Nom de l’auteur/autrice :Basile Davoine

Moto GP

Essais – Acosta très chaud devant Márquez, Bagnaia ira en Q1

Après le stade de la découverte, place aux premiers instants qui comptent sur le tout nouveau circuit du Balaton Park. Dans l’ambiance pour le moins intimiste de ce Grand Prix de Hongrie, l’heure était déjà assurer sa place dans le top 10 pour aller directement en Q2 samedi matin, dans des conditions toujours impeccables avec une vingtaine de degrés dans l’air. 
Il n’aura fallu qu’un petit quart d’heure à Marc Márquez pour s’approcher au plus près de sa marque de la matinée, bouclant son premier run en 1’38″041 avec le pneu medium. Les premières minutes ont aussi permis de constater le caractère atypique de cette piste étroite et sinueuse, préfigurant de possibles difficultés à dépasser en course et mettant encore plus l’accent sur l’importance des qualifications. On a ainsi vu Pedro Acosta s’agacer un petit moment derrière Marco Bezzecchi. 
Le milieu de séance, particulièrement studieux et calme, a été consacré au travail sur les longs relais pour préparer les courses. Puis, en passant des pneus neufs à mi-séance, les jeunes du moment ont fait parler la poudre, d’abord Pedro Acosta, puis Fermín Aldeguer, qui a coupé la ligne en 1’37″793, effaçant pour la première fois le chrono des EL1. Mais ce diable de Marc Márquez a repris son bien en 1’37″753… en pneus usés !
Acosta était bouillant

Marc Márquez a été solide… mais battu !
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Dans une séance marquée par les écarts de trajectoire et les passages hors piste (Marco Bezzecchi en a fait une belle démonstration de maîtrise dans les graviers), on s’est peu à peu dirigé vers la phase décisive du time attack, avec en jeu les dix tickets d’accès en Q2. 
Au guidon de sa KTM, Pedro Acosta a été le premier à frapper fort dans le dernier quart d’heure, améliorant sa marque coup sur coup pour l’abaisser en 1’37″061. L’Espagnol a en revanche terminé sa dernière tentative à terre après une cabriole spectaculaire, tout comme Johann Zarco, ces deux chutes consécutives provoquant des drapeaux jaunes perturbateurs pour les autres pilotes. 
 
Marc Márquez a amélioré sa marque mais a échoué à six petits millièmes de Pedro Acosta, le troisième rang étant occupé par son frère. Fabio Quartararo, malgré une heure d’essais compliquée, a arraché le dixième temps au nez et à la barbe de Jorge Martín. En revanche, Johann Zarco, 20e et avant-dernier, devra passer par la Q1, tout comme Marco Bezzecchi. 
D’abord gêné par Álex Márquez et, dans une moindre mesure, également par Jack Miller, Pecco Bagnaia a dû s’employer en toute fin de séance. Alors que l’Italien a pris le 13e temps seulement, le condamnant à la Q1, la séquence précédente, qui a impliqué également Pol Espargaró, a provoqué l’ouverture d’une enquête des commissaires. 
 Grand Prix de Hongrie MotoGP – Essais

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Zarco sans coéquipier : “Le MotoGP reste à part”

Une énième fois ce week-end, Johann Zarco sera le seul à défendre les couleurs de l’équipe LCR, au Grand Prix de Hongrie. Toujours privée de Somkiat Chantra, blessé, l’équipe satellite de Honda avait fait appel à Aleix Espargaró sur le Balaton Park. Sauf que l’Espagnol est encore tombé de vélo et a dû déclarer forfait. Il n’y aura donc que trois Honda en piste, alors que le Français était curieux de partager les commentaires avisés du pilote essayeur de la marque. 
“C’est vraiment malheureux pour l’équipe, pour les mécaniciens qui viennent ici, qui travaillent, puis qui ne peuvent plus travailler”, déplore Johann Zarco. “Ils construisent la moto et ils attendent. C’est vraiment dur parce que tous les mécaniciens aiment relever ce défi, et pour l’autre partie du garage, il leur manque ça. Je n’ai pas de solution, c’est juste dommage qu’Aleix soit blessé, parce qu’il a fait le test à Barcelone. C’était un test intéressant.”
Accumulant les pilotes hors de forme, Honda a toutes les peines du monde à trouver un profil en mesure d’enfourcher sa MotoGP sur un week-end de Grand Prix. En dépit d’une situation forcément peu agréable, Johann Zarco estime toutefois que celle-ci a le mérite de “rappeler que nous sommes dans une catégorie particulière.”
“C’est dur de trouver un pilote remplaçant, et ça veut dire que la catégorie MotoGP reste à part, qu’elle n’est pas faite pour n’importe quel pilote”, souligne-t-il. “C’est bien de rappeler que nous sommes dans une catégorie particulière, la catégorie au sommet, et que tout le monde ne peut pas arriver et se battre, ou s’adapter rapidement à la moto.”
La prime à l’expérience sur le Balaton Park ?

