Assen, Quartararo (chute) : « On fait trop le yo-yo »

Extrait de cet article : post publié sur GP-Inside

Assen, Quartararo (chute) : « On fait trop le yo-yo »

Malgré une quatrième pole position cette saison, Fabio Quartararo n’a pas pu concrétiser en course. Le Français est parti à la faute en tentant de compenser les faiblesses de sa Yamaha face à une concurrence mieux armée.

La chute : « J’étais à la limite dès le premier tour. En plus, on a dû prendre un pneu avant déjà usé pour en garder un neuf pour demain. Ensuite, on reste en retrait : on doit toujours fermer les portes parce que ceux derrière ont plus de grip, plus de puissance. On fait sans arrêt le yo-yo. Faire le rythme tout seul en essais, c’est une chose, mais en course, on gagne dans les virages et on perd à l’accélération. Je suis à la limite en permanence. »

La différence avec Silverstone : « Là-bas, tout le monde avait du mal avec les pneus, sauf nous. Personne ne pouvait utiliser le soft à l’avant, sauf Marco, Johann, Miller… mais pas les Ducati. Ici, tout le monde est à l’aise sur les pneus, et en performance pure, on ne peut pas s’échapper. »

Du plaisir sur la moto ? « Honnêtement, non. Je sais que j’avais le potentiel pour me battre devant aujourd’hui, mais je n’ai pas les moyens. Dans les virages où il faut vraiment attaquer, on n’a pas ce qu’il faut. À la sortie des virages 5 ou 6, on perd un dixième et demi dans la ligne droite. C’est exactement ce qui nous manque pour être dans le rythme. Même un peu moins, et on pourrait être devant. » 

Un pneu avant trop usé ? « Non, je pense surtout que j’étais à la limite à chaque tour. Avoir les deux pneus usés, ça passe. Mais usé à l’avant et neuf à l’arrière, surtout un avant déjà utilisé en time-attack, ça a un peu joué. Mais même avec un pneu neuf, je pense qu’on aurait fini par perdre l’avant. »

Une course différente demain ? « Je pense que ce sera plus ou moins pareil. On va essayer de rester concentrés au maximum, mais ce qui est difficile, c’est ce yo-yo permanent : on perd dans la ligne droite, puis on doit revenir… Avec Bezzecchi, on n’a jamais été réguliers (en écart) comme Alex et Marc, qui sont restés ensemble toute la course. Dans le secteur 1, j’étais à un dixième, puis quatre, puis un, puis trois… À force, on fait trop le yo-yo et on ne peut même pas préparer un dépassement. »

Lire l'article complet - Auteur de l'article : La Rédaction
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