Nom de l’auteur/autrice :Basile Davoine

Moto GP

Jorge Martín est sorti de l’hôpital

C’est une première bonne nouvelle au début d’un chemin encore très long pour Jorge Martín. Une semaine tout juste après sa chute et ses graves blessures survenues lors du Grand prix du Qatar, le champion du monde en titre a été autorisé à quitter l’hôpital où il était pris en charge.
En milieu de semaine, le pilote espagnol avait déjà donné des nouvelles rassurantes, disant se remettre “lentement mais progressivement” après avoir frôlé le pire à Losail. Pour cette course qui marquait son retour à la compétition et son premier Grand Prix sous les couleurs d’Aprilia, il avait chuté seul après une dizaine de tours, avant d’être heurté à près de 200 km/h par Fabio Di Giannantonio qui le suivait.
La priorité pour Jorge Martín et les médecins étaient de soigner son pneumothorax, doublé d’un hémothorax, c’est-à-dire un épanchement d’air et de sang dans la cavité pleurale. Sur ce point, on peut donc supposer que l’évolution est positive, même si la fin de l’hospitalisation ne signifie pas pour autant un arrêt des soins, qui s’annoncent encore importants.
D’autant que le pilote souffre également d’autres blessures, et notamment de contusions sur tout le corps et de onze côtes cassées. Dans l’immédiat, il n’est d’ailleurs pas encore autorisé à quitter le Qatar, car le voyage nécessite que plusieurs conditions soient réunies afin de lui permettre de rentrer en Europe, avec des moyens médicaux appropriés.
“Jorge a été autorisé à quitter l’hôpital général de Hamad et restera encore quelques jours au Qatar, le temps que son état de santé se stabilise”, annonce un communiqué de l’équipe Aprilia ce dimanche. “Dès que son état de santé le permettra, un vol médicalisé sera organisé pour son retour en Europe.”
Sérieusement blessé à trois reprises en à peine deux mois, Jorge Martín fait désormais face à une convalescence dont la durée est inconnue mais qui prendra au moins plusieurs mois. Il y a quelques jours, une première tendance évoquant une absence a minima jusqu’au mois d’août a été pronostiquée par l’un des médecins habitué à suivre les pilotes du MotoGP.
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Jorge Martín

Aprilia Racing Team

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Moto GP

Aleix Espargaró de retour en Grand Prix avec Honda à Jerez

Il y aura une Honda supplémentaire sur la grille du prochain Grand Prix MotoGP. Le constructeur japonais a annoncé la participation d’Aleix Espargaró sous forme de wild-card, ce qui marquera les débuts en compétition du pilote espagnol avec la marque. Le tout à domicile, sur le circuit de Jerez. Cette cinquième machine viendra s’ajouter à celles officielles de Joan Mir et Luca Marini, et à celles de l’équipe LCR de Johann Zarco et Somkiat Chantra.
À 35 ans, celui qui était ces dernières années le vétéran du plateau va faire son retour, lui qui a mis un terme à sa carrière à plein temps la saison dernière et a quitté Aprilia. Il est depuis devenu pilote essayeur pour Honda, avec comme mission d’apporter son immense expérience et ses retours techniques pour aider la firme japonaise à retrouver les avant-postes dans le championnat.
Cette semaine, le pilote espagnol faisait justement partie des pilotes en piste sur le circuit de Valence, où Honda a mené deux journées d’essais pour travailler sur le développement de la RC213V. Le constructeur n’était pas seul puisque Yamaha était également à l’ouvrage, notamment pour tester son nouveau moteur V4.

Aleix Espargaró avec l’équipe de test Honda à Valence.
Photo de: HRC

“Après un hiver bien rempli au sein du Honda HRC Test Team, Aleix Espargaró fera ses débuts en course au guidon de la Honda RC213V lors du Grand Prix d’Espagne”, a confirmé l’équipe Honda ce vendredi. “C’est un coup de pouce précieux alors que nous continuons à travailler sur les développements et les évolutions pour revenir parmi les premières positions.”
Le Grand Prix d’Espagne à Jerez sera suivi, le lundi 28 avril, d’une journée d’essais très importante, la première intervenant depuis l’ouverture de la saison 2025.
Aleix Espargaró a mis un terme à sa présence permanente en MotoGP à l’issue de la saison dernière, après avoir pris le départ de 255 Grands Prix et signé trois victoires, sept pole positions et onze podiums dans la catégorie reine entre 2009 et 2024. Il avait participé à ses premiers essais avec Honda dès le mois de novembre dernier.
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Aleix Espargaró

Honda Racing

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Des montagnes russes au Texas : Zarco entre progression et déception