Johann Zarco compte sur la maniabilité de sa Honda en Hongrie.
Photo de: Team LCR

D’autant que sur le tout nouveau circuit hongrois, qui divise l’opinion avant de découvrir enfin ce qu’il sera en mesure de proposer au plateau du MotoGP, l’expérience sera sans doute précieuse. Johann Zarco entend en faire un avantage tant que possible, notamment pour tirer profit d’une des qualités de sa Honda. 
“On dirait presque un circuit de karting”, observe-t-il. “Si vous allez sur un circuit de kart avec une supermoto, c’est assez petit et certaines zones y ressemblent, mais ça ne veut pas dire que ce sera ennuyeux, car je pense que ça peut être intéressant de trouver un feeling ici, et j’espère qu’il sera bon. Si l’on peut voir un avantage avec notre moto, c’est, je pense, d’avoir une bonne maniabilité parfois, donc il faudra peut-être jouer avec les réglages pour tirer parti de cet avantage avec la Honda.”
“Il y a aussi quelques zones de freinage, où on a vu Toprak [Razgatlioglu] faire une énorme différence par rapport aux autres en Superbike. Je vais essayer de m’adapter aussi vite que possible. Clairement, mon expérience me donnera un avantage, et si je l’ai, il faut le garder samedi après-midi et dimanche après-midi. On sait aussi qu’il pourrait pleuvoir un peu et c’est toujours une bonne chose pour moi.”
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Quartararo veut un électrochoc après le résultat “ridicule” en Autriche

Quatre jours après un week-end désastreux en Autriche, Fabio Quartararo s’apprête à plonger dans l’inconnu en enfourchant sa Yamaha sur le nouveau circuit du Balaton Park, au Grand Prix de Hongrie. “Je veux prendre du plaisir, parce que ne pas en prendre, c’est la pire chose, et en Autriche c’était clairement un cauchemar”, assure-t-il. Entre-temps, il s’est vidé la tête à sa manière : “Je m’entraîne beaucoup. Ces trois derniers jours, j’ai couru 47 km. Pour moi, c’est une manière d’oublier ce genre de résultat.”
Ce droit à l’oubli, le Français en exempte toutefois son équipe et ses ingénieurs. Décrivant une moto dont le mode d’emploi semble invariablement échapper à Yamaha, il veut que l’épisode du Red Bull Ring serve de leçon, et même mieux, d’électrochoc.
“Je dois oublier, pas les ingénieurs”, prévient-il. “Les ingénieurs, j’espère qu’ils ne vont pas oublier de l’année ce qui s’est passé en Autriche, parce que je ne veux pas que ça se reproduise. Le résultat qu’on a fait en Autriche est ridicule, et nous voulons tous les quatre [les pilotes Yamaha et Pramac] une explication. Mais je pense que c’était bien pour les ingénieurs de voir le résultat en Autriche.”
“Ce n’est pas seulement le fait d’avoir terminé aux quatre dernières places, mais aussi le fait que celui qui était devant nous avait sept secondes d’avance. Donc j’espère vraiment qu’ils comprennent à quel point notre moto est difficile et à quel point nous devons mieux travailler. Je veux bien sûr que notre moto actuelle progresse. Je veux aussi sentir qu’ils comprennent comment elle fonctionne, parce que j’ai l’impression que l’on ne sait pas comment la moto fonctionne et comment elle réagit.”
“On ne sait pas vraiment ce qui se passe. Il nous manque de la puissance, mais on n’est pas capables non plus de l’utiliser, comme en Autriche, où l’on a dû renoncer à beaucoup de puissance pour ne pas patiner, et malgré ça on patinait énormément. On ne sait pas encore vraiment comment cette moto fonctionne, et j’espère qu’entre maintenant et la fin de la saison, on va pouvoir davantage comprendre.”
Quartararo voulait tester le V4 plus tôt

Quartararo veut une moto pour se battre en course.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Encore patient, Fabio Quartararo attend un bond en avant pour 2026 et, à ce titre, des réponses importantes tomberont le mois prochain, quand il pourra tester le prototype de sa future machine à Misano, vraisemblablement dotée du V4. Ce dernier, le Français n’y a pas encore goûté. Pour quelle raison ? “C’est aussi une question que je me pose”, admet-il.
“Je voulais le tester avant, mais je pense qu’ils sont en retard dans le développement de la moto”, avance-t-il encore. “Mon sentiment, c’est qu’il fallait le tester avant, mais ce n’est pas moi qui choisis si je dois piloter la moto ou pas. Mon sentiment, c’était que je devais le tester avant, mais je ne sais pas. Je pense qu’ils ont peur que la moto ne soit pas encore prête, qu’elle ne le soit pas suffisamment pour que je la teste. J’aurais préféré la tester avant.”
“Même si la moto est rapide, j’ai besoin d’une moto qui est capable de se battre en course, et si je n’ai pas la vitesse de pointe, ce ne sera pas une moto qui en sera capable”, conclut-il.
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Sepang a “laissé partir la F1 et c’est très dur de la faire revenir”

Reverra-t-on un jour la Formule 1 à Sepang ? Très apprécié des pilotes, le circuit qui a accueilli le Grand Prix de Malaisie de 1999 à 2017 ne figure plus au calendrier depuis sa 19e édition. Disparue du programme bien avant la crise du Covid, l’épreuve a parfois été évoquée pour un possible retour, mais la situation est beaucoup plus compliquée.
Sur place, si l’on ne perd pas espoir, on nourrit aussi beaucoup de regrets, alors que l’enjeu prioritaire du moment est de négocier un nouveau contrat avec le MotoGP. Il est aussi question pour la Malaisie d’accueillir la présentation officielle du championnat du monde moto début 2026.
“Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé”, explique le patron du circuit, Azhan Shafriman Hanif, dans des propos relayés en Malaisie par le New Strait Times. “Nous avons laissé la Formule 1 partir et maintenant, c’est très dur de la faire revenir. J’espère que nous ne ferons pas la même erreur avec le MotoGP.”
“Il y a une liste d’attente pour revenir [en F1], et les coûts sont évidemment très élevés. On nous a proposé un devis à 70 millions de dollars. C’est pour chaque épreuve, et ça n’inclut pas nos coûts d’organisation. Il y a beaucoup de monde sur la liste d’attente donc ce ne sera pas facile. Mais si nous prenons vraiment les choses au sérieux, peut-être que nous pouvons commencer à discuter.”

Eddie Irvine avait remporté la première édition du GP de Malaisie, en 1999.
Photo de: Sutton Images

Pour la Malaisie comme pour d’autres pays, la question du montage financier pour s’offrir à nouveau la Formule 1 est primordiale, et c’est ce qui décidera de la faisabilité d’un retour, sur un tracé où les F1 ont toujours été impressionnantes. 
“Il n’y a pas que le circuit de Sepang qui veut la Formule 1”, plaide Azhan Shafriman Hanif. “De nombreux autres acteurs, tant du secteur public que du secteur privé, souhaitent également son retour. Nous devons regarder comment Singapour fait pour accueillir la F1. Ils ont tout le monde impliqué pour réussir, des ministères jusqu’au secteur privé et aux hôtels : tout le monde y contribue. Ce doit être comme ça si nous voulons son retour.”
“Ça prendra du temps. Même avec le MotoGP, ça nous a pris du temps pour accroître le retour sur investissement. L’essentiel, c’est que tout le monde s’unisse.”
 
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Distancé par Mir, Zarco ne se réfugie pas derrière une moto différente

Douzième à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche, Johann Zarco était “content d’arriver au bout et de prendre quelques points”, mais la satisfaction s’arrête là. Le Français s’est dit “déçu” de ne pas avoir trouvé la solution pour progresser de séance en séance sur le Red Bull Ring, ce qui l’a contraint à être un peu plus encore que prévu sur la défensive, malgré un départ réussi. 
“Après un bon départ, je n’avais plus qu’à suivre, mais je n’avais clairement pas la vitesse”, constate-t-il. “Mais tout le week-end j’ai manqué de vitesse. J’étais un peu déçu. On a eu une toute petite évolution, on a réussi à progresser en réglages entre le vendredi matin et le vendredi après-midi, mais depuis le vendredi après-midi, on a stagné, et du coup en course, je ne pouvais pas faire grand-chose.”
Johann Zarco a bien tenté de résister à Álex Márquez, lancé dans une remontée après son long-lap, mais il a cédé après avoir tenu plusieurs tours.
“J’ai essayé ensuite de rester derrière lui, mais dès qu’il prend quelques mètres d’avance, c’est trop dur à rattraper”, déplore le pilote LCR. “Finalement je suis déçu, mais aujourd’hui, personne n’a fait d’erreur devant moi, alors que c’est un point important pour gagner des places. Et 16 secondes [de retard sur le vainqueur] sur 28 tours, ce n’est quand même pas pourri !”.
“Ma course a aussi été de la gestion. Mon pneu arrière s’est presque moins usé que sur la sprint, parce qu’on a géré la puissance sur notre moto, mais on sent quand même qu’il en manque. Il a fallu également jouer sur la consommation pour être sûr de finir, mais je ne pense pas que ça m’ait fait perdre énormément en performance, parce qu’on n’était pas capable de mettre beaucoup plus de puissance sur le pneu arrière.”
Mir a trouvé la clé, pas Zarco

Joan Mir a signé son meilleur résultat en 2025.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

S’il est toujours le premier représentant de Honda au classement du championnat, Johann Zarco a cette fois-ci été dominé par Joan Mir, sixième sur la machine officielle. 
“On a des styles différents, des exigences différentes”, observe-t-il. “Il a fait une belle course. Il est parti avec le groupe et moi je n’ai pas pu. C’était exactement à l’image de mon vendredi matin, du samedi matin, où j’avais zéro grip.”
Interrogé par Canal+ sur les pièces différentes qu’utilisait le champion du monde 2020, Johann Zarco a toutefois refusé de tomber dans une analyse trop simpliste ou d’y puiser des excuses : “Ils essaient des choses, nous on a essayé d’autres choses, et ça, c’est dur à juger maintenant. Ce serait trop facile de dire qu’il n’avait pas la même moto et que c’est pour ça qu’il a réussi. Il faut aussi dire qu’il a certainement fait une belle course, et tant mieux pour lui !”.
Plus tard, devant la presse, il a également refusé de voir les profils différents intervenant sur le développement d’une moto comme un problème. 
“Je pense qu’une bonne moto, et Ducati le prouve, quand elle évolue, tout le monde évolue”, estime-t-il. “Après, ce sont les circuits qui sont différents et qui font peut-être que ça matche mieux pour certaines exigences de réglages.”
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Quartararo juge “inadmissible” le comportement de sa Yamaha

