Nom de l’auteur/autrice :Rachit Thukral

Moto GP

Valentino Rossi frustré que les portes de l’Hypercar lui restent fermées chez BMW

Depuis la fin de sa carrière sur deux roues, Valentino Rossi est devenu un pilote à plein temps en GT3, d’abord en GT World Challenge, puis en WEC à partir de la saison 2024, avec un statut de pilote BMW officiel. Il a décroché deux podiums dans sa catégorie en 2024, et autant cette année, mais il aimerait maintenant passer à la vitesse supérieure.
Il y a un an, Rossi a pu tester la BMW M Hybrid V8 engagée par le constructeur bavarois en Hypercar lors du rookie test de Bahreïn (BMW M Hybrid V8). Le septuple champion du MotoGP avait conclu la journée à un dixième d’Arthur Leclerc, alors leader dans une Ferrari 499P, mais ces essais n’ont pas connu de suites.
Ces derniers mois, Rossi a pourtant continué les discussions avec BMW, sans obtenir une chance de piloter la LMDh en course. “Depuis ce moment [le test de Bahreïn], on a essayé de courir dans l’Hypercar cette année, mais ça n’a pas été possible”, a indiqué l’Italien en mare des 8 Heures de Bahreïn, qui concluaient la saison.
“Toute cette année, on a essayé de courir dans l’Hypercar pour la saison prochaine mais malheureusement, ce n’était pas possible. Cela parait difficile de faire une course dans l’Hypercar. Je ne sais pas si cela se fera. C’est une déception.”
Interrogé sur la possibilité d’apparitions ponctuelle dans l’Hypercar si une saison complète n’est pas possible avec BMW, Rossi a confirmé son envie mais émis de nouveaux doutes : “Ce pourrait être une bonne idée mais je ne sais pas si c’est possible, parce qu’en général, quand on roule dans une Hypercar, c’est pour toute la saison.”

Valentino Rossi a testé la BMW M Hybrid V8 à Bahreïn l’an dernier.
Photo de: Shameem Fahath

Rossi juge le comportement de la BMW M Hybrid V8 “beaucoup plus proche” de celui d’une moto que sa GT3, ce qui pourrait jouer en sa faveur, mais il ne se sent pas sur la liste des prioritaires chez le constructeur : “BMW a beaucoup de pilotes, beaucoup de jeunes pilotes, et c’est dommage parce que je me sens bien dans la voiture, ça pourrait être intéressant de rouler avec. Je ne sais pas si ça cela se fera l’an prochain. En tout cas, je suis ouvert à l’idée de quelques courses.”
L’IMSA, une chance pour Rossi ?
La solution pourrait venir de la présence de BMW en IMSA. En 2026, l’engagement des prototypes se fera par le biais de l’équipe de Rossi, WRT, qui va prendre la suite de Rahal Letterman Lanigan Racing. En IMSA, les équipes ont l’habitude d’aligner deux pilotes mais de faire appel à un troisième pour les courses longues, Daytona, Sebring et Petit Le Mans.
“Cela peut être une chance”, a confirmé Rossi, jugeant cela “difficile” pour les 24H de Daytona puisque l’épreuve se tiendra dans seulement deux mois, sans rien écarter pour la suite : “C’est peut-être possible. Je ne sais pas, je l’espère.”
Avant de rendre un tel projet réalisable, Rossi devra clarifier son avenir avec BMW, puisqu’il n’a pas encore de programme confirmé pour la saison 2026 : “On ne sait pas encore ce que l’on va faire, quels championnats. Le WEC peut évidemment être une possibilité. On va le voir avec BMW au cours du prochain mois. On va prendre une décision sur le meilleur programme.”
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Moto GP

Sepang compte renouveler son contrat MotoGP d’ici début 2026

La Malaisie figure régulièrement au calendrier MotoGP depuis le début des années 1990. Le circuit de Shah Alam et celui de Johar Bahru ont accueilli les premiers Grands Prix sur place, avant que celui de Sepang, nouvellement construit, n’arrive au programme en 1999.
Le contrat actuel entre Sepang et Dorna Sports, détenteur des droits MotoGP, expirera après la course de 2026. Les négociations sont actuellement en cours entre les deux parties pour conclure un nouvel accord d’ici le début de l’année prochaine. Les médias locaux rapportent toutefois que le circuit pourrait faire face à une augmentation des frais d’accueil pouvant atteindre 20 %.
Dans une interview accordée à Motorsport.com en marge du Grand Prix du week-end dernier, le PDG de Sepang, Azhan Shafriman Hanif, révèle que les discussions avec la Dorna ont été positives jusqu’à présent et que le circuit va bientôt soumettre une proposition au gouvernement malaisien pour approbation.
“Pour l’instant, nous sommes toujours en pourparlers avec la Dorna. Nous allons aussi bientôt soumettre le document au cabinet pour approbation”, explique Shafriman à Motorsport.com. “J’espère que le MotoGP pourra continuer ici, en Malaisie, mais il y a bien sûr beaucoup d’éléments à prendre en compte avant que nous puissions nous mettre d’accord sur la prolongation. J’espère que d’ici le début de l’année prochaine, nous pourrons signer le contrat.”

Le GP de Malaisie a battu son record de fréquentation cette année.
Photo de : Shameem Fahath / Motorsport Network

Un nombre record de 190 997 fans ont assisté au Grand Prix de Malaisie 2025, malgré plusieurs fermetures de routes causées par l’arrivée du président américain Donald Trump à Kuala Lumpur pour le sommet de l’ASEAN. Alors que la popularité du MotoGP a explosé dans la région ces dernières années, Shafriman souligne que l’événement devait générer un retour sur investissement suffisant pour justifier le soutien continu du gouvernement.
Interrogé sur les défis auxquels le circuit est confronté pour conclure ce nouvel accord, Shafriman souligne : “Il y a tellement de facteurs à prendre en compte. L’un des éléments que nous devons examiner est le montant des droits. Et bien sûr, les retombées que cela apporte à la Malaisie. Ce n’est pas d’une somme négligeable que nous parlons.”
“Il y a beaucoup de choses que nous devons améliorer en matière de billets, de voyages, etc. Il y a énormément de choses à résoudre. L’une des principales considérations est que nous devons nous assurer que les sièges sont tous occupés, afin que le gouvernement y voie une opportunité pour nous d’attirer davantage de touristes en Malaisie.”

Sepang accueillera des essais hivernaux et un Grand Prix en 2026.
Photo de : Hazrin Yeob Men Shah / Icon Sportswire via Getty Images

La présence de la Malaisie au calendrier MotoGP sera renforcée en 2026, puisqu’en plus de son Grand Prix et d’une séance de tests hivernaux, le pays accueillera le lancement de la saison, à travers un grand événement à Kuala Lumpur. Shafriman espère que cet événement renforcera encore la notoriété de la discipline dans le pays.
“J’attends avec impatience le lancement de la saison MotoGP l’année prochaine, qui aura lieu les 6 et 7 février”, a-t-il déclaré. “J’espère que cet événement permettra d’ouvrir de nouveaux marchés pour les fans qui ne sont jamais venus ici et qui n’ont jamais assisté à un Grand Prix MotoGP. J’espère que Dorna et le gouvernement, y compris nous-mêmes, pourront contribuer à mieux promouvoir le MotoGP.”
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Moto GP

Brad Binder se confie sur une saison 2025 anormalement difficile

Parmi ceux pour quoi la saison 2025 a été difficile, un nom se détache, celui de Brad Binder. Ces quatre dernières années, le Sud-Africain s’était pourtant imposé comme un pilote fiable pour KTM, capable d’obtenir de bons résultats et de régulièrement se classer dans les points tout au long du championnat.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Entre sa deuxième saison en 2021 et la fin de la saison dernière, il n’a jamais terminé plus bas que la sixième place du championnat, remportant au passage une victoire et dix podiums. Depuis son arrivée, il n’a jamais été devancé au classement par un autre pilote KTM, pas même en 2024, lorsque Pedro Acosta a fait des débuts très remarqués dans la catégorie, au sein de l’équipe Tech3 et avec un équipement d’usine.
La situation est pourtant radicalement différente en 2025. À quatre Grands Prix de la fin du championnat, Binder occupe une modeste 11e place avec 118 points au compteur et seulement deux courses terminées dans le top 5 à ce jour (un sprint et un GP). À l’inverse, Acosta, qui est désormais son coéquipier dans l’équipe d’usine, le devance de cinq rangs, ayant marqué 215 points et obtenu trois podiums le dimanche.
Le Sud-Africain lui-même ne peut que constater que son année n’est pas à la hauteur, ce qu’il a admis dans une interview accordée à Motorsport.com à Mandalika.
“Ces derniers temps, ça n’a pas été amusant de courir derrière, et il est évident que ça n’est pas là que je voudrais être, mais c’est comme ça”, a expliqué Brad Binder. “La réalité, c’est que c’est la vitesse que l’on a en ce moment et le rythme que l’on a. On doit juste s’efforcer d’être meilleurs et aller de l’avant.”
La carrière de Brad Binder en MotoGP en chiffres :

Année
Classement au championnat
Podiums
Points

2020
11e
1
87

2021
6e
1
151

2022
6e
3
188

2023
4e
5
293

2024
5e
1
217

2025*
11e
0
118

*saison en cours
Une saison mal embarquée pour KTM
Avec les difficultés rencontrées par KTM loin des circuits l’hiver dernier, la saison est partie du mauvais pied. Pour autant, la RC16 a gagné en compétitivité depuis le GP de République tchèque en juillet, et une évolution aérodynamique en Autriche, après la pause estivale, l’a encore rapprochée de la tête.
Mais alors que Pedro Acosta et, dans une moindre mesure, Enea Bastianini ont bénéficié de ces améliorations, Brad Binder n’a pas encore réalisé un week-end parfait depuis. À ce stade, le trentenaire s’est fait à l’idée que cette saison 2025 aura été difficile de bout en bout pour lui, pourtant il reste persuadé que KTM et lui peuvent encore trouver une solution.
“Je ne dirais pas que c’est difficile à accepter, je pense que c’est assez normal”, nous explique-t-il lorsque nous l’interrogeons sur le fait qu’il n’est plus, à ce jour, le leader du groupe KTM.

La saison 2025 aura-t-elle été un accident de parcours pour Brad Binder ?
Photo de: KTM Images

“Je n’ai pas eu beaucoup de bons résultats, au début de l’année je terminais à peine les courses. Il y a eu une période où l’on a eu un peu de mal, [mais] maintenant les choses sont beaucoup mieux réglées, on a une bien meilleure compréhension des choses, et il y a beaucoup de choses à venir de la part de KTM. Je suis impatient de voir comment ce processus de développement va se dérouler, et ce n’est qu’une question de temps avant que l’on soit de retour à notre meilleur niveau.”
Des difficultés techniques et l’espoir de nouveautés
Les problèmes de Binder proviennent d’un manque d’adhérence à l’avant et de vibrations à l’arrière de sa machine, un problème qui a ponctuellement affecté tous les pilotes KTM au cours de cette saison.
“La seule chose sur laquelle les gars travaillent est d’essayer de jouer un peu avec notre châssis”, a-t-il expliqué. “On a eu beaucoup de chattering et on manque d’adhérence à l’avant, alors ils ont joué avec les rigidités et les équilibres pour essayer d’atténuer un peu ce problème.”
Questionné pour savoir si un changement devait avoir lieu sur sa moto ou plutôt dans son pilotage, Binder a ajouté : “Depuis quelque temps, j’ai essayé de modifier un peu mon style de pilotage et je ne peux le faire que dans une certaine mesure, mais j’ai besoin d’un peu plus de grip à l’avant. Si on arrivait à trouver un équilibre entre l’avant et l’arrière qui soit un peu plus tolérant à l’avant, et à se débarrasser de notre problème de chattering, alors la situation serait très, très différente.”
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Chez Ducati, Pecco Bagnaia a semblé renverser sa propre situation difficile lors du test post-course mené à Misano en septembre, en revenant à une GP24 équipée d’un moteur de 2025. Ce même test a également permis à d’autres pilotes d’essayer de nouvelles pièces, et parmi eux Binder, qui pense que ces développements pourraient l’aider dans la dernière partie de la saison.
“On a testé certaines améliorations apportées par l’équipe et qui sont maintenant en production, donc il y a de bonnes choses à venir. C’est l’une des choses qui sont dans les tuyaux et qui peuvent un peu nous aider à améliorer nos performances.”
L’écart avec ses coéquipiers
KTM est confrontée à ce qui devient un problème alarmant, et c’est l’écart qui se creuse entre Acosta et le reste des pilotes du groupe. Au Japon, par exemple, l’Espagnol s’est qualifié en quatrième position, à seulement 0″158 de la pole position, tandis que ses trois acolytes se sont élancés au-delà des cinq premières lignes.
Concernant Maverick Viñales, son manque de vitesse ces dernières semaines peut être attribué à sa blessure de cet été, dont il peine à se remettre. Il s’était en effet rapidement adapté à la RC16 l’hiver dernier et avait décroché la deuxième place du GP du Qatar avant d’être pénalisé pour ne pas avoir respecté la pression des pneus obligatoire. Enea Bastianini, quant à lui, a également connu des moments forts cette saison, malgré des débuts compliqués avec la KTM. Il a terminé troisième du sprint de Brno, puis est monté sur le podium du GP de Catalogne.