Le Grand Prix des Amériques s’est transformé en montagnes russes pour Johann Zarco, bredouille à l’issue de son week-end alors qu’il avait redressé la situation dimanche, pour la course. Au lendemain d’un samedi particulièrement compliqué, il était bien parti pour aller cueillir un très beau résultat, mais une chute dans les derniers tours l’a renvoyé au 17e rang sous le drapeau à damier.
L’épreuve a pourtant commencé par une bonne surprise pour le Français, qui a bénéficié de la cacophonie puis de report du départ décidé par la direction de course, lui qui était resté sur la grille en pneus pluie. Il ne cache pas avoir été très étonné de la manière dont l’asphalte a séché en quelques minutes.
“C’était bien que l’on parte tous en slicks”, explique-t-il. “Je sais que des pilotes ont perdu gros, parce qu’ils avaient pris la bonne décision avec les slicks, mais moi j’avais pris les pneus pluie. Je suis resté sur la grille, je ne suis pas retourné dans les stands. Mais avec le drapeau rouge, on a eu un peu de temps pour mettre les slicks, car le circuit était sec.”
“Je ne m’attendais pas à ça, parce que dans mon tour de reconnaissance pour rejoindre la grille, c’était trempé, et je ne m’attendais pas à ce que ça sèche si vite. J’étais certain que l’on ferait au moins six ou sept tours avec les pneus pluie.”
Seulement 15e sur la grille, Johan Zarco a assez vité réintégré le top 10, puis il est venu se battre un peu plus à l’avant encore, jusqu’à entrevoir un temps la cinquième position. La manière dont un changement de réglages a transfiguré sa Honda au lendemain d’une journée de galère est clairement la bonne nouvelle qu’il tient absolument à retenir de cette expérience texane.
“Je suis très content que l’on ait fait d’immenses progrès entre samedi et dimanche”, souligne-t-il. “J’ai pu le montrer lors du warm-up, mais la course l’a confirmé ensuite, avec un meilleur contrôle de la moto. On a clairement choisi des réglages différents, et avoir cette possibilité désormais de passer d’un setup à un autre pour trouver de la performance, ce sera très important pour la suite de la saison, pour mieux s’adapter et avoir les meilleures opportunités en course.”

Le combat avec Aldeguer a été trop dur, j’ai perdu du temps et de l’énergie.

Johann Zarco a su inverser la tendance au niveau de la performance.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Sa chute dans le virage 12, qui a mis fin à tout espoir de bon résultat, Johann Zarco peine à se l’expliquer, regrettant aussi d’avoir laissé beaucoup de forces dans son duel avec le rookie Fermín Aldeguer auparavant.
“J’ai fait de bons dépassements, il y a eu de belles bagarres, j’ai même cru que j’allais pouvoir rattraper Jack Miller, car je m’attendais à être meilleur que lui en pneus usés”, avoue-t-il. “Mais le combat avec Aldeguer a été trop dur, j’ai perdu du temps et de l’énergie.”
“Bastianini a eu une opportunité, après Bezzecchi, qui était très constant. Quand il m’a dépassé, j’ai vu que je ne pouvais pas rester proche de lui, puis Bastianini est passé dans la ligne droite, j’ai essayé de couper la trajectoire au virage 12 et j’ai complètement perdu le grip à l’arrière. Je ne m’y attendais pas. Je ne pense pas que ça vienne de l’avant, c’est plutôt l’arrière.”
“C’est sûr que je suis déçu, mais vu d’où on est parti samedi, quand je n’avais aucune sensation et que j’étais lent, j’ai été très compétitif aujourd’hui et c’est le bon point à retenir, un bon signe pour les prochains Grands Prix. Je ne joue pas le championnat, donc je ne suis pas trop déçu, mais vu que je suis habitué à marquer des points après une bonne course, ça aurait pu être un meilleur dimanche.”
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Johann Zarco

Team LCR

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Quartararo s’est retrouvé sur une version de la Yamaha qu’il veut écarter

Heureux de son sprint à Austin samedi, Fabio Quartararo a connu un dimanche bien différent au Grand prix des Amériques. La petite pluie qui s’est présentée avant le départ a semé la zizanie et le Français s’est retrouvé piégé dans son tour de mise en grille par “une chute étrange” qu’il ne s’explique pas.
Reparti grâce à l’aide de Jack Miller, il a été contraint d’utiliser sa deuxième moto. En plus de la confiance entamée, ce changement de machine a compromis sa course, et pour cause : il s’agissait en fait d’une autre spécification de châssis et donc “d’une moto totalement différente”.
Au micro de Canal+, le pilote tricolore a précisé à quel point ces différences ont impacté sa course, en plus de lui poser un problème d’électronique qui lui ont fait penser, à tort, qu’il se retrouverait à court de carburant avant le drapeau à damier.
“Je suis finalement parti en course avec une moto que je n’ai pas essayé depuis les tests de la Thaïlande…”, déplore-t-il. “On a eu des problèmes d’électronique. En théorie, la moto me disait que je n’irais pas au bout avec l’essence, donc dès le quatrième tour, je suis passé à une cartographie pour économiser de l’essence, et au final c’était une erreur.”
“Plein de petites choses se sont passées, qui ont fait que la course a été assez mauvaise. Mais bon, ça peut arriver, je garde le positif d’être assez rapide ce week-end.”
Un châssis à écarter définitivement selon Quartararo