On avait laissé Fabio Quartararo, samedi soir, peinant à trouver les mots pour décrire la situation désespérante de Yamaha à Spielberg. Après 28 tours d’un Grand Prix d’Autriche pénible, le Français n’était pas beaucoup plus loquace, forcément résigné au sortir d’un week-end sans le moindre plaisir. 
“Malheureusement, il n’y a rien qui peut me donner un petit peu le sourire aujourd’hui”, déplore-t-il. “Je le savais, et je m’attendais à ce genre de course… C’était une course où, dès le premier tour on sait que ça ne va pas.”
Parti 16e sur la grille de départ, le pilote français a terminé 15e, empochant un point anecdotique au regard de ce qu’il a vécu au guidon de sa machine, provoquant même une pointe de colère tant il se sent désarmé. 
“Sincèrement, j’étais derrière Jack [Miller] pendant quelques tours, et c’est la seule moto qui réagit d’une façon… Comment on peut glisser en quatrième dans la ligne droite ? C’est inadmissible”, s’emporte-t-il. “J’ai vu plusieurs motos : la Ducati, l’Aprilia, la KTM… et toutes les motos réagissent d’une façon où ça ne glisse pas en quatrième dans une ligne droite.”
Plus près du vainqueur mais trop loin des autres

Fabio Quartararo une fois encore sans solution à Spielberg.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Fabio Quartararo le reconnaît volontiers, le week-end autrichien sur le Red Bull Ring cumulait toutes les mauvaises nouvelles possibles pour Yamaha ce week-end. “La carcasse du pneu ne nous aide pas, pas de grip sur la piste, un circuit stop-and-go…”, énumère-t-il, tout en rappelant néanmoins que “c’est le circuit où j’ai fait le plus de podiums”. Quant au nouveau contrôle de stabilité introduit sur toutes les machines, comme la veille, Yamaha “n’arrive pas à l’utiliser”. 
La lecture du classement, elle, est sans appel : des 18 motos classées à l’arrivée, les Yamaha (officielles et Pramac) sont les quatre dernières. Fabio Quartararo, lui, a terminé à 25 secondes du vainqueur… mais à plus de six secondes du pilote devant lui, Ai Ogura, 14e au guidon de l’Aprilia Trackhouse. 
“En 2024, on a terminé à 36 secondes je crois [44, ndlr], et cette année à 25”, observe-t-il encore dans un énième paradoxe. “C’est un circuit où j’ai toujours été rapide, mais les autres ont fait un très grand pas en avant et nous, on n’a rien fait du tout.”
Sur le très lent et méconnu circuit du Balaton Park, dès la semaine prochaine pour le Grand Prix de Hongrie, Fabio Quartararo repartira au charbon, mais sans grandes illusions si ce n’est “au moins essayer de faire un tour en qualifs pour essayer de partir un petit peu plus devant”.
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Championnat – La marche impériale de Marc Márquez

La marche impériale de Marc Márquez est une partition sans la moindre fausse note. C’est bien simple, à l’issue de ce Grand Prix d’Autriche, le pilote Ducati enchaîne son sixième carton plein en inscrivant à nouveau 37 points. Vainqueur du sprint puis de la course longue, le leader du championnat creuse l’écart à chaque sortie, à tel point que les comptes flirtent déjà avec l’indécence. 
Avant de découvrir le Balaton Park la semaine prochaine, le voici à la tête d’une avance de 142 points sur son frère Álex Márquez, quand Pecco Bagnaia, qui a vécu un week-end désastreux, est désormais repoussé à 197 unités. Quatrième, Marco Bezzecchi s’affirme un peu plus et devance un Pedro Acosta qui complète le top 5. Les pilotes français Johann Zarco et Fabio Quartararo sont respectivement neuvième et dixième. 
Chez les constructeurs, la domination outrageuse de Ducati se poursuit, avec toujours Aprilia comme premier “poursuivant”. 
Championnat pilotes après le GP d’Autriche (13/22)

Championnat constructeurs après le GP d’Autriche (13/22)

Championnat équipes après le GP d’Autriche (13/22)

1
Ducati
467
37
37
37
37
37
32
28
37
37
37
37
37
37

2
Aprilia
209
17
5
11
10
10
9
31
10
15
27
16
26
22

3
KTM
195
12
10
12
8
16
18
12
18
14
17
13
25
20

4
Honda
158
10
16
10
13
7
29
25
9
5
4
13
6
11

5
Yamaha
134
8
5
15
14
20
10
12
5
3
6
20
15
1

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Viñales déjà forfait pour le GP Hongrie : “Le chemin sera long”

