Nom de l’auteur/autrice :Fabien Gaillard

Moto GP

Honda va remplacer Marini par Nakagami au GP d’Italie

Pour le Grand Prix d’Italie, prochaine épreuve du championnat du monde moto, qui se déroulera du 20 au 22 juin sur le circuit du Mugello, Motorsport.com est en mesure de révéler que Honda va remplacer Luca Marini, toujours forfait en raison d’importantes blessures, par Takaaki Nakagami.
Marini a chuté lourdement fin mai lors d’un test en vue des 8 Heures de Suzuka, un accident lors duquel il a subi de nombreuses blessures. Honda avait ainsi révélé que son pilote avait souffert d’une luxation de la hanche gauche, de lésions ligamentaires au genou gauche, de fractures au sternum et à la clavicule gauche, ainsi que d’un pneumothorax du côté droit, promettant donc une longue convalescence au natif d’Urbino.
Lors du Grand Prix d’Aragón, l’épreuve directement après cette chute, Honda avait fait le choix, comme le lui permet la réglementation, de ne pas remplacer l’Italien au guidon de la RC213V et de n’aligner que Joan Mir. Toutefois, pour le Mugello, il lui faut engager un remplaçant, et cette tâche reviendra donc à son pilote essayeur Takaaki Nakagami, même si ce dernier n’est pas encore officiellement inscrit sur la liste des engagés.
Le Japonais, qui s’est retiré de la catégorie en tant que pilote à plein temps en fin de saison 2024 après plusieurs saisons chez le team satellite LCR, a débuté ce nouveau chapitre de sa carrière cette année au sein du HRC. En dépit de son rôle, il a déjà disputé une course en tant que wild-card lors du GP de France, signant au passage une très belle sixième position dans des conditions difficiles.
Honda dispose cette année de trois pilotes d’essais : Nakagami, Aleix Espargaró (engagé en wild-card à Jerez et Silverstone) et Stefan Bradl, ce dernier se concentrant uniquement sur les tests de fiabilité. Si l’indisponibilité de Marini venait à durer, comme cela est attendu, Espargaró pourrait lui aussi être sollicité.
Avec German Garcia Casanova
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Fabien Gaillard

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Takaaki Nakagami

Luca Marini

Honda HRC

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La belle série de Zarco a connu une fin abrupte en Aragón

Johann Zarco était au septième ciel depuis quelques semaines, après sa victoire au Grand Prix de France et sa deuxième place au GP de Grande-Bretagne. Le week-end sur le MotorLand Aragón lui aura fait retoucher terre, au propre comme au figuré, avec une épreuve à zéro points et une chute lors de la course de ce dimanche comme conclusion.
Une conclusion d’autant plus abrupte que le Français estimait avoir finalement réussi à faire, ce dimanche, le step qu’il attendait hier au niveau des réglages de sa Honda. “Dommage”, a-t-il d’abord déclaré. “Il y a une partie positive d’avoir retrouvé le rythme du top 10. […] Hier, on n’y était clairement pas. On a fait des changements ce matin et on a continué dans cette direction pour la course, parce que c’était des gros changements. Mais en sensations, ça n’apportait pas [énormément de changement]. C’est pour ça qu’on a continué dans ce sens-là ; au moins, on a permis de retrouver un peu plus de performance. On va dire que c’est la partie positive.”
Interrogé sur les changements à l’origine de ce mieux,  Zarco a répondu : “Ce sont des questions de réglages, ce sont différents équilibres de moto. Je peux presque piloter avec beaucoup de différents équilibres, mais clairement comme tout est très sensible, parfois une base est bonne mais quand la piste est très différente, il faut faire quelque chose d’autre. C’est tout, je ne peux pas être plus précis mais c’est beaucoup une question de set-up et de feedback pour le pilote.”

Dommage de faire [ces changements] trop tard.

“Nous savons que ces réglages [d’Aragón], je peux les utiliser dans certains cas et que je peux utiliser d’autres réglages – il y a eu de bonnes évolutions à Jerez, au Mans et à Silverstone –, donc on verra comment ça sera au Mugello. Mais, au moins… Ça fait de grosses différences sur la moto, et parfois on a peur de faire de si gros changements. Mais avec l’équipe, on se connaît mieux désormais et ils commencent à comprendre également que, même si on fait de gros changements, je vais immédiatement m’adapter car je connais ma moto. Ça peut ouvrir de nouvelles portes pour la prochaine fois.”
“Dommage de faire [ces changements] trop tard”, a-t-il regretté. “Moi, je pense que c’était un cap qu’il était possible de passer entre vendredi et samedi. On l’a fait seulement pour dimanche. Du coup, en course, je sens qu’il y a cette gestion à faire, j’essaie de ne pas trop patiner… De toute façon, que je patine ou pas, je ne gagnais pas trop en vitesse. [Je me suis] dit ‘ça devrait progresser pendant la course’.”
Une chute liée à une température trop haute du pneu