Fabio Quartararo n’était pas dans les meilleures conditions pour la course.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Au guidon d’une moto qu’il a redécouvert, Fabio Quartararo avait “un feeling différent” et a composé avec. À la faveur d’un bon départ puis des incidents de course, le pilote Yamaha a accroché une dixième place à laquelle il n’accorde que peu d’importance. En revanche, il estime que cette mésaventure doit servir de leçon dans les méthodes de travail de son équipe, avec la nécessité de figer la moto qu’il utilise avant de recevoir des améliorations plus notables.
“Maintenant on sait qu’on va remettre deux châssis comme on aime pour le Qatar, arrêter d’essayer à chaque circuit pour voir si ça va mieux ou pas”, prévient-il. “Il faut qu’on se fixe une moto et qu’on travaille sur cette base. Il faut arrêter d’essayer de chercher dans les tous petits détails. On sait très bien que ce ne sont pas des détails qui nous manquent, il nous manque énormément de choses.”
“Il faut vraiment se fixer une base, arrêter de penser à vouloir absolument améliorer des détails et surtout arrêter d’essayer des petites choses pendant un week-end de course. Il faut qu’on ait une moto, que je m’y habitue. Et s’il y a vraiment quelque chose de positif, on le change. Mais changer tout le temps des choses, essayer de changer de châssis… maintenant on est sûrs. Il nous manque du grip, de la puissance, et on ne va pas en trouver en changeant 1% sur l’électronique.”
Yamaha avait préparé ces deux châssis différents dans l’espoir de mener des comparaisons en piste dans le week-end, mais les conditions météorologiques changeantes sont venues contrecarrer ces plans. “C’était un dimanche assez mouvementé, pas très positif pour nous, mais on voit qu’on a un peu plus de potentiel”, conclut Fabio Quartararo. “Et comme je l’ai dit, je pense qu’on va vraiment figer la moto.”
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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Marc Márquez est tombé “au moment le plus facile de la course”

Prémonition ou superstition, Marc Márquez était arrivé à Austin en rappelant à tous son erreur commise en 2019 sur le COTA. Samedi soir encore, après sa domination en qualifications puis en sprint, il avait répété sa mise en garde en assurant que rien n’était garanti. Difficile de ne pas y repenser au terme d’un Grand Prix des Amériques qu’il semblait parti pour dominer, mais qui s’est soldé par une chute synonyme, un peu plus tard, d’abandon.
Toujours vainqueur depuis le début de la saison, le pilote Ducati a enregistré un premier revers qui lui coûte sa place de leader au championnat. Sans tout remettre en cause, cette erreur, la deuxième du week-end après celle des premiers essais libres, sonne comme un rappel à l’ordre.
“On avait fait le plus dur et, au moment le plus facile de la course, en essayant de contrôler l’écart, j’ai un peu trop coupé sur ce vibreur au virage 4 et j’ai perdu l’avant”, déplore Marc Márquez au micro du championnat. “C’était totalement de ma faute. Je suis désolé pour l’équipe. Je ne peux dire que ça. Ce qui est positif, parce que j’essaie toujours de voir le positif, c’est que nous ne sommes qu’à un point d’Álex au classement, donc on débute un nouveau championnat.”

Marc Márquez estime avoir “perdu 15 points”.
Photo de: Ducati Corse

Interrogé sur un éventuel excès de confiance, l’Espagnol réfute cette idée. “Non”, répond-il. “J’avais déjà roulé sur le circuit quelques tours avant. J’ai juste trop coupé, j’ai été un peu optimiste. J’étais totalement concentré, je n’avais pas cette confiance en plus. Je faisais attention aux gros freinages, où on fait quelques erreurs, comme le virage 12. Sur le reste de la piste, je sentais que j’étais super prudent. J’ai trop coupé le virage.”
Marc Márquez, malgré lui, a fait à son coéquipier Pecco Bagnaia un cadeau qu’il n’attendait certainement pas mais qu’il a saisi en allant chercher la victoire. Sur le plan comptable, c’est une très mauvaise opération, mais le pilote Ducati refuse d’y voir le signal d’une grande remise en question immédiate.
“Oui, j’ai fait une erreur, j’ai perdu 15 points, mais il faut qu’on continue de la même façon, qu’on garde la même vitesse, parce que je me sens rapide partout”, rassure-t-il. “Demain est un autre jour, il y aura une bonne ambiance en s’entraînant en famille parce qu’on est premier et deuxième du championnat. On a cette ‘marge’ qu’on a utilisé de la plus mauvaise façon, parce qu’on l’a utilisée dans une course facile. Mais on est encore là au championnat.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Marc Márquez

Ducati Lenovo Team

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Championnat – Un Márquez chasse l’autre en tête du classement !

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Moto GP

Tous les résultats et classements du GP des Amériques MotoGP 2025

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Moto GP

Le départ canon de Bagnaia a fait illusion à peine un tour

Troisième du sprint au Grand Prix des Amériques, Pecco Bagnaia n’a pas trouvé la clé pour prendre le dessus sur au moins un des deux frères Márquez, qui lui rendent la vie dure depuis le début de la saison. Cependant, le double champion du monde MotoGP juge la tendance positive, dans la lignée de sensations en constante amélioration depuis le début de son week-end à Austin.
“Je travaille, je travaille dur”, insiste-t-il alors qu’il a dû s’élancer depuis la sixième place seulement à cause d’une Q2 trop brouillonne. “C’est vrai que je me suis loupé en qualifications, parce que dans la deuxième tentative, j’ai fait des erreurs dans certaines parties du circuit : dans le premier secteur, je suis allé large au premier virage, puis dans le virage 4, je suis arrivé trop vite. J’ai fait des erreurs sans lesquelles j’aurais pu être en première ligne. Mais les sensations étaient meilleures par rapport aux autres séances.”

C’était la plus belle bagarre de la saison à ce jour.

Ce qu’il a en revanche fait à merveille, et devra reproduire demain, c’est de s’extraire comme une fusée de sa position de départ, au point de chatouiller Marc Márquez tout au long du premier tour, ou presque. On a ainsi assisté à une intense lutte à trois, incluant également Álex Márquez, mais qui a tourné en la défaveur du pilote italien.
“Le départ s’est parfaitement déroulé, j’ai été très précis à l’extinction des feux, et dès que j’ai vu l’opportunité au premier virage, je l’ai saisie”, se félicite Pecco Bagnaia. “C’était fun, tout comme au virage 3. Je pense que Marc ne s’y attendait pas, donc c’était amusant.”
“Il était très proche de tomber. Heureusement il n’a pas chuté, car s’il était tombé, il m’aurait emmené avec lui car j’étais sur la trajectoire. Je n’ai pas su utiliser ce moment pour me rapprocher car après ça, j’ai perdu une seconde et demie, et c’est quelque chose à améliorer pour demain. Mais c’était chouette, et je pense que c’était la plus belle bagarre de la saison à ce jour.”
Bagnaia ne croit (presque) pas à la victoire

Bagnaia fais le dos rond avec une nouvelle troisième place.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

De son rythme d’ensemble dans ce sprint, Pecco Bagnaia tire du positif, bien qu’il regrette une mise en route qui a trop tardé à son goût. Il entend donc “franchir un nouveau cap” pour mieux figurer dimanche, dans un format qui lui convient mieux dans la durée. 
“Le feeling était bien meilleur”, assure-t-il. “Il m’a juste manqué un peu de rythme dans le premier tour ; il m’a fallu plus de tours pour me mettre dans le rythme, mais après j’étais compétitif. Je perdais un petit peu de temps dans le premier secteur, j’en reprenais dans le troisième secteur, donc le rythme était plutôt équivalent à celui des autres. Mis à part ça, nous pouvons être satisfaits.”
Maintenir sa progression demeure l’idée fixe du pilote italien, qui demeure lucide quant à ses faibles chances de succès à la régulière face à un Marc Márquez difficilement prenable dans son jardin qu’est le COTA. Ce que Pecco Bagnaia a pu observer de lui-même en roulant troisième.
“Je pense que Marc a simplement contrôlé aujourd’hui”, avance-t-il. “Il était plus rapide, et demain ce sera dur de le battre, mais on est là pour essayer. J’ai progressé dans le troisième secteur, et ce que j’ai réussi à y faire, je dois le reproduire dans le premier secteur.”
“En regardant de derrière, c’est assez évident qu’il est plutôt facile pour lui d’être compétitif ici, car il entre très fort et très vite dans les virages, et il tourne beaucoup mieux. Il a vraiment une immense confiance ici. Pour demain, ce ne sera pas facile. Je pense que pour moi, ce sera mieux. J’ai davantage ma chance demain, peut-être pas pour gagner mais pour continuer à améliorer mes sensations.”
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Pecco Bagnaia

Ducati Team

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Moto GP

Une sixième place et un vrai plaisir retrouvé pour Quartararo

Passé en Q2 mais finalement onzième sur la grille de départ du Grand Prix des Amériques, Fabio Quartararo a pris un envol de rêve lors du sprint à Austin. Et c’est certainement ce qui a tout changé à sa course, lui permettant de pointer quatrième avant de croiser longuement le fer longuement avec les Ducati VR46 de Franco Morbidelli et Fabio Di Giannantonio.
Battu par le duo fluo et sixième sous le drapeau à damier, c’est néanmoins avec le sourire qu’il a empoché quatre points, rassuré également par le rythme de course qu’a affiché sa Yamaha, bien qu’encore trop éloigné des meilleurs sur l’ensemble d’une épreuve.
“Ça faisait longtemps que je ne prenais pas autant de plaisir en course”, s’est réjoui le Français au micro de Canal+, lui qui avait fait de ce plaisir retrouvé un véritable objectif avant de commencer son week-end texan.
“Prendre un bon départ, ça change un petit peu tout, surtout qu’il y a eu des dépassements osés de Di Giannantonio et Morbidelli, qui m’ont un petit peu favorisés. Mais je pense que le rythme n’était pas si mal, même ce matin en EL2, on était assez bien. Je pense qu’on a fait une très belle course.”
“Ça fait plaisir, même si je n’arrivais pas vraiment à suivre le rythme. Ils faisaient pas mal d’erreurs, j’ai essayé de tout faire assez bien. Mais ça va, je ne m’attendais pas à terminer à cette position aujourd’hui, ni même à faire quelques dépassements. On a aussi le pneu medium à essayer demain matin, donc on verra bien pour la course.”
Le déficit de performance de la Yamaha M1 reste la réalité du moment, et Fabio Quartararo l’évalue ce samedi à “deux ou trois dixièmes moins bien que Morbidelli sur la course sprint”. La raison en est invariablement la même.
“Là, clairement, le problème c’est toujours le grip, la puissance du moteur pour utiliser un petit peu plus d’aéro”, répète-t-il. “Je vois que sur plein de virages ils utilisent beaucoup moins de grip, ils patinent beaucoup moins. Sur un tour, ça va, mais sur la longueur d’une course, c’est là que c’est plus compliqué. On utilise énormément le train avant, on n’arrive pas à s’arrêter avec les deux roues, et ça aussi, sur le time attack, c’est quelque chose qui nous manque.”
“Ce n’est pas le freinage le problème”, a-t-il précisé un peu plus tard devant la presse. “Le problème c’est que la moto est mal équilibrée, si l’on parle du feeling que j’ai à l’avant. J’ai un très bon feeling à l’avant mais un c’est très mauvais à l’arrière, donc c’est aussi difficile à l’accélération et en milieu de virage, quand je change de direction, la moto glisse beaucoup. On essaie de travailler là-dessus pour trouver plus de grip et qu’il y ait moins de mouvement. Du virage 9 au virage 11, la moto secoue dans tous les sens.”
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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

Championnat – Marc Márquez s’échappe encore un peu plus

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Moto GP

Quartararo et Yamaha n’ont “pas bien travaillé pendant les essais”

Il n’y aura pas de passe de trois pour Fabio Quartararo. Qualifié directement pour la Q2 lors des deux premiers Grands Prix de la saison, il a cette fois échoué aux portes du top 10 lors des Essais du Grand Prix des Amériques, au terme d’un vendredi disputé d’abord sous la pluie, puis sur une piste séchant de plus en plus.
Ces conditions mixtes, le Français estime ne pas avoir su les exploiter, déplorant également une mauvaise gestion de la séance par l’ensemble de l’équipe Yamaha. Onzième à 0″120 de la dixième position occupée par Pecco Bagnaia, il tentera de rattraper le coup samedi en Q1. 
“C’était un après-midi étrange, surtout que nous n’avons pas super bien travaillé pendant les essais”, explique-t-il. “Je me suis arrêté vraiment très tôt, pour faire plus de tours sur le sec, et ça a pris beaucoup de temps. Au bout du compte, je n’ai pas fait tellement de tours. J’aurais pu faire mieux, mais c’est toute l’équipe qui aurait pu mieux faire pour passer en Q2. Malheureusement, il manque un dixième, mais c’est comme ça, et l’objectif demain sera évidemment d’aller en Q2, même si je pense que ce ne sera pas facile.”
“Honnêtement, on ne peut pas attaquer au maximum dans des conditions comme celles-ci. En tant que pilote, je dois progresser dans ces conditions mixtes. Mais globalement ça allait, c’était moins bosselé, notamment dans le premier secteur. Mais peu importe en ce qui concerne les conditions de piste, car ce sont les mêmes pour tout le monde. Pour ce qui est de cet après-midi, nous n’avons pas bien travaillé.”  

Fabio Quartararo devra passer par la Q1.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La pluie ne devrait plus perturber la suite du week-end, offrant une meilleure lecture de la hiérarchie à partir de samedi en qualifications. Néanmoins, Fabio Quartararo dit avoir déjà des indices quant au comportement et au niveau de performance de sa machine à Austin, tout en mesurant encore et toujours le fossé qui sépare Yamaha de la référence qu’est Ducati. 
“Je pense que ça suffisait pour se faire une idée”, confirme-t-il. “Vous pouvez voir quelle moto fonctionne vraiment bien. On verra demain, dans des conditions totalement sèches, si nous sommes capables d’aller vite. Je n’avais pas le grip que j’attends. Parfois aussi, quand on est plus lent dans un virage, la moto est plus agressive. Donc il manquait de la vitesse en courbe, mais on verra demain, je ferai de mon mieux pour aller en Q2.”
Dans ce contexte, le champion du monde 2021 laisse à Jack Miller le privilège d’être le seul pilote Yamaha directement qualifié pour la Q2. Excellent sur le mouillé, l’Australien a d’ailleurs impressionné avec la M1 satellite de l’équipe Pramac.
“Dans ces conditions, on sait qu’il est super rapide”, rappelle Fabio Quartararo. “Quand on regarde le premier tour qu’il a fait lorsqu’il a chaussé les slicks, c’était incroyable, il était très rapide. Il est vraiment agressif et précautionneux à la fois, il pilote vraiment bien. Ce matin particulièrement, il m’a impressionné sur le mouillé.”
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Fabio Quartararo

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Moto GP

EL1 – Morbidelli devant sous la pluie, première chute pour Márquez

L’étape américaine du MotoGP a débuté ce vendredi avec deux invités surprises : Jorge Martín… et la pluie ! Convalescent, le champion du monde en titre a tenu, comme nous vous l’indiquions jeudi soir, à être présent aux côtés de l’équipe Aprilia alors qu’il a toujours pour objectif de reprendre la piste lors de la prochaine manche, au Qatar.
Au moment d’observer ses petits camarades se lancer dans leurs premiers tours de roue, casque et casquette vissés sur les oreilles, il a constaté comme tout le monde que la piste était détrempée. Plus ou moins annoncées, les averses ont arrosé le Circuit des Amériques mais les prévisions laissent penser que la situation va s’améliorer d’heure en heure. Un retour au sec est attendu à partir de samedi à Austin, mais en attendant il a fallu composer avec cette première donnée.
Lorsque le feu est passé au vert, l’humidité ambiante était de 94% avec 17°C dans l’air et 20°C au sol. Pas de quoi refroidir le plateau, chaussé des gommes adéquates pour découvrir ce si particulier tracé texan. Marco Bezzecchi, lui, a été retardé dans sa découverte puisqu’il a rejoint les stands à deux reprises, à chaque fois après un seul tour parcouru à vitesse particulièrement réduite au guidon de son Aprilia.

Jorge Martín est présent à Austin.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les premiers chronos ont vu plusieurs pilotes se succéder en tête de classement, dont Marc Márquez, mais le leader du championnat s’est surtout fait remarquer en étant le premier à partir à la faute, ce qui ne lui était pas encore arrivé en ce début de saison. Parti en highside dans le virage 2, il s’est relevé sans difficulté après une grosse chaleur, laissant la position de tête à Franco Morbidelli en 2’16″342.
Au moment où Maverick Viñales a pris les commandes en 2’15″653, Marc Márquez a regagné son stand pour débriefer avant d’enfourcher un bon quart d’heure plus tard sa seconde moto pour reprendre son travail. La pluie s’amenuisant, les chronos ont continué de descendre peu à peu, Pecco Bagnaia coupant la ligne en 2’15″490.
 
Pour Marco Bezzecchi, la séance est allée de mal en pis puisqu’une fois ses problèmes techniques résolus, l’Italien a lui aussi subi un énorme highside, cette fois au virage 5, heureusement sans gravité.
Dans les quinze dernières minutes, les conditions de piste ont continué de s’améliorer, bien que restant précaires. Franco Morbidelli a repris la tête en 2’15″026 avant que Jack Miller ne s’invite à la fête avec deux améliorations notables en 2’14″286 puis en 2’13″531. Le rythme n’a pas cessé d’augmenter dans ces dernières minutes, profitant à Johann Zarco en 2’12″838. C’est toutefois Franco Morbidelli qui a eu le dernier mot avec un chrono de 2’12″531.
L’Italien a finalement devancé Jack Miller, auteur in extremis du deuxième temps, la troisième place revenant à Marc Márquez devant Johann Zarco. Pecco Bagnaia a terminé sixième, Fabio Quartararo 14e. Des chronos à prendre avec précaution néanmoins puisque la direction de course a fait savoir qu’elle ne les validait pas officiellement dans l’immédiat, en raison de problèmes techniques liés au chronométrage.
 GP des Amériques – Essais Libres 1

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Moto GP

Zarco “curieux” de voir s’il peut maintenir sa forme à Austin

Auteur d’un début de saison particulièrement encourageant et meilleur pilote Honda lors des deux premiers Grands Prix, Johann Zarco était tout de même resté un peu sur sa faim en Argentine. Excellent sixième en course le dimanche, il avait d’abord été frustré de ne pas avoir pu se battre pour le podium. Avec un peu de recul, le Français est tout sauf déçu et a bien digéré. Et pour cause, il entend désormais confirmer la tendance.
“Après réflexion, je veux juste le refaire !”, s’est-il exclamé sure le site officiel du MotoGP jeudi à Austin, avant le Grand Prix des Amériques. “Tout le week-end a été sympa, dès le premier tour le vendredi matin, à être en haut du classement et à me dire que ce que je faisais fonctionnait bien.”
“En course, il faut se battre avec les autres, on veut se battre avec tout le monde pour le podium. Je n’ai pas pu l’avoir mais j’en ai été très proche. Après avoir été en fond de classement, c’était bien. Je suis curieux de voir si je peux reproduire ça ici, à Austin, parce que si je peux le faire, ce sera très positif pour nous, pour Honda et pour moi.”
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Dans l’esprit de Johann Zarco, le Circuit des Amériques aurait donc presque valeur de test. Y réussir viendrait valider les points positifs des deux premiers week-ends et permettre de revoir à la hausse les ambitions de polyvalence et de régularité d’une piste à l’autre. C’est tout l’enjeu des trois jours qui viennent, et pour lesquels le pilote tricolore affiche une motivation intacte. “La faim est toujours là, quel que soit le résultat”, assure-t-il. “C’est plus les sensations sur la moto, à me dire que si ça fonctionnait en Argentine, c’est un tracé différent, mais peut-être que si j’ajoute des choses dans le pilotage, je pourrai peut-être le reproduire sur d’autres pistes. C’est plus se dire : ‘Je peux adapter ça à toutes les pistes’. Et j’adorerais que ce soit le cas.” 
Le tracé texan n’est pourtant pas celui qui a le plus les faveurs de Johann Zarco, mais le pilote LCR se sent en mesure de dépasser cette difficulté : “C’est un endroit où j’ai eu du mal les dernières années, mais clairement, avec ce que j’ai senti sur la moto récemment, je me dis que ces sensations difficiles pourraient se transformer en quelque chose que je pourrais apprécier. J’adorerais prendre du plaisir à Austin ce week-end.” 
Rendez-vous est pris pour celui qui, avant toute chose, veut intégrer le top 10 dès vendredi afin de gagner un peu plus encore en sérénité, quitte à profiter de quelques aléas venus du ciel.
“S’il pleut, que ça s’assèche, c’est une chose dont je peux profiter et qui peut peut-être me donner un avantage par rapport aux autres”, note-t-il. “Il faut voir. Je pense qu’il fera très chaud dimanche mais vendredi et samedi, entrer au moins en Q2 et faire les qualifications dans des conditions mixtes, ça pourrait ouvrir une opportunité.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Basile Davoine

MotoGP

Johann Zarco

Team LCR

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Moto GP

Quartararo n’attend pas de gros progrès avant l’été chez Yamaha

C’est un Fabio Quartararo un peu perdu qui arrive à Austin pour le Grand Prix des Amériques. Sortant de deux premiers Grands Prix qui ont douché ses espoirs de progression notable avec le grip de sa Yamaha, il admet ne pas savoir quel objectif se fixer ni de quoi il se pense capable sur le COTA. 
“Ici, je devrais arriver comme avant, en disant plus ou moins pour quel résultat on va se battre. Aujourd’hui, je ne sais pas à quoi m’attendre”, déplore-t-il devant les difficultés récurrentes.
Le Français confie tout de même l’espoir d’un petit regain de forme, sans croire au miracle. Surtout, il fait du plaisir de pilotage une priorité pour retrouver des sensations sur les distances de course, alors que Yamaha a semble-t-il trouvé quelque chose en vitesse pure sur un tour.
“Plus qu’un excellent résultat, je veux retrouver le sentiment de piloter comme je l’aime, parce que les deux premiers week-ends…”, rappelle-t-il. “En Thaïlande, nous avons eu un problème avec le grip arrière. En Argentine, le rythme n’était pas au rendez-vous et on s’est fait sortir au premier virage. Ici, je veux au moins avoir un bon rythme, un rythme régulier. Pour le résultat, on verra, mais je veux prendre du plaisir pendant toute la course et tout le sprint.”
“En Thaïlande, je sais déjà un peu ce qui s’est passé. En Argentine, le rythme n’était clairement pas au rendez-vous pendant tout le week-end. Il n’y a pas d’explication, nous étions simplement mauvais. On va voir comment ça se passe ici, mais je m’attends également à un week-end difficile. Je veux essayer d’avoir un rythme correct, de prendre du plaisir, et de ne pas avoir des sensations aussi mauvaises qu’en Argentine, surtout en course, parce que sur un tour nous étions plutôt bons.”
“On va voir comment se déroule le week-end, mais je m’attends à mieux. Je ne m’attends pas non plus à terminer dans le top 5, mais être plus proche des autres en termes de rythme, oui.”
Un déclic suspendu aux essais privés

Fabio Quartararo est constamment en déficit de grip.
Photo de: Yamaha MotoGP

À très court terme, Fabio Quartararo n’est pas d’un grand optimisme. Yamaha a bien “des choses à tester”, qui seront certainement confiées à Augusto Fernández, mais son pilote vedette juge “que ce ne sont pas les meilleures pour le moment”.
Une nouvelle fois, le champion du monde 2021 attend davantage du développement de sa machine par le constructeur japonais, et il se raccroche sa foi dans le projet qui l’a convaincu de prolonger son contrat il y a quelques mois. Néanmoins, il n’imagine pas l’horizon se dégager avant l’été. 
“C’est difficile parce que l’on croit en quelque chose et le résultat n’arrive pas aussi vite qu’on le veut”, concède-il. “Ce n’est pas facile, surtout cette année. La première partie de l’année sera vraiment très difficile pour nous. Mais je pense qu’à partir de Jerez, de la trêve estivale, nous travaillerons chaque semaine entre les courses. Je crois qu’il y a six ou sept jours de tests entre Jerez et Brno.”
“Mais si on ne trouve rien lors des tests… C’est toujours bien de rouler et d’enchaîner plus de tours, mais sans tester quelque chose de vraiment important, ça n’a pas d’intérêt. Si on fait autant d’essais, c’est important d’avoir quelque chose à tester.”
Car l’épisode des essais de pré-saison reste bien ancré dans la mémoire d’un Fabio Quartararo qui ne cesse de pointer du doigt le manque d’adhérence auquel il est sans cesse confronté. 
“Pour moi, Sepang était clairement un ‘fake test'”, insiste-t-il. “La piste était pleine de gomme et le grip était incroyable. Le problème, c’est que le grip que j’ai ressenti en Malaisie était plus ou moins celui que les autres ressentent sur tous les circuits. Malheureusement, nous n’avons pas de grip ni de performance dans les conditions qu’il y a quand on arrive.”
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Basile Davoine

MotoGP

Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

Dans une situation comptable paradoxale, Bagnaia veut “réduire l’écart”

Troisième du championnat en arrivant à Austin pour le Grand Prix des Amériques, Pecco Bagnaia aborde ce troisième rendez-vous de la saison dans une situation paradoxale. Jamais à la lutte pour la victoire face à la domination de son nouveau coéquipier Marc Márquez en Thaïlande puis en Argentine, le double champion du monde a en revanche amassé des points dont il a su se contenter. S’il compte 31 longueurs de retard sur le leader du championnat, il a toutefois pris 43 points, soit son meilleur total après deux Grands Prix depuis qu’il évolue en MotoGP !
“En termes de points, oui [c’est mieux], mais en termes de feeling, c’est comparable à l’année dernière”, explique-t-il dans le paddock du Circuit des Amériques, assurant qu’il a “tiré des leçons” de ses précédents débuts de campagne.
“Avec la GP23 [en 2023], j’avais pris beaucoup moins de points, mais le feeling était bon. C’est une question d’équilibre. Sincèrement, la stratégie avec laquelle j’aborde cette saison est un peu meilleure en termes de points et de régularité, car j’ai compris lors des deux premières courses que j’aurais dû mal à atteindre une meilleure position.”
Bagnaia a mis le doigt sur une faiblesse
Ce qui n’a échappé à personne, et certainement pas à l’Italien, c’est que ce début de championnat propose des tracés où Marc Márquez est comme un poisson dans l’eau. Et la piste d’Austin est le jardin de l’Espagnol, même si elle pourrait aussi un peu plus convenir à Pecco Bagnaia. Aussi va-t-il s’attacher à travailler sur la quête de meilleures sensations, notamment en entrée de virage, point faible qu’il a désormais clairement identifié.