Pedro Acosta a pris le dessus sur les autres pilotes KTM cette saison.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Binder est donc le seul pilote KTM à ne pas avoir fêté de podium cette saison (en dehors de Viñales, qui a dû rendre son trophée), et ce alors qu’il est celui qui connaît le mieux cette moto et le constructeur autrichien. Et le Sud-Africain ne peut que constater que son voisin de stand affiche une forme impressionnante cette saison, tout en apportant une explication possible quant au fossé qui sépare l’Espagnol des autres pilotes KTM.
“Au début de l’année, c’était un peu plus ‘un week-end pour un pilote, puis le suivant pour un autre’, et puis il y a eu un moment où Pedro a vraiment tout fait sur sa moto comme on le faisait la saison dernière. Il s’en est tenu à un châssis beaucoup plus normal et ce genre de choses, et à partir de là, il a vraiment été super constant et il a bâti là-dessus”, a-t-il analysé.
“Pendant ce temps, on a aussi joué avec beaucoup de domaines qui ne fonctionnaient pas du tout, et on est arrivés sur certains circuits où ça ne fonctionnait pas dès le premier tour et où ne pouvait pas vraiment faire quoi que ce soit pendant le reste du week-end. Donc [ça a été] un peu compliqué. Mais il est certain qu’il a fait un travail incroyable et c’est très impressionnant de voir à quel point il roule bien.”
Des signes de progrès
Brad Binder a finalement obtenu lors du dernier Grand Prix en date ce qui est son meilleur résultat à ce stade de la saison, puisqu’il est remonté de la 15e à la quatrième place en Indonésie pour finir à une seconde seulement du podium. Bien qu’il soit le premier à admettre que son résultat est dû aux conditions uniques rencontrées à Mandalika, la façon dont Binder a réussi à se frayer un chemin à travers le peloton reste impressionnante. Cela serait-il de bon augure pour le reste de la saison ?
“Je pense que c’est un endroit spécial, mais j’espère vraiment que c’est un tournant pour moi, car j’ai eu une saison très, très, très difficile. C’est bien de terminer à nouveau quatrième, c’était génial de se battre avec les autres. Mais c’est aussi très spécial [en Indonésie], le niveau d’adhérence est très bas, les pneus sont bizarres. On verra bien quand on reviendra en Europe.”
Il serait en effet erroné de tirer des conclusions du week-end indonésien, néanmoins le fait de s’être classé dans le top 5 a de quoi renforcer la confiance d’un pilote qui a traversé beaucoup d’épreuves cette saison. Brad Binder doit maintenant espérer que 2025 n’aura été rien d’autre qu’un accident de parcours, alors qu’il se prépare pour une année charnière, la dernière du cycle réglementaire actuel et celle qui mènera à la fin d’un contrat d’une durée rare qu’il avait signé avec KTM en 2022.
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Moto GP