Jack Miller, Pramac Racing, Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Une progression tuée dans l’œuf quand le pilote LCR a donc chuté au virage 12 du dixième tour : “Le premier qui a du mal en grip, c’est [Jack] Miller. Je voyais que [Fabio] Quartararo commençait peut-être à souffrir un peu. Du coup, je me suis dit ‘ça peut remonter’, mais à mon avis je me suis fait surprendre par cette température de pneu avant, en étant proche de Miller ; il n’était pas facile à doubler. [Je suis] arrivé un peu vite sur le [virage] 12 et je tombe. Dommage.”
Sans cette chute, Zarco a le sentiment que la seconde partie de course aurait pu lui être favorable. “Si les vibrations n’avaient pas augmenté, oui. Après, en regardant, [il est] possible qu’on avait atteint le moment le plus chaud du pneu et c’est à ce moment-là que ça peut vibrer, du coup il aurait pu descendre un peu en température, peut-être une fois que j’aurais passé Miller… Avoir un peu plus d’air, ça aurait aidé mais c’est là où, si je ne pense qu’en pilote, j’aurais dû être un poil plus patient. Après, il ne faut pas être trop patient car sinon tu ne [les] rattrapes plus mais certainement, en voyant le rythme des autres pilotes, vu mon style ça aurait pu faire beaucoup de tours en 1’47″5, 1’47″4, 1’47″3, et ça m’aurait fait une super course entre [Joan] Mir et [Marco] Bezzecchi, je pense.”
La course de Mir justement, qui a terminé septième, son meilleur résultat personnel depuis 2023, est une source d’encouragement pour Zarco : “Clairement. Il a fait une très belle course. Je pense qu’il a un style assez particulier qui, peut-être des fois, lui joue des tours sur beaucoup d’autres courses. Mais ici, c’est intéressant de voir que ça a bien fonctionné. Il a bien maintenu le rythme, il était super rapide, donc ouais, on sent que la Honda peut faire des choses bien.”
“Mais après, moi, comme je commence à bien la connaître, quand je sens que ça ne veut pas, j’essaie de le dire à l’équipe mais on n’arrive pas à débloquer assez vite la situation. Mais [je suis] content de voir quand même que, presque quand ça ne va pas, ce n’est pas que dans ma tête, parce qu’il y avait vraiment une limite physique sur la chute aujourd’hui. ”
Même si sa belle série a pris fin, Zarco préfère s’en servir comme d’un moyen d’atténuer le GP difficile qu’il vient de vivre : “Clairement, les bons résultats des semaines écoulées aident beaucoup à accepter ce mauvais week-end, les zéro points de ce week-end. Je voulais récolter au moins trois points pour arriver à 100 points [au championnat] [rires], mais pas encore. Ça sera pour la prochaine fois.”
“Mais voilà, le seul bémol, et ça ce sont des choses qu’on peut encore améliorer dans l’équipe, c’est de trouver ce genre de solution le dimanche [seulement]. C’était vraiment entre vendredi et samedi qu’il aurait fallu passer le cap.”
Propos recueillis par Alberto Gomez
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Fabien Gaillard

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Johann Zarco

Team LCR

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Quartararo a conclu un GP “catastrophique” et à “oublier” par une chute

Il ne s’attendait pas à grand-chose, mais a quand même été déçu ! Cette célèbre phrase ne pourrait sans doute pas mieux résumer l’état d’esprit dans lequel se trouvait Fabio Quartararo ce dimanche après la course du Grand Prix d’Aragón. Le Français, parti neuvième sur la grille, était au dixième rang quand il a chuté au premier virage du 13e tour, connaissant ainsi son troisième abandon en autant de GP et une conclusion décevante à un week-end au terme duquel il peine à trouver du positif. 
“Content d’avoir terminé un week-end aussi catastrophique”, a-t-il ainsi lancé au micro de Canal+. “Mais sincèrement c’était un peu un week-end où on n’a pas trop compris les problèmes qu’on avait. Ça peut arriver, mais surtout passer de trois GP où on était vraiment beaucoup mieux et repartir sur une base comme ça, ça a été compliqué. On va repartir au Mugello avec les mêmes réglages que Silverstone et on essaiera de travailler dans une meilleure situation.”
En effet, même si les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes suscitées en course, Quartararo restait sur trois pole positions consécutives avant l’arrivée à Aragón, signe d’une vraie progression pour Yamaha. Si cette piste n’a jamais été la tasse de thé du duo qu’il forme avec sa Yamaha, même à l’époque où il jouait les premiers rôles, ce qui chafouine le plus le champion du monde 2021 est de s’être encore retrouvé aux prises avec du chattering, à savoir des vibrations, sur l’arrière, que le pneu medium utilisé ce dimanche n’a pas réussi à atténuer.

C’est vraiment une situation bizarre.

Aussi, au moment d’expliquer sa chute, il raconte : “La même chose qu’hier, du chattering à l’arrière, des blocages à l’avant, pas de grip et… Le grip s’améliorait de tour en tour avec [le dépôt de] gomme mais la vibration était vraiment très, très mauvaise et je ne pouvais pas piloter. En poussant juste un peu, on a perdu l’avant.”
Une situation d’autant plus difficile que la journée de samedi, en dépit de l’apparition du phénomène avec le pneu tendre lors du sprint, avait marqué un vrai mieux par rapport au vendredi. “C’est très étrange car quand nous faisons des runs courts ou de cinq tours, sur quatre tours ça va bien, mais après cinq ou six tours, la moto prend beaucoup de vibrations, de plus en plus petit à petit…”
“Ça vient d’autre chose [que de l’électronique], on ne sait pas vraiment pourquoi. Avec le tendre, ça arrive parfois et avec le medium on ne s’attendait pas du tout à connaître ça en course, et ça a pourtant été le cas. C’est vraiment étrange, ce n’est jamais vraiment arrivé deux fois de suite et on doit comprendre pourquoi. C’est vraiment une situation bizarre.”
Yamaha doit “tout oublier” du GP d’Aragón

Marco Bezzecchi, Aprilia Racing, Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Après avoir tiré le constat que Yamaha avait été “la moins bonne” des structures d’usine sur le rythme de course, Quartararo estime qu’il ne faut de toute façon pas tirer trop de conclusions sur un week-end aussi atypique par rapport à ce que connaît en général son équipe. “Pour moi, nous avons juste appris des petites choses avec l’électronique mais sur le reste, je pense que c’est un week-end où on peut tout oublier car on pourrait plus se perdre qu’en tirer profit.”
Reste que Quartararo ne cache pas qu’il attendait le dénouement du week-end comme un juge de paix des progrès déjà faits et restants à faire pour la marque aux trois diapasons. Et le constat est “très mauvais” selon ses propres mots. “Pour moi, ce GP était un peu celui où on pouvait voir notre vrai potentiel et on peut voir où on se situe.”

C’était l’un des circuits où il était important de voir un petit peu notre potentiel et c’était très mauvais.

“Sur certaines pistes, nous sommes mieux, sur certaines, moins bien, mais c’était l’un des circuits où il était important de voir un petit peu notre potentiel et c’était très mauvais. Je pense donc qu’il faut qu’on progresse beaucoup. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais le Mugello et Assen sont des circuits sur lesquels on peut être bien plus rapides.”
“Je n’attendais rien de ce Grand Prix mais je ne m’attendais pas à avoir ce genre de problèmes”, a-t-il conclu pour Canal+. “C’est assez délicat et bizarre de ressentir ce qu’on a eu durant cette course donc… C’est très compliqué de partir sur un feeling qui a été aussi mauvais.”
Propos recueillis par Alberto Gomez
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Fabien Gaillard

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Quartararo pas mécontent du sprint malgré des vibrations “étranges”

Après un excellent départ depuis la neuvième place sur la grille lors du sprint, Fabio Quartararo a occupé la sixième place pendant une moitié de course. Las, il a finalement commencé à dégringoler dans la hiérarchie, principalement victime d’une oscillation particulièrement prononcée au niveau du pneu arrière qui l’a handicapé à partir de la deuxième boucle.
“Sincèrement, je ne m’attendais pas à aller aussi bien dans les premiers tours”, a-t-il expliqué sur Canal+. “On a eu énormément de chattering sur l’arrière dès le deuxième tour, on n’a pas compris pourquoi. Sinon le feeling était meilleur que prévu. Après, on a fait des erreurs, on poussait un petit peu trop, mais je pense que la sensation qu’on avait aujourd’hui était même mieux qu’en qualifs. Sauf que voilà, le chatter qu’on avait était vraiment bizarre.”
“Malheureusement je ne pouvais pas attaquer”, a-t-il ajouté pour la presse internationale. “À chaque tour, c’était de pire en pire. Honnêtement, je ne sais pas comment j’ai réussi à faire 1’47″9 dans le dernier tour parce que la moto était impilotable en raison de ce truc à l’arrière.”
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“Oui [c’était une surprise], parce que nous n’en avons jamais vraiment eu – un tout petit peu – mais aujourd’hui c’était énorme. Je ne me serais jamais attendu à en avoir autant, mais malheureusement c’était le cas. C’était vraiment, vraiment étrange et j’espère que ça ne sera pas le cas demain.”
Concernant sa course, l’un des moments chauds aura été à mi-course quand, après avoir déjà cédé face à Fabio di Giannantonio, Quartararo a été attaqué par Maverick Viñales. Dans leur passe d’armes, le Français a choisi de passer hors piste pour éviter un contact. Il explique : “J’étais à quelques centimètres de la roue. C’était un petit peu comme ce qui s’est passé avec Marc [Márquez] et moi à Jerez : quand deux motos se rapprochent, ça fait de l’air et on va tous les deux au large.”
“Je voulais recroiser, mais clairement j’allais plus rentrer dans sa moto que dépasser, donc j’ai préféré couper au lieu de vraiment le pousser ou faire quelque chose d’étrange [juste] pour la septième place.”
Les problèmes de la veille ont été réglés par Yamaha

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En dépit de ces oscillations qui ont pris le pilote Yamaha par surprise, la journée a marqué un net mieux par rapport à la veille, où Quartararo n’affichait pas vraiment son optimisme face à des difficultés qu’il pensait ne pas voir être résolues. Finalement, les choses ont été réglées : “C’était difficile de ne pas progresser”, a-t-il lâché.

Hier, c’était dangereux de piloter la moto telle qu’elle était.

“Hier, c’était dangereux de piloter la moto telle qu’elle était. Aujourd’hui, c’était bien mieux, nous travaillons bien et le travail que nous faisons ici est vraiment important parce que ce qui s’est passé ici est un peu arrivé sur certains circuits, comme à Misano ou en Australie. C’est donc une bonne chose et je pense que, même si parfois c’est plus difficile, on apprend toujours.”
Sur quoi a-t-il travaillé pour améliorer la situation ? “L’électronique. Cette année, je ressens à quel point c’est important parce que ça change totalement mon style de pilotage au niveau de l’accélérateur et les réglages. Et dès que tu changes quelque chose, tu peux vraiment ressentir une différence. Je ne me serais jamais attendu à progresser autant via l’électronique.”
Même s’il envisageait d’utiliser le medium pour le sprint de ce samedi, en raison des nombreux décrochages de grip connus hier avec cette gomme, Quartararo s’est finalement rangé au choix de la majorité en disputant les 11 tours avec le sprint. “En fin de compte beaucoup des gens rapides aujourd’hui ont utilisé le tendre. Pramac a utilisé le medium, donc c’est OK. Avoir aussi les informations avec le tendre est une bonne chose, mais aujourd’hui il était nécessaire d’essayer quelque chose avec le tendre, même si je ne me sentais pas si bien avec. Mais, clairement, demain ce sera le medium [pour la course].”
Justement, au sujet de la course, qu’en espère-t-il ? “Je pense que, de façon réaliste, demain on peut finir entre la septième et la neuvième place. Bien sûr, j’espère mieux mais je ne vais pas dire que je veux me battre pour le podium parce que nous n’avons clairement pas le rythme pour. Entre septième et neuvième, on pourra être assez satisfaits.”
“Les KTM, durant tout le week-end, ont eu un meilleur rythme que nous, donc voilà, faire entre sept et dix c’est un très bon résultat – malheureusement”, a-t-il ajouté devant les médias français.
Avec German Garcia Casanova
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Fabien Gaillard

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Fabio Quartararo

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Qualifs – Marc Márquez en pole, avec le record évidemment !

En s’emparant du nouveau record du MotorLand Aragón, Marc Márquez a signé la pole position du GP d’Aragón 2025 de MotoGP, devant son frère Álex et Franco Morbidelli. Aucun Français n’a réussi à se qualifier dans le top 8.
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Q1 – Di Giannantonio et Quartararo passent l’écueil
Alors qu’il était l’un des favoris au passage en Q2 au vu de ses performances, Marco Bezzecchi chutait en début de séance au virage 3, perdant son Aprilia sur la reprise de gaz. Indemne, l’Italien allait rejoindre le paddock au pas de course pour utiliser sa deuxième moto. La plupart des chronos compétitifs signés par les pilotes étaient alors annulés pour passage dans la zone sous drapeau jaune.
 
C’est donc Fabio Quartararo qui inscrivait le premier chrono représentatif, en 1’47″078 ; en passe d’améliorer sur son tour suivant, il commettait malheureusement une erreur dans le dernier virage et devait l’avorter. Le Français restait toutefois aux commandes au terme de ce premier run, 0″021 devant Fabio di Giannantonio et 0″073 devant son équipier Álex Rins. Bezzecchi, qui repartait avec sa seconde moto, allait vite revenir dans les stands, visiblement insatisfait de cette machine. Le temps de travailler dessus, l’Italien ressortait pour une seule tentative.
Dans l’ultime run de cette première partie des qualifications, Quartararo allait signer 1’46″631, mais Raúl Fernández sortait alors du bois pour se rapprocher à 0″080 alors que Jack Miller n’accusait que 0″106 de débours. Di Giannantonio allait mettre tout le monde d’accord en se positionnant en tête, 21 millièmes devant le Français. Les deux hommes allaient se qualifier en Q2, Bezzecchi ne pouvant faire mieux que l’avant-dernier temps sur son unique tour ; il s’élancera 20e, sa pire qualification depuis 2022.
GP d’Aragón MotoGP – Q1

Q2 – Marc Márquez, évidemment !
Dès son premier tour chronométré, Marc Márquez passait sous la barre des 1’46, avec un 1’45″986 le rapprochant à moins de deux dixièmes du record de la piste. Derrière lui, au prix d’un deuxième tour lancé, c’est son frère Álex qui se montrait le plus proche, à 0″221, devant Pedro Acosta à 0″335. Tous les autres, à commencer par Brad Binder, était repoussés à une demi-seconde. Pecco Bagnaia était bon dernier des pilotes avec un temps, à 1,2 seconde.
Sur le deuxième run, la situation allait s’améliorer pour le double champion du monde avec un temps de 1’46″340. En amélioration, Marc Márquez allait devoir abandonner la première tentative de cet ultime run sur une erreur et c’est Álex qui en profitait pour se hisser aux commandes, avec 0″022 d’avance sur son aîné. Franco Morbidelli s’intercalait, à 0″020.
Mais Marc n’avait pas dit son dernier mot et allait signer – malgré une petite frayeur – 1’45″704 pour battre ses rivaux et le record de la piste, s’emparant autoritairement de la pole position, avec 0″260 d’avance sur son frère et 0″280 sur Morbidelli. Bagnaia, finalement quatrième, était repoussé à six dixièmes, alors que les Français, Quartararo et Johann Zarco, devaient se contenter des neuvième et 12e positions, du côté sale de la piste pour le départ. Beau tir groupé des trois KTM, positionnées aux cinquième, sixième et huitième places.
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GP d’Aragón MotoGP – Q2

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Zarco s’est “arraché” sur un seul tour pour réussir à se hisser en Q2

Après une première séance et une partie de seconde discrètes, Johann Zarco est sorti du bois au moment idéal lors des Essais pour assurer une place dans le top 10 et ainsi s’épargner un passage en Q1. Une bonne chose de faite pour le pilote LCR qui se félicite d’avoir su outrepasser des sensations pas forcément optimales pour parvenir à tout jouer sur une ultime tentative.
“Content de la Q2”, a-t-il d’abord expliqué au sortir de la séance. “Ce matin, j’étais plutôt bien. Par contre, cet aprèm c’était pire, et ça, ça a été très difficile parce que je sens que je pourrais mieux piloter la moto mais on enchaîne les virages et tout s’enchaîne de pire en pire. C’était difficile. Avec les pneus neufs, je sens que sur au moins un tour, je peux gérer la moto et m’arracher pour faire quelque chose, et c’est ce que j’ai fait sur le dernier pneu.”
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“Je n’étais pas très optimiste, parce que les sensations ne sont pas très bonnes. Maintenant que j’arrive à mieux utiliser la moto, j’espère pouvoir mieux expliquer ce qui ne va pas. Il faut aussi prendre en exemple les difficultés de [Fabio] Quartararo : on peut se douter de comment est la Yam’, du coup pourquoi elle a autant de mal ? Ça peut donner des directions de réglages pour mieux gérer ici. Tout est lié au grip, au grip de la piste – avant, arrière, ce n’est pas que du grip arrière – et cet aprèm, il faisait tellement chaud… Ce n’est pas dur physiquement, mais tu sens que tu ne peux pas te fier à la moto et ça, c’est délicat.”
“J’ai le sentiment qu’il y a de bonnes choses des autres motos que l’on peut utiliser ; c’est juste qu’on ne peut pas les répéter”, a-t-il ajouté, notamment en référence à ce qu’accomplit Marc Márquez au guidon de sa Ducati. “Je suis content de connaître ma moto et avec seulement un tour, j’ai utilisé le pneu neuf et je me suis qualifié. Donc ça veut dire que je sais comment faire, désormais il faut que je le fasse plus facilement pour le répéter et être fort en course.”
Zarco salue l’apport du nouveau moteur Honda

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Lluis Gene / AFP via Getty Images

Interrogé sur le faible nombre de chutes dans cette journée de vendredi, sur une piste pourtant notoirement connue pour son adhérence limitée, Zarco de déclarer : “Je pense que c’est parce que ça prévient plus, donc on dit que ça glisse mais en fait, dès qu’on veut attaquer en mode ‘normal’ – bwap ! – on fait une glissade. Mais, du coup, on est prévenus et après on n’ose plus y aller. C’est pour ça, je pense, qu’il y a moins de chutes.” Puis il a ajouté : “On se plaint tous du grip mais il n’y a pas de chutes.”
“Mais, sur ce manque de grip, je ne sais pas où nous en sommes par rapport aux autres. Joan Mir se plaint toujours beaucoup du grip à l’arrière, mais ici c’est général, parce que même à l’avant vous sentez de la glisse. C’est pourquoi je pense qu’en matière de talent de pilotage, il y a beaucoup à trouver, car Márquez le prouve.”
“Je retiens le positif aujourd’hui et j’espère que nous réfléchirons comme il faut ce soir pour faire un step demain. Mais, comme je l’ai dit : même si nous faisons un step demain, avec la piste fraîche du matin, les choses vont marcher, c’est sûr. Qu’importe la moto que vous aurez, les choses fonctionneront ; là où il faudra que ça fonctionne, c’est dans l’après-midi pour la distance de course.”
Zarco a aussi salué l’apport du nouveau moteur Honda, qu’il utilise depuis le GP de Grande-Bretagne et que les pilotes Honda officiels ont depuis Le Mans : “Vraiment, ce nouveau moteur rend la moto meilleure – elle se ralentit mieux – et je pense qu’on a toujours une bonne utilisation de la moto sur les gaz.”
De là à envisager un troisième podium consécutif ? “Inch’Allah, ça serait bien”, a-t-il répondu avec le sourire.
Propos recueillis par German Garcia Casanova
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Fabien Gaillard

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Johann Zarco

Team LCR

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Moto GP

Quartararo ne comprend pas ses difficultés et ne croit pas que Yamaha les résoudra

L’agacement, c’est très certainement ce qui résumait au mieux l’impression que laissait Fabio Quartararo à la fin des Essais ce vendredi au Grand Prix d’Aragón, le champion du monde 2021 ayant à de nombreuses reprises manifesté son énervement en frappant du poing sur le réservoir de sa Yamaha après une soudaine perte de contrôle de sa moto à la sortie de certains virages.
Au final, alors qu’il sort de trois pole positions consécutives, Quartararo n’a signé que la 18e marque de la seconde séance du jour. Pire encore, plus à froid, c’est l’incompréhension qui domine : il peine tout bonnement à mettre des mots sur les raisons derrière les multiples décrochages de sa machine une fois le pneu tendre chaussé à l’arrière.
“On a presque fait la pole position [rires] en partant de l’arrière…”, a-t-il d’abord plaisanté devant les médias internationaux, après avoir eu le temps d’évacuer un peu de frustration. “Mais oui, journée très, très difficile et surtout avec le pneu tendre. On ne comprend pas ce qui se passe vraiment avec l’électronique et ces choses-là.”
 
“En vrai, on ne sait pas pourquoi on a eu autant de difficultés avec l’arrière”, a-t-il ajouté en français. “Le medium, il n’y avait pas de performance niveau grip, mais le tendre on avait vraiment des moments qui étaient très agressifs et c’était incompréhensible. Mais voilà, je n’ai pas trop de mots pour décrire la journée. Clairement, on n’arrivait pas à conduire, on faisait des erreurs parce qu’on voulait pousser dans des endroits où la moto était bien, mais je perdais l’avant… C’est assez compliqué.”
“La moto fait ça sans aucune raison. Le problème, c’est que vous ne savez jamais quand vous y attendre. Dans notre cas, ce n’est pas idéal quand vous êtes sur une moto complètement sur l’angle et que vous ne savez jamais si vous allez la perdre sur le vibreur ou à la sortie. Et je n’ai fini aucun tour [d’attaque] ; les tours que j’ai faits, je n’ai fait que couper et faire des erreurs. Mais, oui, il va falloir que l’on trouve une solution.”
Quartararo doute qu’une solution soit trouvée

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Lluis Gene / AFP via Getty Images

Une solution qui ne passera visiblement pas, selon Quartararo, par un changement au niveau des réglages : “Non, le set-up est bon. Il faut que l’on comprenne juste… Quand on change de gomme, cela change totalement notre moto et notre électronique devient fou. Le set-up de la moto est super. […] L’électronique doit bien entendu changer mais… Ça n’a pas été la journée la plus simple, mais les ingénieurs doivent désormais comprendre pourquoi j’ai ces moments où je perds complètement le contrôle. ”
Et une réponse qui ne vient apparemment pas non plus du niveau de grip du tracé : “Pour moi, [l’adhérence] n’était pas si mauvaise. Bien sûr, ce n’est pas le meilleur grip que l’on peut espérer, mais je pense que notre problème n’est pas vraiment lié au grip. Dans mon cas – les autres Yamaha je ne sais pas –, la situation dans laquelle on se trouve actuellement n’est pas vraiment liée au grip, donc ce n’est pas si mal. Mais on dirait que nos difficultés sont liées au composé [tendre], c’est vraiment étrange.”
“Ça peut venir de la gomme. Ça nous l’a déjà fait sur d’autres circuits : à Misano, à Phillip Island… Mais la raison pour laquelle ça nous le fait… Parce qu’on est les seuls ; en tout cas, dans mon cas à moi, je suis le seul.”

Le souci, c’est que je ne crois pas vraiment qu’on va résoudre ce problème.

Dans ces conditions, l’optimisme n’est pas forcément au rendez-vous quand il lui est demandé si, une fois ce problème éventuellement réglé, il est en capacité de produire un bon tour : “Sans ce problème, on peut rentrer en Q2. Mais là, le souci, c’est que je ne crois pas vraiment qu’on va résoudre ce problème, et j’aimerais bien savoir pourquoi ça me le fait. Parce que ça fait des années que, souvent, on a cette chose-là mais pas autant qu’aujourd’hui.”
Pour le moment, la situation est telle que Quartararo envisage tout bonnement de se passer du pneu tendre pour la suite de l’épreuve : “Vous savez, pour mon dernier time attack, je voulais mettre le medium, mais on n’en avait pas. Clairement, c’est vraiment compliqué de piloter la moto et quand vous ne savez pas à quoi vous attendre, c’est le pire. C’est pourquoi je voulais repasser au medium. Mais, je pense que même le sprint, si nous avons toujours le même problème demain, je le ferai avec le medium.”
Propos recueillis par German Garcia Casanova
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Fabio Quartararo

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Moto GP

Essais – Marc Márquez facile, Fabio Quartararo pas qualifié en Q2

Le premier temps fort du Grand Prix d’Aragón, avec la séance d’Essais déterminante pour attribuer les dix premières places disponibles en Q2, débutait de nouveau sous un ciel bleu, avec 31°C dans l’air et 48°C sur la piste.
Le début de séance a vu des stratégies différentes en matière de pneus utilisés. Quelques pilotes utilisaient d’entrée un pneu tendre à l’arrière, pendant que la majorité du peloton démarrait avec une monte plus conservatrice, à savoir le medium. Marco Bezzecchi (Aprilia), armé d’un medium usé à l’arrière, a un temps tenu la première position, avant d’être détrôné à la fin de ce premier run par Marc Márquez (Ducati), avec un medium neuf pour sa part et un chrono de 1’47″370, 0″272 devant l’Italien et 0″358 devant Maverick Viñales (KTM Tech3), le mieux placé des pilotes avec un pneu tendre.
Au terme du premier quart d’heure de roulage, outre ces trois pilotes, le top 10 était composé d’Álex Márquez, Pecco Bagnaia, Pedro Acosta, Jack Miller, Fermín Aldeguer, Brad Binder et Fabio di Giannantonio. Les Français restaient en retrait, avec Fabio Quartararo – visiblement agacé après son premier relais – 12e et Johann Zarco 14e.
 
Dans un cœur de séance principalement consacré au roulage sur des gommes usées pour simuler les relais de course, le top 10 allait évoluer au gré des quelques améliorations. Alors que Quartararo se faisait plusieurs chaleurs – et ne masquait de nouveau pas son énervement en tapant sur le réservoir de sa Yamaha – et qu’une des Ducati de Franco Morbidelli dégageait un petit panache de fumée au niveau de l’échappement, Marc Márquez impressionnait encore et toujours à mi-séance en améliorant la référence avec des pneus mediums comptant une douzaine de tours, signant 1’47″212. Bagnaia, dans les mêmes conditions, progressait également mais demeurait à une demi-seconde de son équipier.
Avant le début des ultimes time attacks, Marc Márquez, Acosta, Viñales, Bezzecchi, Bagnaia, Aldeguer, Mir, Álex Márquez, Miller et Morbidelli constituaient un top 10 plus que jamais provisoire.
Quartararo trop loin du compte

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Les pneus tendres neufs étaient de sortie pour tous les pilotes à l’entame du dernier quart d’heure de roulage, sur une piste plus chaude que jamais, à 51°C. Sans grande surprise, Marc Márquez ne tardait pas à fixer un temps canon de 1’46″397 – qui n’allait d’ailleurs pas être dépassé –, repoussant Álex à une demi-seconde et Acosta à sept dixièmes. Bagnaia, clairement pas à l’aise au guidon de la Ducati, était le dernier pilote qualifié directement pour la Q2, juste derrière Zarco, à huit minutes de la fin.
Dans les tous derniers instants, pendant que Marc Márquez se contentait de conserver son pneu tendre usé, tous les autres se relançaient avec un tendre neuf. À ce petit jeu, Álex Márquez effectuait un rapproché à deux dixièmes de son frère pendant que Zarco progressait encore dans la hiérarchie pour assurer sa place en Q2. En revanche, du côté de Quartararo, la situation allait demeurer trop compliquée pour parvenir à terminer dans le top 10, avec une 18e place douloureuse suite à une ultime tentative avortée.
Aucune Yamaha et aucune Aprilia ne figurait d’ailleurs dans les qualifiés directs, alors que KTM y plaçait trois machines pour la première fois depuis le GP de Catalogne 2024.
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 GP d’Aragón MotoGP – Essais

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Fabien Gaillard

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Regardez le GP de France MotoGP en live vidéo !

Grâce à Canal+, qui diffuse la course en clair, nous proposons aux résidents sur le territoire français de suivre en direct vidéo sur Motorsport.com le Grand Prix de France MotoGP, sixième manche de la saison 2025 du championnat du monde de vitesse moto, disputé sur le Circuit Bugatti du Mans.
Lors des qualifications, Fabio Quartararo a encore créé la sensation en signant la pole position devant Marc Márquez et Álex Márquez. Toutefois, lors du sprint, le Français n’a pas pu contenir les Ducati et l’ainé des frères Marquez s’est offert son sixième succès d’affilé dans l’exercice, devant Álex et le surprenant Fermín Aldeguer.
Lire aussi :

Pour la course, après ses deux chutes coûteuses d’Austin et de Jerez, Marc Márquez est très attendu, lui qui a repris les commandes du championnat du monde ce samedi, et qui est vu comme le grand favori. Cependant, devant son public et habillé d’un casque et d’une combinaison spéciaux, Quartararo pourra espérer briller et peut-être déjouer les pronostics.

La livrée spéciale de Fabio Quartararo pour le GP de France.
Photo de: Yamaha

Diffuseur officiel du MotoGP en France, le groupe Canal+ retransmet cette épreuve hexagonale en clair et nous vous proposons la vidéo en direct. Attention, cette retransmission se limite au territoire français, aussi Motorsport.com proposera en parallèle son live texte, comme depuis le début du week-end manceau.
Le départ du Grand Prix de France sera donné à 14 heures, mais le clair débutera sur Canal+ dès 13h15 avec l’émission “La Grille Moto”.
Bien entendu, restez connectés sur Motorsport.com par la suite pour ne rien manquer des actualités et des réactions autour de cette journée de MotoGP au Mans.
 
