Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Trente-plus ans d’histoire ne suffisent plus : pour continuer à financer le Grand Prix de Malaisie, le gouvernement veut des garanties tangibles. La ministre des Sports Hannah Yeoh exhorte le Sepang International Circuit (SIC) à démontrer que l’étape MotoGP est un investissement durable, au-delà du simple effet vitrine.
« Lorsque nous investissons, nous ne signons pas uniquement en termes de tourisme », a prévenu Yeoh lors d’un événement à Putrajaya. « Cela devrait soutenir l’économie et les opportunités d’emploi pour les Malaisiens. C’est pourquoi la collecte de données est importante, et le SIC doit s’assurer que tout cela est enregistré pour convaincre le ministère des Finances qu’il ne s’agit pas d’un gaspillage. »
Le message est clair : documenter l’impact économique (emplois, retombées locales, transferts de compétences) pour sécuriser les budgets. La ministre avance environ 4 500 emplois temporaires générés chaque année, mais pousse le circuit à prouver des bénéfices durables : formation, montée en compétence des talents locaux, maillage PME-fournisseurs.
Sepang sous pression : la Malaisie veut des preuves que le MotoGP « n’est pas un gaspillage
Sportivement, Sepang reste une place forte du calendrier : de Shah Alam (1991–1997) à Johor (1998) avant de s’installer à Sepang
Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |