Nom de l’auteur/autrice :Teha Courbon

Moto GP

Un an et demi après, Zarco retrouve Portimão avec une Honda “très différente”

Alors que le MotoGP s’engage dans son avant-dernière manche de sa saison 2025 cette semaine avec le Grand Prix du Portugal, cela a été l’occasion pour Johann Zarco de faire une petite rétrospective. En effet, la dernière fois que le Français se trouvait sur ce tracé, c’était lors de l’édition précédente de l’épreuve de Portimão, en tout début de saison 2024 il y a plus d’un an et demi. 
À ce moment-là, Zarco venait tout juste de rejoindre le Team LCR et disputait sa seconde course seulement avec la Honda. Depuis, le pilote comme l’équipe ont effectué un sacré chemin. “C’est un bon sentiment de revenir à Portimão, car on a l’impression de ne pas être venus depuis longtemps”, a déclaré Zarco à la presse internationale, dont Motorsport.com.
“Ce n’était pas il y un an, puisque c’était au début de 2024, donc ça donne l’impression que c’était il y a longtemps. Quand on regarde les données, on a une base, mais on sait que notre moto a beaucoup changé.”
Puisque la machine a beaucoup évolué depuis presque deux ans, Johann Zarco ne sait pas trop ce qui l’attend sur le tracé portugais, mais il reste très positif, persuadé de pouvoir accrocher le top 5 ce week-end : “Nous prévoyons donc de prendre la piste, de prendre ce qui vient, et nous savons que la moto sera performante au moins dans le top 10, et si tout se passe bien, le top 5 est possible.”

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Asif Zubairi / Motorsport Network

La tournée hors Europe a été plutôt difficile pour Johann Zarco, qui a perdu confiance sur sa Honda améliorée. Incrédule face à son déficit de performances, le pilote a tenté de revenir à une ancienne configuration de sa machine, sans certaines des évolutions, à Phillip Island, avant d’en rééquiper sa moto à Sepang. Le GP de Malaisie a permis à Zarco de retrouver des couleurs, ce qui lui a redonné espoir en sa capacité d’enfin dompter cette nouvelle Honda. 
“J’avais perdu confiance en la moto avec le nouvel aspect de la machine lors des courses outre-mer, mais la Malaisie a été une course où j’ai retrouvé cette confiance, sans avoir peur de tomber, ce qui était un point très important”, a expliqué le Français. “Donc à partir de là, nous allons essayer de performer ici au Portugal.”
“Avant tout, il faut se sentir bien, avoir confiance, et utiliser ce nouveau réglage de la moto pour performer avec le nouvel aspect de la machine. Ensuite, il faut trouver la manière de faire tourner la moto correctement, car je pense que c’était aussi ma limite en Malaisie, ce qui m’a coûté beaucoup de temps à la fin de la course.”
Un pneu medium qu’il n’apprécie pas
L’un des principaux enjeux des courses réside dans le choix du pneu avant, rendu particulièrement délicat par le pneu medium, peu adapté aux préférences de Zarco. “Il faut toujours s’adapter aux conditions, qui peuvent être un peu froides par rapport à ce dont nous avons l’habitude lors des dernières courses, donc il est toujours délicat de bien choisir le pneu avant”, a-t-il ajouté.
“Je pense que ce pneu tendre est très bon, le dur est celui que nous aimons si nous avons la bonne température, et le medium, pour moi, nous ne pouvons pas l’utiliser. L’an dernier, beaucoup de pilotes l’utilisaient, mais cette année, depuis que nous avons mis ce pneu medium, nous avons chuté. Donc c’est un peu délicat de choisir entre le tendre et le dur, car nous savons que le medium ne fonctionne presque pas. C’est le seul problème technique que nous pouvons rencontrer.”
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Pourquoi Sepang donne plus d’espoir à Bagnaia que Motegi

Après le Grand Prix de Malaisie, les performances de Pecco Bagnaia sont de nouveau sur une pente ascendante. L’Italien et son équipe abordent désormais Portimão avec une confiance retrouvée. Les sensations éprouvées à Sepang ont redonné espoir au double champion du monde du MotoGP, qui espère les retrouver ce week-end, se basant sur les caractéristiques du tracé malaisien. 
Au final, Motegi a été le pire scénario possible pour toi : ça t’as embrouillé. Tu as cru être de retour au sommet, alors que tu es retombé plus bas juste après. 
Honnêtement, si un jour quelqu’un peut m’expliquer ce qui s’est passé à Motegi, je le récompenserai, parce que pour la première fois cette saison, là-bas, je me suis retrouvé à l’aise comme en 2024. J’ai pu faire ce que je voulais avec ma moto, et le résultat a été assez clair : record du circuit, victoire dans les deux courses avec un écart plus grand que l’an dernier. Donc pour moi, c’était incroyable de ressentir à nouveau ça.
Et puis, je suis vite revenu à la réalité en Indonésie, et c’était peut-être le pire week-end que j’ai eu en MotoGP. Pour le ressenti, pour les résultats, pour la chute que j’ai eue. Je pense que c’était l’un des [Grands Prix] les plus étranges de ma carrière. Ensuite, à Phillip Island, on était plus ou moins dans la même situation, avec une moto assez incontrôlable dans certaines phases. Et heureusement, pendant la course, on a trouvé quelque chose qui a commencé à m’aider. Je suis parti de l’arrière, j’ai remonté, et j’aurais peut-être pu finir dans le top 7. C’était un bon résultat, compte tenu du reste du week-end.

Francesco Bagnaia, Ducati Team
Photo de: Asif Zubairi / Motorsport Network

Et puis à Sepang, le week-end avait bien commencé, mais à cause de mes erreurs, je suis passé à côté de la Q2 [le vendredi]. Mais le fait d’être passé par la Q1 m’a aidé, puis on a fait la pole et gagné [le sprint]. Donc la course de Sepang a été plus importante, parce que j’ai pu mieux m’adapter à cette moto. Heureusement, on a fait évoluer le set-up dans le bon sens, ce qui m’a aidé davantage. Donc même si mes sensations n’étaient pas les meilleures, j’étais suffisamment rapide pour me battre pour la victoire.
Ensuite, en course, ce qui s’est passé… je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un qui a crevé en MotoGP, mais ça fait partie des choses qui peuvent arriver sur un week-end de course. Mis à part ça, j’étais dans le coup, j’ai fait le mauvais choix de pneu avant, mais j’étais quand même là à me battre, donc tout allait dans la bonne direction.
Et qu’est ce que tu attends ce week-end à Portimão ?
J’espère juste commencer ici avec le même feeling, bien travailler et m’adapter. Ce circuit est très particulier, donc si la moto garde les problèmes habituels que j’ai eus cette saison, ça pourrait être un week-end difficile. Mais je pense qu’avec le travail fait à Sepang, on peut faire un bon résultat.

Sepang est un très bon circuit pour les essais. C’est un circuit où, normalement, ce qui fonctionne là-bas fonctionne à peu près partout.

Est-ce que ce qui a été trouvé à Sepang peut s’appliquer ici à Partimão, même si Sepang est un circuit très particulier ?
Je ne sais pas, mais j’espère. J’espère, parce que Sepang est un très bon circuit pour les essais, pas comme le Qatar, pas comme la Thaïlande ou Misano. C’est un circuit où, normalement, ce qui fonctionne là-bas fonctionne à peu près partout. Donc j’espère que oui. Ici, le grip est assez bon, la dégradation du pneu arrière n’est pas énorme, donc ça pourrait être positif pour nous.
Concernant la troisième place au championnat, est-ce que ce serait quand même un résultat positif ?
Oui, je pense. C’est sûr que c’est mieux d’être troisième que quatrième, oui. Mais je ne suis pas là pour finir troisième. Donc oui, c’est positif, mais pas totalement. C’est le meilleur résultat que je puisse obtenir cette saison, et c’est mon objectif principal pour l’instant. Mais juste pour cette année, l’an prochain, je ne veux pas finir troisième, je veux me battre, je veux terminer la saison en me battant, pas comme ça.
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Trop agressif en course, Álex Márquez “voulait juste rouler et profiter”

Pendant un temps, Álex Márquez nous aura fait croire en sa potentielle victoire au Grand Prix d’Australie MotoGP. Très agressif en début de course, le pilote Gresini s’est retrouvé en deuxième position derrière Raúl Fernández après que Marco Bezzecchi a perdu quelques places en purgeant sa pénalité. 
Il espérait remonter sur l’Aprilia de Fernández, mais alors qu’on lui pensait la victoire possible, l’Espagnol a finalement perdu du rythme en fin de course, incapable de contenir les remontées de Bezzecchi et de Fabio Di Giannantonio. Álex Márquez a donc terminé quatrième. Après la course, le pilote a expliqué sa baisse de performance par quelques erreurs humaines.
“On a fait le maximum, sans en être récompensés”, a-t-il regretté au micro du site officiel du MotoGP. “Je pense avoir tout donné en piste aujourd’hui et c’était le plus important. Il est vrai que si j’avais été un peu plus intelligent à certains moments de la course, je serais arrivé au bout avec un peu plus de gomme. J’ai aussi fait une erreur humaine avec un changement électronique que je n’ai pas fait au bon moment. C’était une erreur et c’est pour ça aussi que je suis arrivé au bout avec un pneu qui n’était pas au mieux. Quoi qu’il en soit, je me suis donné à 100% à chaque tour, donc je suis en paix avec moi-même. Quand on se donne au maximum à chaque tour, on se sent en paix et c’est le principal.”
Outre son erreur avec l’électronique, le pilote Gresini estime avoir trop attaqué en début d’épreuve, souhaitant avant tout profiter de sa course à fond. “Quand j’étais deuxième, j’essayais… À ce moment-là, je suis arrivé un peu trop chaud et je pensais seulement à rattraper Raúl, au lieu de rester un peu plus calme et de gérer davantage le pneu”, a-t-il confié. “Mais c’est ce que je ressentais, et comme je l’avais dit avant la course : ‘OK, aujourd’hui, on y va, je vais me donner à 100% sur tous les tours, je ne vais pas gérer les pneus, je vais juste rouler et en profiter’. Et c’est ça le plus important.”

Álex Márquez regrette quelques erreurs humaines.
Photo de : Robert Cianflone / Getty Images

“Et plus tard, quand j’ai commencé à souffrir et que j’ai vu Di Giannantonio et Marco, j’ai respiré un bon coup. Je me suis dit : ‘OK, le risque que je prends est déjà énorme’. Alors j’ai pensé qu’il était temps de finir quatrième. C’était une bonne course, je l’ai appréciée. Et oui, nous avons très bien redressé la barre et c’est un week-end vraiment important pour nous, surtout pour la deuxième place au championnat. Nous devrions être satisfaits. Rouler dans ces conditions sur ce circuit alors qu’on joue quelque chose n’est jamais facile.”
Les Ducati ont eu un peu plus de mal ce week-end, sur le tracé de Phillip Island, comme en témoignent les déboires de Pecco Bagnaia. Le double champion du monde s’est énormément plaint de l’instabilité de sa moto, un problème que semble également avoir rencontré Álex Márquez. “Tout au long du week-end, j’ai eu du mal à ce niveau-là”, a-t-il admis. “C’est d’ailleurs pour ça que je suis tombé au virage 1 en qualifs, parce que je me suis dit : ‘OK, il faut que j’essaie, il faut que j’y aille’. Je suis tombé, mais je n’ai pas perdu confiance.”
“[C’est] surtout avec le pneu arrière soft, il nous offre beaucoup de grip et pousse fort sur l’avant, ce qui crée des problèmes avec la moto. Mais comme je l’avais dit hier, avec le medium nous aurions de bonnes options aujourd’hui. On a juste un peu trop perdu à la fin.”
“Mais aujourd’hui, la moto était là. Certes, tout le week-end l’Aprilia a été meilleure que nous, mais aujourd’hui, je pense que notre moto était prête à gagner. Donc nous pouvons être satisfaits, Ducati et l’équipe ont fait un travail incroyable tout le week-end et ont bien compris les besoins du pilote.”

Sa quatrième place en Australie rapproche Álex Márquez du titre de vice-champion du monde.
Photo de : Robert Cianflone / Getty Images

Un pas de plus vers le titre de vice-champion
“Au final, ça reste très positif pour notre championnat”, retenait encore le pilote Gresini. Car avec sa quatrième place, Álex Márquez fait effectivement un nouveau pas vers le titre de vice-champion du monde. Marco Bezzecchi, désormais troisième, et Pecco Bagnaia, quatrième du classement, ont encore une infime chance de le rattraper, toutefois la possibilité reste très faible.
L’Espagnol prend donc le chemin de la Malaisie, prochain rendez-vous du MotoGP, avec une certaine tranquillité. “Il faut continuer”, a-t-il annoncé. “Aller à Sepang avec la même mentalité et faire les choses correctement. Je suis calme intérieurement, en paix avec moi-même. Je sais qu’aujourd’hui je me suis donné à 100%, il n’y avait rien de plus à donner. Donc maintenant, je suis détendu pour Sepang.”
“Comme je l’avais dit en Catalogne, c’est un circuit qui me donne confiance parce que je sais que si nous faisons les choses correctement, si nous travaillons bien comme nous le faisons chaque week-end, nous serons très rapides. Il suffit d’y aller, de repartir de zéro, de faire notre travail et de voir où nous en sommes dimanche.”
Avec Léna Buffa
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Quartararo : “Je ne vois pas trop de positif de ce week-end”

Sans grande surprise, Fabio Quartararo n’aura pas converti sa pole position en victoire, ce dimanche à Phillip Island. Sur un circuit qui lui avait particulièrement réussi, la pole position du Français après un tour magistral ou la troisième place inattendue de Jack Miller à domicile, ont fait lever plus d’un sourcil. 
Cette forme qu’on ne lui attendait pas n’a pas duré. En sprint, Fabio Quartararo a dégringolé dans le peloton dès le départ, terminant septième. Après l’épreuve, le Français avait pointé du doigt un mauvais choix de pneu avant pour expliquer son manque de performance. 
Sauf que le scénario s’est répété le lendemain, en course principale, alors que le pilote avait cette fois chaussé le pneu dur à l’avant, et pas le medium. À l’arrivée, le Français s’est montré totalement perdu face au brusque changement de comportement de sa moto.
“C’était vraiment étrange”, a-t-il déclaré, visiblement désemparé. “Pour être honnête, je ne m’attendais pas à une course comme celle-là. Je savais que mon rythme était bon, mais je ne comprends pas ce qu’il s’est passé pour avoir un ressenti aussi différent. Je n’ai jamais eu le rythme, à aucun moment de la course. Franchement, je ne sais pas ce qu’il s’est passé aujourd’hui.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Le warm-up s’était plutôt bien passé”, a-t-il ajouté. “Rien de vraiment bizarre. Le vent était aussi beaucoup plus fort ce matin, mais je ne comprends pas ce qu’il s’est passé en course. Je n’arrivais pas à arrêter la moto, ni à garder de la vitesse en virage. Donc voilà, il faut essayer de comprendre, mais aussi tourner la page et penser à la semaine prochaine.”
“On doit encore vérifier, mais je n’ai jamais eu ce ressenti du week-end. Même en EL1, avec le pneu medium à l’arrière, je me sentais compétitif, rapide. Mais aujourd’hui, je ne me sentais pas bien du tout. On va voir ce que l’équipe me dira.”
Alors qu’il semblait excité en début de week-end après le regain de performance de sa Yamaha, c’est bien plus négatif que Fabio Quartararo a fait le bilan de cette 19e manche de la saison. “Non, je ne vois pas trop de positif de ce week-end”, a-t-il avoué au micro de Canal+”. “C’est sûr que le peu de positif qu’on a eu ce week-end, c’est d’avoir réussi à régler la moto pour la qualif. Mais ensuite, en course, c’est totalement différent.” 

Je vais profiter des quatre prochains jours pour un peu déconnecter de la course. L’objectif est surtout d’oublier un peu ce qu’il s’est passé ici et de me recentrer sur moi-même.

Bien que le MotoGP posera ses bagages en Malaisie dès la semaine prochaine, Fabio Quartararo a admis vouloir prendre les prochains jours pour digérer un peu les derniers événements.
“Je vais profiter des quatre prochains jours pour un peu déconnecter de la course”, a-t-il déclaré. “J’en ai vraiment besoin. Sepang est un circuit que j’aime bien, mais comme je l’ai dit, pour moi, l’objectif est surtout d’oublier un peu ce qu’il s’est passé ici et de me recentrer sur moi-même.”
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Zarco retrouve confiance sur la Honda… avant de chuter

À Phillip Island, Johann Zarco aura connu un week-end en montagnes russes. Le vendredi, le pilote semblait de nouveau peu à l’aise en piste, toujours en difficulté sur sa Honda et sans solutions pour régler ces dernières.
Samedi, Zarco avait expliqué avoir modifié sa moto en revenant à une ancienne configuration qui devait lui redonner un peu de confiance. Finalement, après un sprint encourageant terminé à la 12e place, le pilote LCR n’a pas franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix, puisqu’il est tombé en début de course, au premier virage. 
“C’est vraiment dommage, cette chute…”, a-t-il confié après l’épreuve. “Je vais bien, mais chuter au premier virage, ce n’est jamais un bon endroit. C’était quasiment au milieu du premier virage, pas au tout début. J’ai manqué un peu mon entrée, la moto a bougé au freinage, donc j’ai raté la corde. Il semble qu’en étant un peu large avec le vent, la moto s’est mise à glisser. J’ai cru un moment que j’allais m’en sortir sans tomber, mais finalement j’ai chuté.”

Johann Zarco dans le bac à gravier après son accident.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

14e au moment de sa chute, le Français était toutefois persuadé de pouvoir au moins entrer pari les dix premiers : “Le top 10 était clairement possible. Le premier tour est toujours compliqué, la moto bouge beaucoup, mais on sait que tour après tour, avec le réservoir qui se vide, le comportement s’améliore. Malheureusement, la chute est arrivée avant ça. C’est frustrant.”
Malgré ce résultat décevant, Johann Zarco termine son week-end à Philips Island sur une note plutôt positive, car il a pu retrouver quelques bonnes sensations sur cette moto qui lui donne tant de mal depuis quelques mois.
“Ce week-end n’était pas catastrophique, car tous les pilotes étaient très proches en chrono, et j’étais avec eux”, a déclaré Zarco. “Comme je l’ai dit, le top 10 était faisable, et c’est dommage de ne pas avoir pu le concrétiser.”
“On va dire qu’en Indonésie, je craignais la chute parce que j’avais vraiment perdu la confiance sur le train avant”, a ajouté le Français au micro de Canal+. “Là sur ce week-end, la confiance sur le train avant était plutôt bonne. Même si je chute de l’avant, mais là il y a aussi beaucoup de vent, une erreur de trajectoire, il y a d’autres explications. Il y a un petit cran de confiance de gagné ce week-end. Malheureusement pas de points. Mais, on avance.”
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Bezzecchi, le seul obstacle du sprint idyllique de Fernández

Deuxième grand favori ce week-end après Marco Bezzecchi, Raúl Fernández est passé à deux doigts de décrocher la victoire en sprint ce samedi. Qualifié quatrième, l’Espagnol a pris un très bon départ, mais pas aussi bien que celui d’Álex Márquez qui a gagné cinq positions et est ressorti en tête au premier virage. Fernández et Bezzecchi ont cependant rapidement repris le meilleur sur le pilote Gresini, avant de s’envoler en tête, la moto aux couleurs Trackhouse en tête. 
Après la course, interrogé sur sa performance, Fernández a souri lorsqu’on lui a fait remarquer que tout semblait s’être déroulé parfaitement… à l’exception de la présence de Bezzecchi : “C’est bien le problème : Marco était en piste”, a-t-il plaisanté.
“Mais quoi qu’il en soit, je suis content, je pense que j’ai essayé de faire de mon mieux”, a-t-il ensuite ajouté, plus sérieux. “Il était très important de réaliser un bon départ. Dès le premier tour, j’étais deuxième. Ensuite, quand j’ai vu qu’Álex partait un peu large, j’ai essayé de le dépasser. Et j’ai essayé de rester détendu quand j’étais en tête.”
“J’étais juste relax sur la moto, j’ai essayé de profiter du moment. Mais le truc, c’est que je ne l’ai pas vécu comme une course, j’ai juste à profiter sur ma moto. C’était fantastique parce que tout venait facilement. Après ça, j’ai simplement essayé de savourer le moment.”

Raúl Fernández derrière Marco Bezzecchi.
Photo de: Robert Cianflone / Getty Images

“Quand j’ai vu que Marco arrivait, qu’il m’a dépassé, j’ai essayé de le suivre”, a déclaré Fernández. “Mais je pense qu’au début de la course, j’ai peut-être trop attaqué et j’ai détruit le pneu arrière. Quoi qu’il en soit, nous savons que c’est un sprint de seulement 13 tours. Il n’y a pas besoin de trop gérer.”
“Puis après, quand Marco m’a dépassé, j’ai essayé de bien finir la course, pour décrocher un nouveau podium sprint. C’est important pour moi, pour l’équipe. Je pense aussi pour Aprilia, car ils font vraiment du bon travail.”
C’est en effet le deuxième podium sprint consécutif de Raúl Fernández après sa troisième place lors du sprint du GP d’Indonésie. Le doublé d’Aprilia ce samedi à Phillip Island confirme un peu plus la montée en puissance de la marque italienne, alors que Marco Bezzecchi est le pilote qui s’est le plus démarqué lors des dernières courses. 
“Je suis content parce que si tu m’avais dit ça il y a trois courses, je ne t’aurais pas cru”, a admis Fernández, visiblement ravi de sa deuxième place. “Donc je suis heureux de ce genre de résultat. Nous sommes très stables. Nous sommes très constants. Nous travaillons très bien. Nous sommes seuls. Nous pouvons mener la course et bloquer le groupe. Donc ça signifie que nous travaillons bien.”

Raul Fernandez, Trackhouse Racing
Photo de: Paul Crock / AFP via Getty Images

Interrogé sur ses perspectives pour la course de demain, sachant que Bezzecchi sera pénalisé par deux long-laps, l’Espagnol a répondu : “Ça sera pareil [qu’aujourd’hui]. Je veux dire, c’est la même chose. La clé, c’est juste que je me concentre sur moi-même. Je ne pense pas à Marco ou à un autre pilote. J’essaie juste de faire de mon mieux.”
“C’est vrai que demain sera une course très difficile parce que je pense que nous aurons des conditions très piégeuses avec le vent. Mais quoi qu’il arrive, nous devons tirer le maximum. Que Marco arrive ou pas avec la pénalité, ça n’a pas d’importance. Nous devons faire de notre mieux et c’est tout. J’espère que demain nous aurons ce genre de météo, mais ce sera difficile. Donc pour moi, la clé demain sera de bien chauffer le pneu arrière.”
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Un mauvais choix de pneu a compromis le sprint de Quartararo

Fabio Quartararo a signé, ce samedi, une pole position aussi impressionnante qu’inattendue à Phillip Island, battant même le record du circuit signé par Marco Bezzecchi… la veille. Mais l’euphorie s’est vite tempérée dès que les feux se sont éteints pour la course sprint. Le Français a complètement raté son départ et a rapidement dégringolé dans le peloton, pour finalement terminer en septième position. 
Interrogé après l’épreuve par la presse internationale, dont Motorsport.com, le pilote Yamaha a admis une erreur stratégique : le choix du pneu avant. ”Oui, je m’attendais à mieux [pour le sprint], mais je me suis complètement trompé en choisissant le pneu medium”, avoue-t-il. “L’équipe m’a pas mal poussé à partir avec le dur, mais j’ai voulu tenter le medium. Pour nous, il était vraiment trop tendre. Mais voilà, c’est une erreur que j’assume totalement.”
Lorsqu’on lui demande pourquoi il s’est obstiné à choisir le medium, il réplique : “Parce que ce matin, j’ai signé la pole avec le medium. Je ne ressentais aucun point faible : la stabilité était bonne, le grip aussi, même avec un pneu usé ça allait. Mais cet après-midi, l’équipe m’a prévenu que les conditions étaient bien plus dures. J’ai senti que le vent se levait dès le premier tour, le pneu glissait beaucoup pour nous. Et ici, c’est un circuit où l’avant est primordial… et là, on ne l’avait pas.”
Quartararo n’est pas la première Yamaha… et s’en réjouit
Pendant que Fabio Quartararo perdait des positions, Jack Miller – qualifié troisième – est parvenu à conserver sa position au départ. Il s’est ensuite engagé dans une lutte acharnée pour la dernière marche du podium avec Pedro Acosta et Fabio Di Giannantonio, bataille finalement remportée par l’Espagnol. Miller a tout de même signé une quatrième position à domicile, après une course très solide. 

Fabio Quartararo et Jack Miller après les qualifications.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

La bonne performance du pilote australien rend-elle le résultat de Quartararo plus difficile à accepter  ? “Jack a fait une super course, mais je ne suis pas frustré qu’il soit devant, parce que je sais pourquoi. En fait, je suis presque content, car je me dis : ‘OK, si le medium fonctionne, tant mieux, sinon, ça fera des infos pour demain’. Et là, c’est clair, je sais que je me suis trompé et que le pneu qu’il faudra demain, c’est le dur. Donc au final, c’est une bonne chose. Parfois, tu es lent et tu ne sais pas pourquoi. Là, je sais pourquoi j’ai été lent, et ça m’aide aussi mentalement.” 
Concernant la course de dimanche, Quartararo estime qu’il est possible de réaliser une belle performance. Mais avant cela, il souhaite élucider le mystère de son départ raté. Alors que le correcteur d’assiette était initialement accusé – un holeshot device qui semblait faire des siennes depuis le début du week-end – le Français a finalement balayé cette possibilité.
“Je pense qu’on peut faire quelque chose [demain]”, déclare-t-il. “Il faut déjà comprendre ce qui s’est passé au départ, je ne sais pas pourquoi il a été aussi mauvais. Ensuite, on mettra le pneu avant dur, et il faudra décider entre le medium ou le soft à l’arrière.” 
“C’est surtout qu’on a eu des soucis avec le device [ce week-end]”, explique-t-il sur Canal+. “On a eu des difficultés pour le faire revenir au virage 1, mais je pense qu’il n’y avait pas trop de soucis sur ça. Le feeling sur l’avant ici est super important et malheureusement, on ne l’a pas eu pour le sprint.”
Sa meilleure pole position de la saison ? 

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Les qualifications du Grand Prix d’Australie ont été assez spéciales : Fabio Quartararo a fait un tour d’anthologie sorti de son chapeau magique, Jack Miller a signé le troisième meilleur temps ce qui signifiait que deux Yamaha étaient présentes en première ligne, une première depuis le GP des Pays-Bas 2021. En plus de cela, aucune Ducati n’était présente en première ligne, ce qui n’était plus arrivé depuis le GP d’Europe 2020. 
Interrogé sur la place de cette pole parmi les cinq qu’il a déjà signées cette saison, le Français a répondu  : “C’est un tour que je ne m’attendais pas à faire, donc pour moi, c’est peut-être la meilleure. Et puis, il y a certains circuits où tu veux vraiment faire la pole et viser la victoire. Phillip Island, c’est le plus rapide du calendrier, et je ne pensais pas pouvoir faire un chrono pareil. Mais c’est arrivé, et ça rend la journée très spéciale.”
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Zarco a choisi d’abandonner les nouveautés de sa Honda

En proie à des difficultés avec les dernières évolutions de sa Honda, Johann Zarco a pris une décision radicale ce samedi à Phillip Island : revenir à une configuration plus ancienne de sa moto. Le Français, déjà en difficulté depuis l’installation des premières mises-à-jour, a hérité de l’ensemble du package d’améliorations il y a deux cela deux Grands Prix et le constat a été brutal.
La confiance affichée en début de saison, lorsqu’il enchaînait les bons résultats, notamment sa victoire au Mans et son podium à Silverstone, s’est progressivement évaporée au fil des contre-performances. Après plusieurs semaines à tenter de comprendre et d’ajuster, le pilote LCR semblait perdu quant à la manière de retrouver son niveau sur la Honda.
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Ce week-end encore, Zarco n’a pas pu rejoindre la Q2 et s’est qualifié 15e sur la grille. Au final, au lieu de passer des mois à trouver un remède, Zarco a choisi la voie la plus directe : arracher le pansement d’un coup sec et revenir à une base qu’il connaît, plus simple et plus rassurante.
“On a voulu essayer quelque chose pour avoir des réponses sur la moto, parce que malheureusement, depuis le vendredi, on ne peut pas bosser avec stabilité”, explique-t-il à Canal+ après la course sprint qu’il a terminé en 12e position. “On essaye des petites choses, c’est vraiment du détail dans le pilotage. On essaie de trouver autre chose, parce qu’on fait encore beaucoup de tests pour avoir du feedback, avoir de l’information sur ce qu’il s’est passé depuis qu’il y a le nouveau moteur, le nouveau bras oscillant, etc.”
“Et là on a pu comprendre que pour l’instant le nouveau moteur, le nouveau bras oscillant, tout ensemble, avec mes réglages à moi, ça m’enlève de la sensation, ça me donne moins confiance, je vais moins vite et je chute. Du coup on reste sur l’ancienne. Ce n’est pas une ancienne moto, on va dire qu’on a le vieux moteur, mais avec un nouveau châssis. Et on a remis aussi le bras oscillant normal, en alu, pour rendre la moto un peu plus malléable et au moins travailler sur ma confiance. Et on voit que c’est déjà mieux, il y a la possibilité de faire de bonnes choses.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Malgré les sensations encourageantes retrouvées, Johann Zarco ne cachait pas une certaine frustration à l’issue du sprint, convaincu que ces réglages auraient pu être faits dès les premiers essais libres. S’il reconnaît que la moto semble désormais mieux adaptée à son pilotage, le pilote reste lucide sur l’ampleur du travail à accomplir pour retrouver pleinement confiance de sa Honda.”Du coup, c’est que maintenant qu’on essaie de régler la moto. Mais c’est trop tard, il est samedi après-midi. Ces réglages, on aurait déjà dû les commencer vendredi”, déclare-t-il.
“Malheureusement, avec toute cette confusion qu’il y a eu depuis la fin de l’été, eh bien ça nous a fait perdre du temps. On s’est un peu mis des bâtons dans les roues. Enfin, on ne les a pas mis nous-mêmes, mais ça bloque un peu. Du coup voilà, la pensée, actuellement, elle est juste ‘mince, j’arrive pas à mieux faire’. Mais je ne doute pas trop, parce qu’on voit que c’est une piste qui me plaît et il y a des bonnes choses. Mais là en course c’était pas mal mais pas assez.”
Le Français mesure toutefois le chemin parcouru et préfère retenir le positif. Lorsqu’on lui demande si le retour à son ancienne configuration lui redonne un peu d’optimisme, il répond sans hésiter : “Oui carrément. Il faut toujours y croire, parce que des petites choses peuvent faire beaucoup. Et là on a pu voir quelque chose d’assez clair, à voir ensuite si on arrive à être mieux demain. Et oui ça donne de l’espoir.”
“Demain il y a d’autres conditions, ils annoncent beaucoup de vent, et je sais qu’ils ont s’adapter aux conditions difficiles, je peux y arriver. Et si on a la moto un peu plus maniable, qui répond mieux à ce que je demande, le top 10 est faisable, on voit que là j’y ai presque aidé, mais en manquant de rythme. Du coup si j’ai le rythme, il y a moyen de le faire.”
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Le départ de la course principale décalé au GP d’Australie

Vendredi, plusieurs pilotes, dont Pecco Bagnaia et Luca Marini, affichaient leurs inquiétudes concernant les conditions prévues pour la course principale du Grand Prix d’Australie, alors que des rafales de vent pouvant dépasser 70 km/h sont annoncés ce dimanche. Les concurrents demandaient à ce que la course principale soit décalée à samedi.
“Je pense qu’une bonne solution serait de faire la course longue demain”, avait expliqué le pilote Ducati après les essais libres ce vendredi. “On va en parler en Commission de sécurité. Ce sera important de bien faire les choses.”
Bagnaia n’a pas été directement écouté mais le programme va bel et bien évoluer : l’horaire de départ de la course principale sera finalement décalé d’une heure. Initialement prévu à 5h00 (heure française), le départ sera donné à 6h00 (heure française) afin de laisser le temps aux conditions météo de s’améliorer et de garantir la sécurité des pilotes. En conséquence, les courses de Moto3 et Moto2, ainsi que le warm-up du MotoGP seront eux aussi décalés d’une heure.
“En raison des prévisions météorologiques à Phillip Island, le programme du dimanche du Grand Prix d’Australie MotoGP 2025 Liqui Moly a été décalé d’une heure”, peut-on lire dans le communiqué officiel du MotoGP. “Ce changement préventif vise à garantir les meilleures conditions possibles pour l’action en piste ainsi que pour les spectateurs.”
Ce type de scénario n’est pas inédit à Phillip Island. En 2023, face à une météo extrême, la course du MotoGP avait été avancée au samedi pour assurer son maintien, tandis que le sprint reporté au dimanche avait finalement été annulé en raison des mauvaises conditions. Johann Zarco avait d’ailleurs remporté le Grand Prix, sa première victoire dans la catégorie reine.
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EL2 – Bezzecchi, intouchable avant les qualifs

La veille, c’est le local Jack Miller qui dans les derniers instants des EL1 s’est emparé du meilleur chrono face à Álex Márquez. Lors des essais, c’est Marco Bezzecchi qui s’est affiché comme l’homme le plus rapide du peloton devant Fabio Di Giannantonio, alors que Johann Zarco n’a pas pu se qualifier directement pour la Q2.
Tous les pilotes ont ainsi effectué leur dernière séance de roulage avant les qualifications et la course sprint de Phillip Island. Les températures grimpaient autour des 14°C dans l’air et 15°c au sol, sous un ciel globalement dégagé.
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Pour rappel, de grosses rafales de vent sont prévues pour la course de dimanche. Ces conditions ont inquiété certains pilotes, dont Francesco Bagnaia et Fabio Di Giannantonio, qui ont demandé à ce que l’épreuve principale soit décalée à aujourd’hui. Une décision devrait être prise ce samedi.
Exactement comme lors des EL1 et des essais, Pecco Bagnaia a effectué un premier tour et est directement rentré au box. Il expliquait, hier, qu’une de ses deux motos était vraiment difficile à manœuvrer. Et, comme la veille, c’étaient encore Bezzecchi et Raúl Fernández qui se montraient comme les plus rapides en monopolisant les deux premières positions du classement.

Jack Miller, Pramac Racing
Photo de: Robert Cianflone / Getty Images

Alors que le moteur de la Honda de Joan Mir était parti en fumée vendredi, ça a été au tour de celle de Luca Marini de laisser un épais nuage de fumée derrière elle. Outre les Aprilia et les Ducati, les KTM se sont également montrées très rapides, bien que normalement peu à l’aise sur le circuit de Phillip Island. 
À 15 minutes de la fin de séance, Johann Zarco et Fabio Quartararo faisaient partie du top 10. Seul le pilote Yamaha a pu se qualifier directement en Q2 vendredi, alors que le pilote Honda a encore du mal sur moto améliorée. Plus à l’aise, Bagnaia a pu remonter au cinquième rang pendant que Marco Bezzecchi continuait d’améliorer ses chronos. Zarco est parti à la faute dans le virage 10, provoquant un rapide drapeau jaune. Le Français n’est pas parvenu à repartir malgré ses efforts et semblait très agacé. 
C’est donc Marco Bezzecchi qui a signé le meilleur temps de ces EL2, intouchable avant les qualifications, devant Fabio Di Giannantonio et Fabio Quartararo.
GP d’Australie MotoGP – Essais Libres 2

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Amoureux de Phillip Island, Di Giannantonio veut “garder les pieds sur terre”

Même s’il n’a jamais terminé tout en haut du classement des séances d’essais de ce vendredi, Fabio Di Giannantonio s’est clairement montré comme l’un des hommes les plus rapides du peloton. L’Italien est totalement sous le charme du circuit de Phillip Island 
“J’apprécie tellement rouler ici”, confie le pilote Ducati, interrogé par le site du MotoGP. “Cet endroit, c’est le paradis. C’est incroyable. Donc je suis très motivé quand je suis en piste parce que j’ai envie de profiter de chaque tour que je fais ici ce week-end. Il y a si peu de circuits comme celui-là dans l’année.”
Sa première journée d’essais libres à Phillip Island a donc été, en plus d’une balade romantique, très encourageante, étant très à l’aise sur sa Ducati dès les premiers tours de circuit : “C’était très positif aujourd’hui, nous avons été très rapides. Les sensations à l’avant étaient bonnes dès le début, ce qui est une bonne chose surtout dans une course comme celle-ci avec autant de virages rapides.”
“Nous travaillons dans la bonne direction, le feeling allait de mieux en mieux et au final j’ai pu bien attaquer pendant le time attack. Il y a encore quelques dixièmes à aller chercher, mais le rythme était définitivement là aujourd’hui.”

Fabio Di Giannantonio, VR46 Racing Team
Photo de: Robert Cianflone / Getty Images

Fabio Di Giannantonio apparaît donc comme l’un des favoris pour la victoire ce week-end, alors que de nombreux pilotes sont absents. Il a semblé que seul Marco Bezzecchi était de taille à battre le pilote VR46, mais l’Italien devra purgé son double long-lap dimanche, ce qui le retire quasiment automatiquement de la lutte pour la gagne. 
Malgré ses très bonnes sensations au guidon de la GP25, Di Giannantonio ne veut pas trop se monter la tête. Son véritable chassé-croisé lors du Grand Prix du Japon, lorsqu’il avait débuté le week-end en très bonne forme avant de complètement sombrer, semble l’avoir beaucoup marqué et il ne veut pas risquer de se faire de faux espoirs. 
“Ce n’est que vendredi”, rappelle-t-il. “Mais nous étions bien, j’étais rapide. Attendons de voir. Il faut que je recommence demain, avec la même énergie, nous avons encore beaucoup de travail à faire. Ce n’est que vendredi, il faut garder la tête sur les épaules. Mais c’est un bon début pour l’équipe Diggia.”
À la question de savoir s’il se sent confiant que ses bonnes sensations perdureront tout au long du week-end, il admet en rigolant, faisant référence au changement de comportement de sa moto à Motegi : “Je suis définitivement anxieux, donc gardons les pieds sur terre.”
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Zarco déçu de manquer la Q2 : “Je pensais pouvoir être dans le top 10”

Johann Zarco n’a pas caché sa frustration après avoir échoué à se hisser directement en Q2 lors de la première journée du Grand Prix d’Australie. Au vu du rythme affiché ce matin pendant les Essais libres 1, qu’il a terminé en huitième position à seulement trois dixièmes du meilleur temps de Jack Miller, le Français pensait pouvoir figurer parmi les dix premiers à l’issue des essais. Il a néanmoins échoué en 15e position alors que tout le top 15 se tenait dans la même seconde. 
“Je suis assez déçu de manquer la Q2, parce que je pensais vraiment pouvoir être dans le top 10”, avoue Zarco “Depuis ce matin, je me sentais plutôt bien. Évidemment, il fallait encore travailler sur la moto pour trouver un peu plus de stabilité et améliorer le rythme, mais les performances étaient plutôt bonnes.”
“Je n’ai tout simplement pas réussi à progresser suffisamment cet après-midi. Donc oui, je suis un peu déçu pour ça, et on verra demain. Passer par la Q1 sera difficile, et j’espère pouvoir me qualifier pour avoir aussi une chance de réaliser une bonne séance en Q2.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Toujours en proie à des difficultés avec la dernière évolution de sa Honda, le Français n’a pas trouvé de répit à Phillip Island, même sur un tracé qu’il apprécie particulièrement : “J’aime le circuit, mais clairement, quand il faut aller très vite, j’ai encore des difficultés avec la moto, il me manque un peu de confiance, et nous avons vraiment très peu de temps pour travailler sur la nouvelle machine, donc je n’arrive pas encore à bien m’y adapter.” 
Mir est en difficulté sur une moto trop instable
De son côté, Joan Mir a eu autant de mal que Johann Zarco. Forcé de passer par la Q1 demain, le pilote espagnol reste un peu déçu de la performance de sa Honda, qu’il juge beaucoup trop instable, surtout au vu de la rapidité de celle-ci ces dernières semaines.
“Avec les dernières courses, on s’attend toujours à être un peu plus rapide, surtout [à être] en Q2. Mais des journées comme celle-ci peuvent arriver, il ne faut pas trop y penser, juste essayer de travailler et de comprendre”, explique-t-il. “C’est un circuit fluide, très fluide, complètement à l’opposé des circuits ‘stop and go’.”

Joan Mir
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Nous avons beaucoup progressé sur ce type de tracé, mais sur un circuit fluide comme celui-ci, avec le vent et tout le reste, la moto est pour le moment très instable. Je ne peux donc pas exploiter 100% du potentiel de la moto. La moto bouge beaucoup, je suis détruit, physiquement je suis épuisé, parce que quand tu as tous ces mouvements, tu ne peux pas piloter avec précision, c’est très difficile d’être précis.”
Malgré ces difficultés, Mir reste optimiste et voit des possibilités d’amélioration, surtout à la vue des performances de son coéquipier Luca Marini, qui a réussi à éviter la Q1. “Je pense que nous pouvons progresser à partir de cette situation. Je sens que nous avons une marge. Luca, aujourd’hui, était fort, il a réalisé un bon tour, il me suivait, c’est vrai, mais il a amélioré mon chrono de deux dixièmes, donc probablement qu’il y a encore quelque chose à faire. Nous allons essayer.”
Marini s’en sort bien malgré une douleur à la hanche
Luca Marini est donc le seul des pilotes Honda à s’être qualifié directement pour la Q2 et ce malgré une douleur à la hanche qu’il porte depuis Suzuka. “Entrer dans le top 10 a été bien plus compliqué que ce que j’avais prévu. Nous avons commencé avec quelques difficultés sur la moto, mais aussi au niveau physique. J’ai beaucoup de problèmes à la hanche, parce qu’avec le froid, je ressens comme quand on vieillit. Avec le froid et l’humidité, on sent tout dans le corps. Je galère, mais demain sera sûrement mieux”, explique-t-il.
“[Finalement] nous avons fait un très beau travail sur la moto. Le setup s’est beaucoup amélioré. Merci à mon équipe, car ils ont vraiment bien travaillé. À la fin, j’ai pu réaliser un très bon tour en poussant à la limite. Je suis content d’être directement en Q2, car je pense que ça fait une grosse différence.”
“Je pense que les qualifications seront très importantes, parce que si nous arrivons à partir devant et suivre les deux pilotes Aprilia [Marco Bezzecchi et Raúl Fernández, premier et deuxième des essais, ndlr], peut-être que ce sera possible de créer un écart avec tous les autres. J’imagine un très grand groupe se battant pour peut-être la troisième place, pour le moment.”

Luca Marini et Joan Mir
Photo de: William West – AFP – Getty Images

La stratégie pneumatique sera également un enjeu majeur ce week-end. Si de nombreux pilotes ont utilisé le pneu tendre lors des essais, Marini reste sceptique quant à son utilisation en course. “Non, je ne peux pas croire ça, même pour la course de dimanche”, lance t-il. “La dégradation, croyez-moi, est énorme. En trois runs, trois sorties, il y a beaucoup de dégradation sur le pneu arrière. Pour moi, il est impossible d’utiliser le tendre pour la course de dimanche.”
“Mais peut-être que certains voudront tenter. Cela dépend un peu du style de pilotage et de la moto que tu utilises. Si tu peux entrer rapidement dans les virages et tourner beaucoup sans user le pneu arrière, OK, tu peux essayer et faire comme Marc [Márquez] dans le passé : te placer deuxième ou troisième et attendre la fin de la course là. Mais je pense que le rythme que nous aurons cette année, en bonnes conditions, sera tellement rapide qu’avec le tendre, tu ne pourras pas gérer. Avec le medium, tu peux pousser dès le premier tour, je pense que c’est un peu mieux. Du moins pour moi.”
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Quartararo satisfait d’une première journée encourageante à Phillip Island

Fabio Quartararo a bouclé la première journée du Grand Prix d’Australie sur une note globalement positive. Malgré quelques difficultés à trouver les bons réglages entre les deux séances d’essais, le Français estime que le rythme affiché reste prometteur sur un circuit où il n’a jamais vraiment brillé par le passé. Il n’a jamais fait mieux que neuvième sur le tracé de Philip Island, un résultat acquis l’année passée. 
“Ce n’est pas si mal”, confie Quartararo. “Nous avons quelques points à ajuster, et entre ce matin et maintenant, nous n’avons pas réussi à franchir une étape ni à résoudre nos problèmes. Mais le rythme n’était pas mauvais et je suis assez content de la manière dont la journée s’est déroulée.”
Le rythme de la Yamaha, qui a permis à Fabio Quartararo de passer directement en Q2, est assez surprenant bien qu’il reflète le comportement global de cette machine : imprévisible. Hier, alors qu’on lui avait demandé ce que sa moto était capable de faire en Australie, le pilote avait répondu : “Je vous le dirai demain ! On ne sait jamais, c’est une surprise. Une surprise du chef.”
Il a donc été interrogé sur cette “surprise du chef” ce vendredi, ce à quoi il a répondu : “La surprise du chef était plutôt bonne ! J’espère qu’il en aura encore quelques-unes pour demain. Globalement, je me sens confiant avec la moto. C’est un circuit sur lequel je n’ai jamais été particulièrement rapide, mais cette année, je me sens un peu mieux.”

Fabio Quartararo
Photo de: William West – AFP – Getty Images

Globalement, la M1 semble apprécier le tracé rapide et fluide de Phillip Island. Jack Miller a signé le meilleur temps des essais libres 1 et Álex Rins a également été rapide. “La moto est performante dans les virages rapides, là où on ne s’arrête pas et où on exploite pleinement le grip”, expliqué Quartararo. “C’est dans ce genre de courbes qu’elle fonctionne le mieux. Mais les autres sont aussi très rapides, notamment [Fabio] Di Giannantonio. Il va falloir continuer à travailler et gagner un peu de temps sur le rythme de course.”
Concernant le choix de pneus, le pilote a profité de la séance pour effectuer un relais long avec le pneu tendre, avant de tester le pneu avant dur, sans grande satisfaction. “On a fait un long run avec le tendre et plus de tours”, déclare-t-il. “Ensuite, j’ai essayé le pneu avant dur, mais je ne l’ai pas vraiment aimé. Le chrono n’était pas super bon, mais avec le tendre j’étais constamment dans des 1’27 élevés, donc c’est un bon signe. Il nous faut encore quelques ajustements pour être compétitifs, car on reste un peu trop lents pour se battre devant.”
Le circuit étant situé au bord de la mer, le vent y est violent et très imprévisible. Selon Miller, la Yamaha ne souffrirait pas de ce problème… un peu comme tous les autres pilotes d’après Quartararo : “C’est peut-être un bon point, je pense que ça peut nous être bénéfique”, renchérit le Niçois. “Mais on dirait que pour les autres constructeurs, le vent ne pose pas vraiment de problème non plus. On verra demain ou dimanche, si le vent est plus fort, si c’est vraiment un avantage pour nous.”
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EL1 – Jack Miller vole la vedette à Álex Márquez à domicile

C’est un week-end marqué par de nombreuses absences qui s’est ouvert en Australie, théâtre de la 19e manche de la saison 2025 de MotoGP. Tout juste sacré champion du monde, Marc Márquez est au repos forcé, tout comme son prédécesseur Jorge Martín et Maverick Viñales, vainqueur sur ce même circuit en 2018, tous trois en convalescence.
Les pilotes présents ont retrouvé le redoutable tracé de Phillip Island, fidèle à sa réputation : rapide, venteux et imprévisible. La séance s’est déroulée sous un ciel nuageux, avec 14°C dans l’air et 17°C en piste, tandis que la pluie, annoncée pour la suite du week-end, a finalement épargné cette première session d’essais libres.
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Marqué par des conditions souvent venteuses et imprévisibles, mais surtout par un tracé rapide au revêtement particulièrement abrasif, notamment pour le pneu avant, le circuit de Phillip Island constitue une véritable remise à zéro pour les pilotes. Sur cette piste unique, les différences entre les motos s’estompent, laissant davantage de place au pilotage pur et à un classement souvent plus dispersé qu’ailleurs. C’est d’ailleurs sur cette remise à zéro que Johann Zarco mise pour tenter d’un peu mieux apprivoiser sa Honda récemment améliorée.
C’est Pedro Acosta qui s’est hissé provisoirement en haut de la feuille des temps en premier, alors que Pecco Bagnaia est directement rentré dans son stand, sa Ducati semblait avoir un problème. Au même moment, Franco Morbidelli est parti à la faute dans le premier virage, provoquant un rapide drapeau jaune. 
Marco Bezzecchi s’est directement mis dans le rythme avec un tour en 1’28″667. Rappelons que l’Italien a été pénalisé d’un double long lap pour la course principale, jugé responsable de l’accrochage avec Marc Márquez en Indonésie. Après 11 minutes, Pecco Bagnaia a enfin repris la piste pour inscrire son premier temps à plus de trois secondes du meilleur chrono. La grande question restait : Bagnaia arrivera-t-il ce week-end avec la forme du Japon ou celle de l’Indonésie ? À en juger par ses grands gestes dans le box, il semblait plus proche des sensations difficiles vécues à Mandalika.

Un wallaby en bord de piste
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

La bonne forme des KTM est à noter – aussi surprenante soit elle – : les quatre machines autrichiennes étaient dans le top 13, Acosta et Brad Binder oscillant dans le top 5, alors que Fabio Quartararo prenait la seconde place du classement à deux dixièmes de Bezzecchi. Alors qu’il restait moins de 20 minutes, les hommes forts à s’être distingués pendant cette séance étaient clairement Bezzecchi, les deux pilotes d’usine KTM, Álex Márquez et Fabio Quartararo.
Au même moment, Johann Zarco est remonté en cinquième position, puis en troisième place quelques minutes plus tard. Bagnaia a repris un peu de couleurs en fin de séance et semblait bien plus à l’aise sur sa Ducati. À quelques minutes de la fin, le moteur de la Honda de Joan Mir est parti en fumée. 
Au terme de ces EL1, c’est Jack Miller qui a chipé le meilleur temps après avoir enfilé un pneu neuf, devant  Álex Márquez et Pedro Acosta. En toute fin de séance, Miguel Oliveira et Álex Márquez se sont gênés et une enquête a été ouverte, finalement classée sans suite. 
GP d’Australie MotoGP – Essais Libres 1

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Honda introduit une nouvelle évolution mais ne la testera peut-être pas

Depuis la pause estivale, Honda semble avoir trouvé un second souffle grâce à plusieurs évolutions apportées à la RC213V. Ces améliorations ont permis aux pilotes officiels du Team HRC de revenir dans le haut du classement, comme en témoignent la troisième place de Joan Mir au Japon et la cinquième position de Luca Marini en Indonésie.
Ce jeudi à Phillip Island, Luca Marini a confirmé l’arrivée d’une nouvelle évolution aérodynamique sur la machine japonaise. “Oui, c’est de l’aéro. Un nouveau réglage principal, mais pas sur la partie supérieure”, a-t-il précisé.
De son côté, Mir a admis qu’il ne savait pas si ce package évolué serait utilisé en piste, mais il reste confiant quant au potentiel de la moto : “Eh bien, je ne sais pas si c’est dans notre plan d’essayer [les évolutions]. Je pense qu’en tout cas, nous avons un package pour nous battre pour de bons résultats. Et j’espère que nous pourrons réaliser un nouveau week-end solide. Je vais essayer de tout assembler.”
Marini et Mir s’attendent à un week-end imprévisible
À la veille du Grand Prix d’Australie, Luca Marini et Joan Mir abordent ce 19e rendez-vous de la saison avec prudence mais aussi avec une certaine dose d’optimisme, sur un circuit aussi rapide qu’exigeant, où le vent et les températures peuvent tout changer en un instant.
“Eh bien, comme toujours, il est un peu trop tôt pour le dire, mais pourquoi pas ?”, a expliqué Marini, interrogé sur sa confiance en un bon résultat ce week-end. “L’an dernier déjà, ce n’était pas si mal ici. Je pense que ce circuit est tellement unique que les différences entre les motos se réduisent un peu. Et si le vendredi se passe bien, on pourra se faire plaisir.”

