Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Ce lundi à Motorland Aragon, Joan Mir a abattu un travail colossal. Seul pilote officiel Honda en piste après la blessure de Luca Marini à Suzuka, le Majorquin a assumé seul la responsabilité du développement. Et si les chronos n’ont pas fait trembler le haut de la feuille de temps, les retours techniques ont été globalement positifs — du moins, dans le contexte difficile que traverse le HRC.
Premier élément de satisfaction : un nouveau bras oscillant. « Il m’a donné de bonnes sensations. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution qui pourrait nous aider à être plus compétitifs », confie Mir avec prudence. Honda souffre toujours cruellement d’un manque d’adhérence et d’accélération à la sortie de virage. Ce nouveau composant, même s’il n’est pas miraculeux, semble au moins aller dans la bonne direction.
Mais le véritable mur reste le moteur. « Nous ne sommes pas encore en mesure de développer un package qui nous permette d’améliorer le moteur », reconnaît Mir sans détour. Malgré des essais axés également sur l’électronique, le cœur du problème reste entier. « Le matin, j’ai bien utilisé le pneu medium, en bouclant quelques tours en 1’46, mais nous perdons trop sur nos rivaux.
Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |