmes plus rapide, mais avec toujours autant de difficultés à dépasser.”

Interrogé sur une situation qui semble éternellement se reproduire, il assure être réaliste et pas vraiment étonné par cet énième camouflet. “Je ne suis pas surpris”, répond-il. “C’est juste que, quand la piste commence à avoir du grip, notre rythme est beaucoup mieux, et c’est là qu’on doit s’améliorer.”

Avec un peu plus de recul devant la presse, le pilote tricolore a insisté sur les carences de la Yamaha dans le premier tour par rapport à la concurrence, assurant se retrouver à chaque fois dans une situation particulièrement vulnérable.

“Le premier tour est complètement désastreux pour nous”, insiste-t-il. “On n’a aucun grip. Dans le premier tour, c’est comme si je pilotais la moto sur le mouillé, ça glisse de partout et je ne peux pas suivre. C’est un peu frustrant mais c’est comme ça. On ne peut rien faire de magique.”

La seule conviction de Fabio Quartararo, c’est qu’un meilleur résultat était tout de même possible s’il n’avait pas dû éviter la chute de Fermín Aldeguer. “Je suis passé dans l’herbe et je pense avoir perdu huit ou neuf secondes”, estime-t-il. “Aujourd’hui, notamment en deuxième partie de course, je pouvais aller beaucoup plus vite, mais je ne peux pas doubler et c’est difficile à comprendre.”

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Basile Davoine

MotoGP

Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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