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Fabien Gaillard

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Zarco n’a jamais été à l’aise à Jerez mais “ça aurait pu être pire”

Après avoir sauvé les meubles en se hissant en Q2 malgré un déficit de confiance et après être tombé lors du sprint, Johann Zarco a terminé la course de dimanche au Grand Prix d’Espagne à la porte du top 10, inscrivant les cinq points de sa 11e position finale.
La course du pilote LCR Honda avait pourtant idéalement débuté puisqu’il était passé de la dixième place sur la grille à la sixième en l’espace de quelques virages. Il venait en réalité de vivre le meilleur moment de sa course puisqu’il allait dégringoler dès la fin du deuxième tour à la 14e position. Après avoir gagné deux places grâce aux chutes de Marc Márquez et Fermín Aldeguer devant lui, il allait en reperdre à nouveau deux sur la piste, face à Luca Marini et Enea Bastianini. Finalement, le problème technique de Jack Miller ainsi que les accidents de Joan Mir et Franco Morbidelli allaient lui permettre de remonter au 11e rang.
Jamais durant l’épreuve andalouse le Français n’est parvenu à inverser la tendance du début de week-end, quand il s’est retrouvé au guidon d’une Honda ne lui offrant pas le niveau de confiance des GP précédents. “Le week-end a été dur”, a-t-il expliqué après la course. “Je savais que je pouvais rencontrer des problèmes ce week-end et j’apprécie ce challenge, parce que je m’attendais à en venir à bout mais ça n’a pas été le cas. De vendredi à samedi, nous avons eu encore plus de difficultés et ce dimanche, il était nécessaire de faire une sorte de remise à zéro. Je savais que je pouvais aller en course, faire de mon mieux et obtenir quelques points.”

C’était bien de voir d’autres pilotes avoir du mal et commettre des erreurs, parce que c’était la seule façon de gagner des positions.

“C’était l’objectif parce que la bonne confiance que j’avais obtenue sur la Honda, je n’ai pas pu l’appliquer sur ce circuit. Je ne pouvais pas jouer avec l’angle, [ou] avoir cette confiance avec l’avant. Normalement, depuis les premières courses, la moto me donne un très bon feedback au niveau de l’avant. Ici, c’était plus difficile. C’était bien de voir d’autres pilotes avoir du mal et commettre des erreurs, parce que c’était la seule façon de gagner des positions.”
“À la fin, Luca Marini a été très constant et il a très bien fermé la porte. Ça aurait été bien d’avoir au moins ce top 10, mais les cinq points de la 11e position, c’est mieux que rien. On verra ce que je peux encore apprendre de Jerez ; c’est une piste peut-être compliquée pour mon style de pilotage. Et avec toutes les évolutions que je fais en termes de pilotage, j’étais presque sûr que je pourrais également faire un pas en avant ici, mais ça n’a pas été le cas. Donc c’est le mauvais point du week-end, je n’ai pas remporté mon challenge personnel. Mais au moins, nous avons des points dans notre besace et on avance.”
Zarco avait “fait le plus dur” au départ

Après avoir brièvement pointé au sixième rang, Johann Zarco a dégringolé dans la hiérarchie.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Mais alors, d’où viennent ces difficultés si particulières au circuit de Jerez ? “Ce qui est difficile pour moi, ici, c’est que je ne peux pas me battre avec les autres pilotes. Je ne suis pas très bon en entrée de virage, et puis je glisse beaucoup. Tout le monde glisse beaucoup, mais j’aurais peut-être dû plus me plaindre de ce grip à l’arrière [auprès des ingénieurs]. J’ai essayé de travailler sur l’entrée de virage, mais j’ai peut-être trop mis de côté le contrôle du grip à l’arrière. Nous essayons de faire les choses de façon logique, ce qui n’a pas fonctionné ce week-end. C’est dur mais j’ai confiance dans l’équipe pour analyser la situation.”
“Moi, j’essaie toujours de faire ma part du travail pour progresser en tant que pilote. Nous avons dit que c’est une piste avec peu de grip, et oui j’ai eu du mal, mais j’ai également eu du mal par le passé ici. Mais sur les autres pistes où j’avais du mal, cette année j’ai pu trouver des points clés et devenir très bon, parce que – même ici – rester aux alentours du top 6 ou top 7 était vraiment possible, mais je n’y étais pas. C’est pourquoi je ne pouvais pas appliquer la bonne confiance que j’avais sur la moto et que j’ai fait un pas en arrière.”
“Comme je l’ai dit, ça aurait pu être pire et je suis heureux [du fait] que, même dans les moments difficiles, je savais pouvoir être constant et apporter quelque chose à l’équipe. Nous l’avons fait. […] Ce départ et ces deux premiers virages, je suis passé de dixième à sixième, c’était la meilleure chose de la course. À partir de là, je me suis dit ‘OK, maintenant la course commence’. Elle a démarré de la meilleure des façons, le plus dur était fait, mais la vitesse n’était pas là.”
Avec Germán Garcia Casanova
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Fabien Gaillard

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Johann Zarco

Team LCR

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Encore à terre en course, Marc Márquez relativise le “désastre” de sa chute

Comme à Austin – et finalement partout ailleurs depuis le début de saison –, Marc Márquez apparaissait comme le grand favori à la victoire ce dimanche à Jerez. Bien que battu pour la première fois de la saison en qualifications, il n’avait pas attendu très longtemps pour montrer son visage d’ogre samedi lors du sprint. Mais en course, c’est son autre visage, celui du pilote qui perd gros sur une chute inattendue, qui a surgi quand il a perdu l’avant de sa Ducati au virage 8 du troisième tour.
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Les choses avaient déjà pris une tournure très différente de la veille puisque, contrairement au sprint, Márquez a manqué son départ. Avant même l’extinction des feux, il s’y est repris à deux fois pour enclencher le holeshot device à l’avant de da Desmosedici. Une fois la course lancée, il n’a pas totalement maitrisé sa moto et a immédiatement été à la fois distancé par Fabio Quartararo et dépassé par son équipier Pecco Bagnaia. “Le départ n’a pas été bon, et ça a été l’une des raisons de la chute”, a-t-il sobrement lancé quand il a été interrogé sur ces premiers instants.
L’une des raisons, mais pas la seule pour l’octuple champion du monde qui peinait pourtant à mettre des mots sur ce qu’il s’était passé au moment d’entrer dans cette courbe à gauche, même si les images ont semblé montrer qu’il était en survitesse et quelque peu hors trajectoire par rapport à ses adversaires directs. Il a en tout cas directement écarté tout problème de pression du pneu avant, jugeant qu’il était alors “trop tôt” en course pour qu’il en souffre.

Austin, j’ai compris pourquoi je suis tombé. Aujourd’hui je ne comprends toujours pas pourquoi.

“Question intéressante”, a-t-il d’abord répondu quand il lui a été demandé ce qu’il s’était passé. “Pendant tout le week-end, j’étais super rapide et constant dans ce virage 8, mais juste dans le tour derrière deux pilotes, peut-être que je n’ai pas pensé à ça [au fait que je suivais deux pilotes] et je ne sais pas si je me suis un peu trop incliné, si je suis rentré trop vite ; il faut qu’on vérifie ça.”
“Austin, j’ai compris pourquoi je suis tombé”, a-t-il précisé pour la Dorna, en référence à sa chute encore plus coûteuse alors qu’il était en tête du GP des Amériques. “Aujourd’hui je ne comprends toujours pas pourquoi. Je dois analyser ça parce que je n’attaquais pas, j’étais sur un rythme de croisière derrière eux, comme sur les premières courses, parce que je sais que la seconde partie de la course est mon point fort. Mais OK, c’est comme ça, il faut l’accepter.”
“Je n’ai pas regardé les données, mais j’ai peut-être mis un degré d’angle en plus, je ne sais pas. Il est vrai que j’étais derrière deux pilotes et c’était peut-être la première fois du week-end que j’étais derrière des gens et peut-être que la moto a un peu changé. Je n’ai pas réfléchi à ça et à la raison de l’erreur. L’important, c’est que la vitesse est là mais nous devons éviter les erreurs.”
Márquez relativise les conséquences de la chute

VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP d’Espagne

Au-delà de la chute en elle-même, ses conséquences sont assez importantes sur le plan comptable : d’une avance de 20 points samedi soir, Marc Márquez est passé à un retard d’une unité sur le nouveau leader, qui n’est autre que son frère Álex Márquez, vainqueur à Jerez. “Je ne peux pas me permettre ce genre d’erreur si je veux me battre pour le championnat”, constate-t-il, avant de mettre l’accent sur une situation comptable qui reste intéressante pour lui. “Même dans ces circonstances, malgré le désastre, nous sommes à un point du leader. Mais il faut continuer d’aller de l’avant et essayer de comprendre comment progresser pour l’avenir.”
Aussi, il assure ne pas nourrir de frustration face au fait d’avoir échoué à transformer son excellent rythme vu lors du sprint en 25 points de la victoire : “Non, ça me rend heureux. Bien entendu, quand vous n’avez pas le rythme et que vous chutez, vous vous dites ‘OK, il y a deux choses à régler : le crash et le rythme’. Le rythme est là, mais il faut juste éviter les erreurs. Évidemment, la seconde partie de la course est mon point fort, mais je vais essayer d’apprendre pour l’avenir. Au-delà du drama, nous sommes à un point du leader [du championnat], c’est le plus important.”

C’est super étrange parce que c’est l’année où je chute le moins mais deux fois le dimanche.

Quand il lui est fait remarquer que le scénario de ce début de saison rappelait un peu celui de la saison passée pour Pecco Bagnaia, souvent le plus performant mais qui a perdu beaucoup de points sur des chutes, Márquez a acquiescé, tout en pointant un paradoxe dans sa propre situation personnelle : “Oui, c’est super étrange parce que c’est l’année où je chute le moins mais deux fois le dimanche.”
“C’est là qu’il faut que je continue de progresser et que j’essaie de comprendre, de comprendre les caractéristiques de cette moto que je trouve super bonne, mais ce genre d’erreurs est de celles, comme par exemple aujourd’hui, que je ne comprends pas vraiment. Mais la moto fonctionne super bien parce que, comme nous l’avons vu, sans les ailettes, sans tous [les éléments abîmés dans la chute], je pilotais bien. Mais si je veux me battre pour le championnat, je dois apprendre de ces erreurs.”
Apprendre à en faire moins, par exemple ? “Non, non, je suis calme, je pilote bien. Les deux chutes, ce n’était pas parce que j’ai fait ‘all in'”, assure-t-il, “c’est parce que je pilotais avec trop de facilité. Donc il faut que je reste concentré pour l’avenir.”  
La lutte avec Bagnaia et les souvenirs de 2020

Marc Marquez, Ducati Team
Photo de: Jorge Guerrero – AFP – Getty Images

Invité à revenir sur sa brève mais intense lutte des premiers tours avec son équipier Bagnaia, qui a notamment vu les deux hommes entrer en contact dans le virage 10 du second tour, il a expliqué : “Je suis sorti du virage 10, j’ai eu du wheelie et je n’ai pas pensé qu’il serait… Je pensais plus à fermer la porte au virage 11 mais il était déjà à côté de moi et nous avons eu ce petit contact, mais rien de grave. Ensuite, à partir de ce contact, je me suis dit ‘OK, il est temps de respirer et de rester calme’.”
“C’était une bonne lutte. C’était les premiers tours, tout le monde sait que c’est super important à Jerez. Nous avons eu un petit contact entre [les virages] 10 et 11. Mais en dehors de ça, c’était une belle lutte. C’est dommage qu’on ait pas pu la poursuivre jusqu’au bout.”
La chute n’a pas été le point final de la course de Márquez qui a donc pu reprendre le guidon d’une Ducati passablement abîmée sur le côté gauche pour aller chercher les points de la 12e place. À la question de savoir si, durant sa tentative de remontée, il avait repensé à 2020 et à l’accident qui a changé sa vie, là encore, il a répondu par la positive, en affirmant que cela l’avait incité à ne pas trop en faire jusqu’à la ligne d’arrivée.
“Oui. Oui, oui. Je revenais et je me suis dit ‘OK, je ne vais pas en faire trop’. J’ai vu que j’avais un autre gros groupe [de pilotes] à portée après [Álex] Rins [qu’il a doublé dans le dernier tour], mais oui, j’ai repensé à 2020 et je me suis dit que je n’allais pas en faire trop et ne pas chuter à nouveau.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud et German Garcia Casanova
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Fabien Gaillard

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

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