Contraint au forfait entre les qualifications et le sprint du Grand Prix d’Autriche, Maverick Viñales a sans doute retenu la leçon. Opéré de l’épaule gauche après sa lourde chute au Sachensring le mois dernier, il a tout fait pour piloter ce week-end mais a dû se rendre à l’évidence à l’issue des qualifications.
Se conformant aux recommandations médicales, il va prendre le temps nécessaire pour retrouver l’intégralité de ses moyens, tirant d’ores et déjà un trait sur une participation au Grand Prix de Hongrie, le week-end prochain au Balaton Park.
“Toute proportion gardée, je me sens plutôt bien, mon épaule est endolorie mais j’ai pu faire quelques tours, que ce soit vendredi ou ce samedi, et comprendre où j’en suis”, a-t-il expliqué avant de regagner, dimanche, son domicile pour poursuivre sa convalescence. “Le chemin sera long pour revenir à 100%.”
Malgré cette situation inconfortable, le pilote espagnol ne regrette pas d’avoir tenté le coup au Red Bull Ring, alors que son compatriote Pol Espargaró aurait pu le remplacer dès le début du week-end au guidon de la KTM de l’équipe Tech 3. 
“Un mois après l’opération, c’est presque un miracle de pouvoir piloter une MotoGP, surtout avec le type de blessure que j’ai, pour laquelle les médecins disent qu’il faut deux à trois mois avant de commencer à refaire quelque chose”, a-t-il précisé. “Ca m’a aidé à prendre conscience que je dois me donner du temps, car ce ne sera pas facile. Que ce soit hier ou aujourd’hui, j’ai vu où j’en étais avec ma blessure.”
“Je manquerai la Hongrie à coup sûr, et on verra bien pour Barcelone, mais ce sera difficile. Dans le premier, le deuxième et le quatrième secteur [à Spielberg], je ne perdais rien, mais dans le troisième secteur, je perdais une seconde sur mes coéquipiers. J’ai clairement un gros handicap.”
Dans les prochains jours, Maverick Viñales compte bien “suivre les étapes par lesquelles tout être humain passe après une opération de ce type”, avec un peu plus de raison. “J’ai tout fait pour essayer d’être en Autriche et d’être de retour sur la moto, mais maintenant, je vais prendre les choses un peu plus calmement et vraiment laisser mon épaule récupérer.”
“Tout suit son cours. Remonter sur la moto ne m’a pas affecté [physiquement], au-delà du fait d’apprendre que je dois encore progresser pour piloter à nouveau, au niveau de la mobilité comme de la force.”
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Zarco doit “accepter de faire des places qui font moins rêver”

Neuvième du sprint au Grand Prix d’Autriche, Johann Zarco dit apprendre à s’en contenter ! Auteur d’un choix de pneu étonnant, puisqu’il était le seul à préférer le medium au tendre à l’arrière, le pilote français a été récompensé par un point qui lui donne le moral, en dépit d’un samedi marqué par deux chutes, dont une en qualifications.
Conscient des limites de sa machine sur le Red Bull Ring, il se dit prêt à adopter une nouvelle philosophie pour la deuxième partie de saison, en cherchant peut-être parfois plus à assurer un résultat, même éloigné de ses attentes. 
“On a vraiment du mal, et là, il faut se remettre en condition pour accepter de faire des places qui font moins rêver”, avance-t-il au micro de Canal+. “Mon problème, même ce matin, c’est que j’en ai trop voulu : je chute en EL2, je chute en qualifs. On ne peut pas m’en vouloir de trop en vouloir, malheureusement ça me joue des tours : on casse du matériel, on ne progresse pas, donc à un moment donné il faut accepter qu’on n’est pas encore au niveau.”
“Il faut, dans des conditions régulières comme ça, ne pas trop en vouloir ni croire qu’à chaque fois je vais pouvoir être devant, sinon je me rends malade. Il faut presque patienter [pour] que les opportunités viennent à moi, et être prêt pour les prendre, comme j’ai pu le faire au Mans ou à Silverstone. Demain, s’il y a de la pluie, avec calme, il y a moyen de continuer de rêver.”
Pas une envie de se démarquer des autres

Le choix de pneus était le bon pour Johann Zarco.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Interrogé lors de son point presse sur son choix de pneu à contrepied du reste de la grille, Johann Zarco assure que “ce n’était pas vraiment osé” et estime avoir réussi à en tirer profit. 
“Ca m’embêtait encore, parce qu’après l’erreur de Brno, je n’avais pas envie de tomber sous la critique selon laquelle je ne fais rien comme les autres”, avoue-t-il. “Parce que ce n’était pas dans ce but-là : si on ne regarde pas les autres, c’était notre logique de travail. Donc je suis content qu’elle ait correctement fonctionné.”
“Et en effet, ce pneu medium m’a permis d’être assez constant, de pouvoir essayer de lutter, et c’est sûr que les autres avaient quelque chose de mieux, mais que sur trois tours, alors qu’il y en avait 14 à faire. Je trouve que ça m’a quand même permis de maintenir ma position. Je suis content de voir que, par rapport à ce qu’on travaille, on n’était pas dans le faux.”
Pour le Grand Prix dimanche, Johann Zarco se montre très prudent, même s’il aimerait “être dans le top 10”. 
“Sur le départ, j’ai la chance d’être à l’intérieur, parce qu’apparemment il y a eu un peu d’embrouilles à l’extérieur”, observe-t-il. “Demain, je suis dans la même situation. Il va falloir jouer des coudes. Il faut rester zen, constant, et presque attendre, parce qu’on ne peut pas doubler. Il faut être le plus régulier possible et attendre que les autres aient du mal avec le pneu arrière.”
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Vente de Tech3 : Poncharal veut “qu’en 2026 il y ait une transition”