Joan Mir, Honda HRC
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Je pense que ce circuit et celui de Mandalika sont deux tracés particuliers dans le calendrier, où tout peut arriver”, a ajouté Mir. “Mandalika, probablement à cause des conditions de piste et aussi de la construction différente des pneus. Et ici [en Australie], c’est à cause du tracé, mais aussi du pneu avant qui est spécifique à ce circuit. Ces deux circuits sont donc imprévisibles, mais nous devons montrer une bonne vitesse, comme à Mandalika. Alors j’espère que nous ferons un bon week-end.”
Pour le pilote espagnol, Phillip Island reste avant tout un terrain d’expression pour le talent pur. Si la technologie et l’aérodynamique dominent désormais le MotoGP, certaines pistes, comme celle-ci, permettent encore au pilote de faire la différence : “Si vous adaptez votre style, oui, vous pouvez faire la différence”, a-t-il expliqué.
“De nos jours, je pense que les circuits ‘stop and go’ sont ceux où le pilote peut probablement faire le plus la différence à cause de l’aérodynamique. Si vous avez une bonne aérodynamique, vous tournez mieux. Et sur des circuits comme celui-ci, vous pouvez aussi en tirer un avantage. Par le passé, c’était comme ça. Maintenant, je n’en suis pas complètement sûr. L’important est d’avoir un bon setup et d’essayer de partir de là.”
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Zarco mise sur Phillip Island pour un “reset” sur la Honda

Pour Johann Zarco, le Grand Prix d’Indonésie a été un nouveau coup dur. Qualifié 18e, tombé lors du sprint et seulement 12e en course principale, où cinq pilotes ont chuté, à plus de 27 secondes du vainqueur Fermín Aldeguer, le Français semble encore loin d’avoir trouvé des solutions à ses difficultés sur la Honda récemment améliorée. 
Depuis l’arrivée des évolutions sur sa machine japonaise, les résultats de Zarco sont en nette baisse, alors que ses coéquipiers chez Honda ont brillé : Joan Mir est monté sur le podium au Japon et Luca Marini a signé une cinquième place en Indonésie.
Zarco espère bientôt pouvoir reproduire les performances de ses collègues et voir ce regain de forme se concrétiser à Phillip Island, ce week-end, un circuit qu’il apprécie particulièrement et qui l’a vu décrocher sa première victoire en MotoGP en 2023. “En regardant les bons résultats de Mir à Motegi et de Marini à Mandalika, j’ai envie de croire que ce sera peut-être mon tour à Phillip Island, un circuit que j’aime et où j’ai de très bons souvenirs”, a-t-il déclaré ce jeudi en Australie.

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Alors que le circuit australien est réputé pour ses conditions changeantes et son tracé atypique et exigeant, Zarco estime que c’est justement cette singularité qui pourrait lui permettre de repartir à zéro sur sa Honda et de mieux en comprendre le comportement.
“Le bon côté, c’est que sur un circuit complètement différent, c’est une bonne occasion de faire un ‘reset’, de profiter du tracé et de voir ce qui va arriver. J’espère donc que tout se passera bien ce week-end”, a-t-il ajouté. “J’espère que ça ira, car les conditions vont changer à plusieurs reprises, avec beaucoup de vent. Avec un bon feeling sur la moto, je pourrai en rajouter un peu et être là où je veux pour profiter du week-end.”
Interrogé sur la nature de ce “reset”, s’il était plutôt lié aux réglages de sa moto ou à une nouvelle approche, le pilote a répondu : “C’est aussi lié au setup, mais ce n’est pas seulement une question de suspension ou de géométrie de la moto. Il y a beaucoup de points sur la moto que nous continuons à développer et peut-être que quelque chose me bloquait un peu lors des dernières courses. C’est pour ça que nous essayons de comprendre et de me donner la possibilité de retrouver la confiance. Ce ‘reset’ ici concerne un peu le setup et l’espoir que ce circuit me procure de bonnes sensations.”
Zarco progresse petit à petit 
Malgré une situation encore floue et sans véritable solution depuis plusieurs Grands Prix, Johann Zarco entrevoit une lueur d’espoir. Certaines analyses l’aident à mieux comprendre ses difficultés, tandis que les performances de ses coéquipiers démontrent que la moto reste bel et bien performante.
“Nous avons pu analyser avec l’équipe le moment où nous avons commencé à rencontrer un peu plus de difficultés en course”, a-t-il déclaré. “Peut-être que nous ne sommes pas encore dans la meilleure situation pour performer comme nous le souhaitons, mais nous essayons de retrouver la confiance que j’ai un peu perdue sur la moto.”
“On peut voir que Honda fait de grands progrès, donc au moins nous savons que la moto est bien plus performante qu’avant. Il nous reste juste à retrouver la confiance et un bon contrôle de la moto, ce qui n’est pas la partie la plus facile, mais au moins, nous savons que ce n’est qu’une question de temps et de travail pour y parvenir.”
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Comment Motegi a permis à Bagnaia de rebondir après le cauchemar indonésien

De quel côté retombera la pièce pour Pecco Bagnaia ce week-end en Australie ? Retrouvera-t-il la moto de Motegi… ou celle de Mandalika ? Une chose est sûre : le pilote italien espère ne pas revivre les déboires de sa Ducati d’il y a deux semaines. Interrogé sur son état d’esprit à son arrivée à Phillip Island, Bagnaia sait qu’il ne pourra le juger qu’une fois en selle pour la première fois.
“Dans mon cas, tout dépendra de ce que je ressentirai sur la moto”, a-t-il expliqué, ce jeudi. “Si je me sens comme à Motegi, je peux me battre pour le podium, voire pour la victoire, et jouer quelque chose d’important. Mais si je me sens à nouveau comme à Mandalika, ce sera un week-end difficile, et l’objectif sera simplement de finir les courses.”
Après un week-end extraordinaire au Japon où il avait tout absolument tout dominé, signant pole position, victoire en sprint et en course principale, Bagnaia semblait de retour, persuadé d’avoir enfin mis le doigt sur l’origine des problèmes qui lui donnaient tant de mal depuis le début de saison. Toutefois, alors qu’on le pensait sorti d’affaire, le double champion du monde a vécu un véritable cauchemar en Indonésie.

Francesco Bagnaia, Ducati Team
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

16e sur la grille de départ, dernier de la course sprint en cumulant 29 secondes de retard sur le vainqueur en l’espace de seulement 13 tours et partant à la faute le dimanche – étant lanterne rouge du peloton avant de chuter – Pecco Bagnaia est retombé dans ses travers et surtout dans le brouillard. “J’ai une réunion avec l’équipe dans une heure pour comprendre ce qui s’est passé à Mandalika”, a-t-il ajouté. “J’espère vraiment qu’ils ont trouvé une solution, parce que, honnêtement, c’était très compliqué là-bas.”

Heureusement, j’avais couru à Motegi la semaine précédente, je me sentais bien sur la moto, j’ai pu attaquer et gagner. Je sais que je n’ai pas oublié comment faire.

Cette rechute n’a pas été simple pour Pecco Bagnaia. Il explique avoir pu s’accrocher grâce à sa performance à Motegi, qui lui a rappelé qu’il est toujours capable de gagner et de dominer un week-end de course comme il l’a déjà fait.
“Honnêtement, je suis resté assez calme [après l’Indonésie]”, a déclaré le pilote Ducati. “Heureusement, j’avais couru à Motegi la semaine précédente, je me sentais bien sur la moto, j’ai pu attaquer et gagner. Je sais que je n’ai pas oublié comment faire. J’étais chez moi, simplement dans l’attente de retrouver de bonnes sensations ici. Ce week-end ne sera pas facile : le circuit est très rapide, un peu bosselé, avec beaucoup de vent. Si l’avant n’est pas stable, ça devient un cauchemar. Alors j’espère juste que tout ira bien.”
Alors que le mystère des problèmes de la Ducati s’épaissit de nouveau, il a été demandé à Bagnaia s’il avait remarqué une évolution de l’équilibre général de la moto depuis son arrivée à Borgo Panigale : “Honnêtement, je n’ai jamais eu ce genre de problème. Normalement, tout est assez constant. Depuis 2020, quand nous avons commencé avec cette moto, je n’avais jamais connu une telle difficulté, comme cette saison. Même en 2023, quand la moto était plus différente, mes sensations restaient stables. Là, c’est un tout autre type de problème, lié à la façon dont la moto réagit.”
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