Le MotoGP ne prévoit pas de dépasser 22 Grands Prix par an

De plus en plus populaire et faisant face à une demande croissante de la part de différentes régions du monde, notamment l’Asie, le MotoGP a intégré plusieurs nouveaux circuits à son calendrier ces dernières années. Cette expansion vers de nouveaux territoires a fait passer le championnat de 19 courses par an avant le Covid, en 2019, à un record de 22 Grands Prix cette année, soit seulement deux de moins que la Formule 1 qui bat elle-même ses records avec 24 manches désormais au programme.
La différence entre les deux championnats tient notamment dans la tenue des courses sprints, qui font partie du programme immuable des week-ends en MotoGP depuis trois ans alors qu’elles sont limitées à quelques rendez-vous par an en F1. Cela fait dont un total de 44 départs à prendre au cours de la saison pour les pilotes des Grands Prix moto, avec un impact non négligeable sur l’intensité de leur année et leur fatigue générale, tant physique que mentale.
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Le championnat a cherché à répondre à ce constat en supprimant les séries de trois épreuves sans pause. Carlos Ezpeleta est allé plus loin, en déclarant en marge du GP d’Indonésie, le week-end dernier, que le MotoGP n’alourdirait pas son calendrier dans les années à venir. Le nombre de 22 Grands Prix par an est, selon le directeur sportif de Dorna Sports, le bon équilibre autour duquel le championnat va désormais opérer.
“Nous n’avons absolument aucune intention d’aller au-delà de 22 courses”, a-t-il en effet confié à TNT Sport.
Le calendrier MotoGP 2026 s’est inscrit dans la continuité et a été salué lors de son annonce, cet été, bien qu’il s’étende de fin février à fin novembre et réduise la plage dédiée aux essais d’avant-saison. Il ne comporte donc pas plus de deux Grands Prix sans pause. Et si le championnat fait certes la part belle au continent européen, lequel accueille 14 Grands Prix, il touche aussi l’Amérique et l’Asie, en passant par l’Océanie et le Moyen-Orient, avec un mélange d’épreuves historiques et de territoires plus récents.
Moto2 et Moto3 seront là tous les week-ends
Par ailleurs, après avoir déjà répondu fermement aux rumeurs circulant sur l’avenir des championnats Moto2 et Moto3, en réaction aux changements initiés par Liberty Media, Carlos Ezpeleta a réitéré que ces deux séries demeureront une partie intégrante de l’écosystème des Grands Prix moto.
Il affirme que les Grands Prix continueront d’inclure les trois catégories chaque week-end, entretenant donc une différence notable avec la manière dont fonctionnent les championnats de F2 et de F3 par rapport à la F1.

Il n’est pas envisagé de faire des week-ends sans les championnats Moto2 et Moto3.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Dans toutes les discussions que nous avons eues avec elles, les équipes de Moto2 et Moto3 ont toujours dit qu’il était essentiel pour elles d’être présentes à chaque événement, et nous n’aurons jamais de volonté proactive de ne pas les inclure lors d’un événement”, a déclaré Carlos Ezpeleta.
“Ce serait une autre histoire si les équipes Moto3 et Moto2 venaient nous dire : ‘Nous ne pouvons plus faire 22 courses’. Alors la discussion changerait, mais nous essaierions malgré tout de les aider à rester à tous les événements. Mais en aucun cas, ce n’est notre objectif qu’elles ne soient pas avec nous à chaque événement.”
La dernière année où le calendrier MotoGP a intégré volontairement une épreuve n’accueillant que la catégorie MotoGP est 2013, avant la sortie de Laguna Seca du programme. Ce sont des questions de sécurité qui justifiaient à l’époque que les petites cylindrées ne roulent pas sur le circuit californien. Depuis, un seul Grand Prix n’a pas été en mesure de réunir les trois catégories, et ce fut celui du Qatar en 2020, lorsque l’explosion du Covid a empêché les équipes MotoGP de rejoindre celles des championnat Moto2 et Moto3, déjà sur place et en capacité de maintenir leur Grand Prix.
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