Des vibrations inexpliquées plombent encore le sprint de Quartararo

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Comme une inéluctable glissade hors des points, c’est le scénario de course qu’a vécu Fabio Quartararo lors du sprint du Grand Prix d’Italie. Au Mugello, il s’était pourtant qualifié à une prometteuse quatrième place, au lendemain d’une chute qui aurait pu lui coûter cher avec une épaule touchée.

Malheureusement pour le Français, la vérité dans le peloton s’est avérée plus complexe, surtout quand il a fallu résister à la concurrence dans la longue ligne droite. C’est à chaque fois au bout de celle-ci qu’il a dû céder : face à Maverick ViñalesFabio Di Giannantonio, Franco Morbidelli, Marco Bezzecchi, Raúl Fernández et Fermín Aldeguer. Une litanie symbolisant son recul au dixième rang sous le drapeau à damier. 

Ce n’est toutefois pas la vitesse de pointe qui a posé problème au pilote tricolore ce samedi, mais le retour de mystérieuses vibrations à l’arrière, principalement en entrée de virage. De quoi le rendre particulièrement perplexe. 

“C’est encore un problème de chatter, avec lequel on a eu des difficultés”, déplore-t-il. “On n’arrivait pas vraiment à comprendre pourquoi. Parce que comme à Aragón, on n’en a pas eu pendant les essais le vendredi ni le samedi, et ça arrive en course. Donc on ne sait pas pourquoi et c’est assez délicat.”

Lire aussi :

“On perd de la vitesse partout, sur les changements de direction où je n’arrivais pas à mettre de l’angle. Je m’attendais à finir septième ou huitième, c’était un petit peu le rythme qu’on avait aujourd’hui, mais pas aussi loin, et surtout pas avec un rythme aussi mauvais sur les quatre derniers tours.”

“On ne sait pas pourquoi. Avec la dégradation, on savait qu’on allait souffrir aujourd’hui, mais le chatter, il n’y a aucune raison pour laquelle on en a. Je ne l’ai qu’en course, comme à Aragon où je ne l’ai eu qu’en sprint et en course. On n’a rien changé sur la moto et ça fait plusieurs fois que ça arrive.”

Ne pas trouver l’origine de ce mal préoccupe grandement Fabio Quartararo, qui s’interroge sur le gros rythme qu’il met en début de course pour tenter de s’accrocher aux meilleurs. Forcer un peu moins dans les premiers tours pour voir si cela empêche l’arrivée des vibrations pourrait devenir une option dimanche, alors qu’il estime sa quatrième position sur la grille beaucoup trop flatteuse.

“C’était une bonne qualif, mais on se qualifie beaucoup mieux que la performance réelle de la moto”, avance-t-il. “Quand je pars avec Marc, Álex, Pecco devant, je n’arrive pas à suivre. On sait qu’on est encore très loin d’eux.”

Le commissaire n’a pas remis l’épaule de Quartararo

Fabio Quartararo compose avec une inflammation de l'épaule.

Fabio Quartararo compose avec une inflammation de l’épaule.

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Sur le plan physique, le pilote tricolore n’a pas été handicapé par sa chute douloureuse de la veille. Il est toutefois revenu sur les événements, clarifiant notamment l’intervention des commissaires.

“Il s’est passé beaucoup de choses”, raconte-t-il. “À la base, je n’avais pas le droit de repartir, mais j’ai réussi parce que j’ai pu convaincre un peu le docteur. Après j’ai dû partir à Florence faire une IRM, puis revenir. C’était surtout pour voir si les ligaments n’étaient pas touchés, mais c’était bon.”

“En fait, l’épaule s’est déboîtée puis remise, ça m’est déjà arrivé deux fois. Elle n’est pas sortie complètement. Quand le commissaire a fait ça [le geste sur son épaule], c’est juste que l’airbag était bloqué et je demandais juste d’enlever l’air, mais il ne comprenait pas donc il me faisait plus mal qu’autre chose.”

“J’ai une inflammation assez importante mais je ne peux pas faire grand-chose, mettre des glaçons, juste essayer de récupérer au maximum.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP d’Italie

Dans cet article

Basile Davoine

MotoGP

Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

Lire l'article complet - Auteur de l'article : Basile Davoine
Retour en haut