Pecco Bagnaia a trouvé un point faible à corriger.
Photo de: Ducati Corse

“Je pense que ce circuit est un peu mieux par rapport à l’Argentine”, explique-t-il. “J’aime davantage ce genre de freinages, freiner dans ces virages un peu plus doux, donc je pense que ça ira un peu mieux. Et avec les étapes franchies lors des deux dernières courses, je pense que l’on peut être plus compétitifs.”
“Je suis toujours un peu plus proche de mon feeling. Il nous faut juste trouver ce truc en plus pour franchir un dernier cap avec l’avant, que j’espérais trouver en course en Argentine. Mais je ne me sentais pas suffisamment bien pour ça, ou bien je n’étais pas capable de trouver ce genre de feeling. Je pense que ce week-end de course m’aidera à retrouver ça, puis à attaquer davantage.”
“J’ai vu que ce qu’il me manque par rapport à l’an dernier se trouve dans la dernière partie des entrées de virage. Il me manque un peu de vitesse à cet endroit, c’est là que je perds du temps. Je suis très bon au freinage, je suis très bon dans la deuxième partie, mais dans la dernière partie, je dois mettre plus de vitesse dans l’entrée de virage. C’est là que j’ai le plus de mal. C’est plutôt clair, pas dans tous les virages, mais dans certains. J’essaie de beaucoup analyser ça et de progresser sur la moto.” La priorité dans ce week-end texan pour Pecco Bagnaia est logiquement de “réduire l’écart, ou être plus proche du leader, voire devant le leader”. En ce début de saison, la concurrence est clairement identifiée et il veut désormais s’y frotter plus directement : “Ce week-end, Marc sera super compétitif car c’est son meilleur circuit avec le Sachsenring. Álex [Márquez], on a tous vu qu’il a franchi un cap cette année. Mon objectif sera de retrouver mon feeling et de me battre avec eux”.
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Basile Davoine

MotoGP

Pecco Bagnaia

Ducati Team

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Max Verstappen en concurrence avec Léon Marchand aux Laureus Awards

La Formule 1 est cette année encore représentée dans la liste des nommés aux Laureus World Sports Awards, qui récompensent les performances des sportifs dans plusieurs catégories. Les deux plus prestigieuses d’entre elles demeurent celles du sportif et de la sportive de l’année. Tous les nommés ont été sélectionnés par le vote de 1300 journalistes sportifs internationaux.
Les résultats seront dévoilés au printemps lors d’une cérémonie prévue le 21 avril prochain à Madrid. Ils seront déterminés par le vote de la Laureus World Sports Academy, un jury composé de 69 membres qui sont des champions olympiques, détenteurs de records du monde et autres athlètes de légende qui ont marqué leur discipline. 
Sacré champion du monde de Formule 1 pour la quatrième fois consécutive en 2024, Max Verstappen a déjà remporté en 2022 ce prestigieux prix à la suite de sa victoire au Championnat du monde 2021 face à Lewis Hamilton. Pour la quatrième année consécutive, le Néerlandais figure parmi les prétendants au titre de Laureus Sportif de l’année. Il est en concurrence avec Léon Marchand (natation), Carlos Alcaraz (tennis), Mondo Duplantis (athlétisme), et Tadej Pogačar (cyclisme).
Tous tenteront de succéder au tennisman Novak Djokovic, qui ne figure pas dans cette sélection où l’on ne compte pas non plus le moindre footballeur.
Depuis la création des Laureus Awards en 2000, trois autres pilotes de la catégorie reine ont remporté la prestigieuse récompense avant Max Verstappen : Michael Schumacher (2002 et 2004), Sebastian Vettel (2014) et Lewis Hamilton (2020, ex-aequo avec Lionel Messi).
McLaren en lice pour l’équipe de l’année

La campagne 2024 de McLaren est mise à l’honneur.
Photo de: Erik Junius

L’écurie McLaren est, quant à elle, nommée dans la catégorie de l’équipe de l’année après avoir remporté son premier titre de champion du monde des constructeurs depuis 1998, le neuvième de son histoire en Formule 1, grâce à la belle saison de Lando Norris et Oscar Piastri.
La structure de Woking est opposée à l’équipe féminine du FC Barcelone (football), aux Boston Celtics (basket-ball), au Real Madrid (football), à l’équipe masculine de football d’Espagne et à l’équipe nationale de basket-ball des États-Unis. Il y a six ans, l’écurie Mercedes avait remporté cette distinction.
Contrairement à l’année dernière, le MotoGP est de nouveau représenté et compte, comme en 2023, un nommé dans la catégorie du comeback de l’année. Il s’agit de Marc Márquez, sélectionné pour sa résilience et son retour au plus haut niveau après ses blessures.

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Basile Davoine

Formule 1

MotoGP

Marc Márquez

Max Verstappen

Red Bull

McLaren

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