La vente de Tech3 est un dossier qui “évolue” et dans lequel Hervé Poncharal “se rapproche de la ligne d’arrivée”. Néanmoins, à l’heure de faire le point sur l’arrivée d’investisseurs pour assurer la pérennité de l’entreprise, le patron français a semblé temporiser dans le paddock du Grand Prix d’Autriche. Alors qu’un investissement porté par Günther Steiner est toujours vu comme une piste très chaude, rien n’est encore scellé. 
“On continue de discuter avec ces investisseurs potentiels, qui peuvent devenir des acteurs au sein de Tech3”, rappelle Hervé Poncharal au micro de Canal+. “Les échanges et les informations passent d’un côté à l’autre. Aujourd’hui, on est en train de discuter, on est en train de réfléchir.”
La nouveauté désormais, c’est que le timing voulu par le fondateur de Tech3, aujourd’hui âgé de 68 ans, se dessine un peu plus précisément. Ce qu’il vise, c’est une passation de pouvoir complète pour l’ère qui débutera en 2027, ce qui ferait de la saison prochaine une période de transition. 
“Idéalement, si les choses se passent comme je le souhaite, je voudrais que les choses soient clarifiées d’ici la fin 2025, qu’en 2026 il y ait une transition”, appuie-t-il. “Je serai toujours là à gérer l’équipe mais en tant que conseiller, pour pouvoir laisser les clés aux nouveaux propriétaires pour le deal 2027-2031, pour essayer de faire cette transition de la manière la plus douce et la plus positive pour toute l’équipe.”
“C’est clair que, jusqu’à fin 2026, on est dans l’ère 1000cc avec le contrat qu’on connaît encore, 100% Dorna. À partir de 2027-2031, il y aura des nouvelles machines sur le plan technique, et il y aura aussi la gestion qui sera 100% Liberty Media, avec Dorna bien sûr toujours présent. Donc on est en train de réfléchir mais il n’y a pas d’urgence absolue. Ce qu’il faut, c’est être prêt pour qu’en 2026 il y ait une transition, une réflexion sur ce qu’on fait pour le bail 2027-2031.”

La volonté est de faire en sorte que 100% du personnel Tech3 garde sa position et sa place, de garder l’historique Tech3, essayer de garder les infrastructures en France.

Hervé Poncharal veut garantir l’avenir de son personnel.
Photo de: KTM Images

Dans sa quête d’un accord, Hervé Poncharal insiste sur les prérequis, l’objectif étant de céder, à terme, son entreprise tout en garantissant la survie de son ADN, et même plus.
“C’est toujours un crève-cœur quand votre bébé – et mon entreprise c’est mon bébé –, vous devez, pas l’abandonner mais le laisser vivre sa vie”, reconnaît-il. “C’est clair que mon entreprise, avant tout et comme toute entreprise, c’est le personnel.”
“La volonté est de faire en sorte que 100 % du personnel Tech3 garde sa position et sa place, de garder l’historique Tech3, essayer de garder les infrastructures, l’organisation et la base en France. Ça fait partie des choses dont on discute et qui sont a priori pour l’instant plutôt bien comprises et bien acceptées par les potentiels repreneurs.”
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Maverick Viñales contraint au forfait pour le GP d’Autriche

Depuis le début du week-end, Maverick Viñales a fait preuve d’énormément de volonté, voire d’entêtement, alors que Pol Espargaró était prêt à prendre sa place. Finalement, il a dû se rendre à l’évidence avant la suite du Grand Prix d’Autriche. 
À l’issue d’une séance de qualifications qu’il a tant bien que mal tenté de disputer, signant le dernier temps de la Q1 qui l’aurait fait partir en 21e position sur la grille de départ, le pilote de l’équipe Tech3 a définitivement mis pied à terre.
Handicapé par une épaule encore insuffisamment remise de sa lourde chute au Sachsenring le mois dernier, Maverick Viñales a été raisonné par l’équipe médicale du MotoGP, qui l’a contraint à stopper les frais. 
“Même s’il a de nouveau essayé ce matin, la douleur au niveau de son épaule gauche était trop intense”, explique l’équipe Tech3 depuis le Red Bull Ring. “Un nouvel examen médical a déclaré Maverick Viñales inapte pour le reste du Grand Prix d’Autriche. La convalescence continue pour Mav’ et nous espérons le revoir très bientôt.”
Maverick Viñales, qui avait limité son temps de piste vendredi lors des deux premières séances d’essais, attendait de voir comment il allait se sentir ce samedi matin au guidon de la KTM. L’Espagnol décrivait surtout son incapacité à se positionner correctement sur sa machine. “Je n’ai pas encore suffisamment de mobilité pour me plaquer sur la moto”, déplorait-il. 
Désormais au repos forcé, celui qui occupe la 11e place du championnat va continuer sa convalescence, sans que l’on sache encore s’il a l’intention de retenter sa chance dès la semaine prochaine, pour la première du MotoGP au Balaton Park, théâtre du Grand Prix de Hongrie.
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Johann Zarco soulagé de retrouver la forme à Spielberg

La huitième place de Johann Zarco, synonyme de passage en Q2 pour la suite du Grand Prix d’Autriche, est venue récompenser une journée auparavant compliquée pour le Français. Insatisfait du comportement de sa Honda lors de la première séance d’essais libres, il a peu à peu regagné des sensations, jusqu’à trouver le déclic après le drapeau rouge provoqué en Essais par Fabio Quartararo. Il a toutefois tremblé jusqu’au bout avant de valider son ticket.
“J’étais content du chrono mais les autres améliorent énormément, et quand j’ai essayé d’améliorer sur mon troisième pneu tendre, mon frein arrière n’a plus fonctionné, et j’ai eu peur de perdre ce top 10”, explique Johann Zarco. “Je suis content que ça ait tenu, content de me confirmer à moi-même que j’ai besoin de sensations sur la moto et que, quand ça répond mieux, je me fais plaisir dessus. Ce n’était pas le cas ce matin.”
“En essais, on a galéré, on a fait des changements sur la moto, elle s’est mise à vibrer… mais pas de panique ! Heureusement, presque, qu’il y a eu le drapeau rouge pour se poser, repartir, prendre peu à peu les sensations, et ça a quand même progressé. La moto a commencé à mieux répondre, et j’arrive à jouer avec. L’adhérence a également progressé l’après-midi, et ça m’a aidé.”
“Il y a un nouveau carénage, que je n’ai pas senti au niveau du feeling, mais qui a été validé par tout le monde, et sur les données les ingénieurs voient des bonnes choses. Ça nous permet de moins faire chauffer la moto, ce qui est pas mal pour le moteur. Après, il y a pas mal de progrès électroniques que l’on avait validés pendant les tests, mais que Honda ne voulait utiliser que maintenant.”

Je veux reprendre une vraie pente de sportif MotoGP.

Johann Zarco lors des essais du GP d’Autriche.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Après une passe difficile juste avant la pause estivale, Johann Zarco accueille aussi ce premier résultat très encourageant comme un soulagement, et comme un marqueur dans sa volonté de reprendre la main physiquement. 
“Je crois que la fin de la première moitié de saison, à un moment ça a été dur parce que j’étais fatigué”, admet-il. “Je me suis rendu compte que je n’étais plus dans la bonne zone de forme. Depuis Suzuka, je veux reprendre une vraie pente de sportif MotoGP. Il faut encore prendre l’Autriche comme une phase d’entraînement pour être plus fort en septembre.”
Estimant que l’accès direct à la Q2 lui permet d’aborder la journée de samedi plus sereinement, Johann Zarco se concentre désormais sur ce qui reste à ses yeux le gros point faible de sa machine, à savoir “les phases de freinage” en vue du sprint et de la course. “Se battre avec les autres reste ce qu’il y a de plus difficile sur cette moto, c’est ce qui m’inquiète le plus pour le moment”, prévient le pilote tricolore. 
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Márquez se méfie : “Bagnaia était le plus rapide en rythme de course”

Marc Márquez a beau avoir terminé en tête des deux premières séances d’essais du week-end au Grand Prix d’Autriche, il assure à qui veut bien l’entendre que la menace vient de l’autre côté du garage Ducati, qu’il partage avec Pecco Bagnaia. Rapide sur un tour mais en quête de “constance”, le pilote espagnol ne doute pas du statut de favori de son coéquipier, qu’il estime de retour à autre niveau que celui du début d’année.
“Il était le plus rapide en rythme de course aujourd’hui”, insiste-t-il. “Je ne suis pas surpris, parce que c’est Pecco. Ce qui est surprenant, c’est ce qui s’est passé en première partie de saison. Pecco est un pilote super rapide, et on est sur un de ses circuits. Il a gagné l’an dernier après un week-end solide, et on voit ce vendredi qu’il est déjà là.”

Le matin, je me réveille, je regarde le classement, je regarde l’écart, et je continue de me dire que je dois finir les courses.

Comment Marc Márquez explique-t-il alors ce sentiment qui diffère de la lecture accordée à la feuille des temps ? Lui assure avoir trouvé la performance pure plutôt naturellement, sans pour autant être satisfait de son rythme de course, sur un tracé où il ne se sent toutefois pas contraint d’adapter son pilotage. 
“Comprendre les sensations à l’avant était le plus difficile aujourd’hui”, précise-t-il. “C’est pour cette raison que ce matin, je suis sorti, j’ai juste attaqué et je me suis retrouvé en tête du classement, mais je n’ai pas trouvé la régularité. Dans l’après-midi, j’ai un peu changé la manière de travailler et j’ai davantage essayé de changer la façon de freiner, et c’est pour ça qu’il m’a fallu du temps pour faire un bon chrono. J’ai un peu trouvé cette régularité, mais on peut encore l’améliorer.”
“C’est un des circuits où l’on change le moins de style de pilotage. Parce que dans les virages stop-and-go, la Honda était super bonne. Il faut freiner le plus fort possible, et repartir. Si la Honda était super bonne dans la manière d’entrer dans le virage, la Ducati est très bonne pour en sortir. Mais au bout du compte, il y a une trajectoire, un style de pilotage, et c’est la raison pour laquelle les chronos sont super serrés. Et si on regarde aujourd’hui, il y a des pilotes Honda en Q2.”
Leader du championnat avec 120 points d’avance sur son plus proche poursuivant, Marc Márquez ne change ni de logiciel, ni de boussole : gagner oui, mais plus à n’importe quel prix. “Le matin, je me réveille, je regarde le classement, je regarde l’écart, et je continue de me dire que je dois finir les courses”, conclut-il. 
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Quartararo rassuré après sa chute mais sans solution pour être rapide

Fabio Quartararo ne savait pas trop à quoi s’attendre sur le Red Bull Ring, et la réponse a été très décevante. Pas dans le rythme lors des Essais du Grand Prix d’Autriche, le Français demeure le meilleur représentant Yamaha avec une 14e place, preuve de l’ampleur des difficultés à nouveau rencontrées par le constructeur japonais.
Condamné à passer par la Q1, il a en plus été victime d’une très grosse chute à mi-séance, qu’il ne s’explique pas en dépit de la possibilité d’une trace d’huile qu’aurait laissée Jack Miller. Honnêtement je ne sais pas, car je crois que notre device s’est abaissé quand j’ai chuté, mais je ne pense pas vraiment que c’était de l’huile”, s’interroge-t-il. “Je n’ai aucune idée si c’était de l’huile ou pas, mais j’ai vu que les commissaires avaient mis quelques chose sur la piste.”
Touché à la hanche, Fabio Quartararo a rejoint son stand en boitillant mais a tout de même pu enfourcher sa deuxième moto. Concernant la suite du week-end, il se veut rassurant sur ce point. “C’est un peu endolori, mais ça aurait pu être pire, j’ai eu de la chance. Physiquement ça va”, indique-t-il. 
 
Le pilote tricolore est très clair, son manque de performance sur la séance n’a aucun lien direct avec sa chute. “C’est juste très difficile de comprendre où je peux être rapide”, déplore-t-il. “Honnêtement, j’ai juste eu du mal à être rapide.”
Le diagnostic, lui, n’a pas évolué pendant la trêve estivale. “Ça vient de tout”, rabâche-t-il. “Quand on compare aux autres pilotes à la sortie du virage 1, du virage 3, ils se détachent grâce au grip, avec moins de wheelie et plus de puissance. On voit que ça ne vient pas d’un seul truc mais de plusieurs choses que l’on voit dans les virages. On sent qu’on est à la limite mais on est super lent. On verra ce qu’on peut faire demain, mais je ne me mettrai pas moi-même à cette limite.”
Dans ces conditions, la mise à jour électronique désormais à disposition de tous les constructeurs pour améliorer le contrôle de stabilité est devenue le cadet des soucis de Fabio Quartararo ce vendredi. “Avec tous les problèmes que l’on a rencontrés aujourd’hui, le contrôle de stabilité était la chose la moins importante de la journée”, confirme-t-il. “Je ne crois pas que c’était important pour nous de l’essayer.”
“Je pense qu’il y a un peu trop d’électronique, mais sachant que notre moto ne fonctionne pas super bien sur le plan électronique, je pense que ça peut nous aider”, ajoute-t-il. “Je préfère piloter sans trop d’électronique et avoir plus de ressenti par moi-même, mais si ça peut nous aider à être plus rapide, on prend.”
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Moins sollicité, Zarco est décidé à “redevenir compétitif”

C’est auréolé d’une deuxième victoire consécutive aux 8 Heures de Suzuka que Johann Zarco fait son retour dans le paddock MotoGP pour la deuxième partie de saison. Ravi de cette expérience et de la contribution qu’il apporte à Honda, le Français admet tout de même que le rythme de ces dernières semaines a parfois été éprouvant, et se réjouit de pouvoir maintenant se concentrer uniquement sur la suite de sa saison. 
“J’aurais aimé avoir un peu plus de temps, mais j’aime ce que j’ai fait”, assure-t-il à son arrivée au Red Bull Ring pour le Grand Prix d’Autriche. “C’est toujours une chouette expérience, et c’est important pour Honda. Je suis content de devenir ce bon mec pour eux. J’ai eu un peu de temps pour essayer de me reposer et de m’entraîner, parce que c’est dur de faire les deux choses en même temps.”
“Je suis content de retrouver l’emploi du temps du MotoGP, et ce sera encore mieux de retrouver mon propre emploi du temps, de retrouver une meilleure condition physique, de redevenir compétitif sur la moto, car mes derniers Grands Prix avant la pause estivale n’étaient pas bons du tout, en raison de mauvais choix ou d’erreurs, et c’est dur de tout faire à la fois. Pour la deuxième partie de saison, je peux maintenant dédier mon âme et mon esprit au MotoGP et à mon équipe.”
“C’est toujours bien de tester une moto différente, de voir comment les choses peuvent changer dans le style de pilotage, et aussi de voir différents pilotes avec des compétences différentes. C’est une manière d’être plus ouvert d’esprit pour le reste de la saison, parce que quand tu fais autant de courses d’affilée et que tu as des problèmes, des problèmes et encore des problèmes, il faut s’en extraire pour voir une autre manière de faire.”
La donne ne change pas : “Attaquer sans tomber”

Johann Zarco veut mettre de côté sa mauvaise spirale du début d’été.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Depuis sa victoire en France et son podium à Silverstone, Johann Zarco a en effet enchaîné les désillusions tout au long des cinq Grands Pris suivants, et surtout les chutes. 
“La plupart du temps, je suis tombé en essais, et après j’essayais de finir les courses”, explique-t-il. “Je pense que l’on a un très bon avant sur cette moto, mais en essais, quand je tente d’aller en chercher un peu plus, si c’est le seul bon point, quand on essaie de l’utiliser davantage que ce que l’on devrait, ça explique mes chutes.”
Pas de quoi justifier pour autant une approche plus prudente : “Non, car on doit attaquer. C’est notre boulot, l’objectif est d’attaquer sans tomber. La dernière remonte aux qualifications en République tchèque, et je sais pourquoi je suis tombé, peut-être que j’aurais pu l’éviter, donc j’essaierai d’en tirer les leçons.”
Sur le Red Bull Ring, le pilote tricolore disposera d’une Honda équipée d’une nouvelle pièce, sans autre nouveauté majeure a priori. “Nous avons un plan ici en Autriche, et l’élément principal que nous aurons ici sera un carénage différent, et j’espère que ça nous aidera à faire un pas en avant”, précise-t-il.
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