Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Passé en Q2 mais finalement onzième sur la grille de départ du Grand Prix des Amériques, Fabio Quartararo a pris un envol de rêve lors du sprint à Austin. Et c’est certainement ce qui a tout changé à sa course, lui permettant de pointer quatrième avant de croiser longuement le fer longuement avec les Ducati VR46 de Franco Morbidelli et Fabio Di Giannantonio.
Battu par le duo fluo et sixième sous le drapeau à damier, c’est néanmoins avec le sourire qu’il a empoché quatre points, rassuré également par le rythme de course qu’a affiché sa Yamaha, bien qu’encore trop éloigné des meilleurs sur l’ensemble d’une épreuve.
“Ça faisait longtemps que je ne prenais pas autant de plaisir en course”, s’est réjoui le Français au micro de Canal+, lui qui avait fait de ce plaisir retrouvé un véritable objectif avant de commencer son week-end texan.
“Prendre un bon départ, ça change un petit peu tout, surtout qu’il y a eu des dépassements osés de Di Giannantonio et Morbidelli, qui m’ont un petit peu favorisés. Mais je pense que le rythme n’était pas si mal, même ce matin en EL2, on était assez bien. Je pense qu’on a fait une très belle course.”
“Ça fait plaisir, même si je n’arrivais pas vraiment à suivre le rythme. Ils faisaient pas mal d’erreurs, j’ai essayé de tout faire assez bien. Mais ça va, je ne m’attendais pas à terminer à cette position aujourd’hui, ni même à faire quelques dépassements. On a aussi le pneu medium à essayer demain matin, donc on verra bien pour la course.”
Le déficit de performance de la Yamaha M1 reste la réalité du moment, et Fabio Quartararo l’évalue ce samedi à “deux ou trois dixièmes moins bien que Morbidelli sur la course sprint”. La raison en est invariablement la même.
“Là, clairement, le problème c’est toujours le grip, la puissance du moteur pour utiliser un petit peu plus d’aéro”, répète-t-il. “Je vois que sur plein de virages ils utilisent beaucoup moins de grip, ils patinent beaucoup moins. Sur un tour, ça va, mais sur la longueur d’une course, c’est là que c’est plus compliqué. On utilise énormément le train avant, on n’arrive pas à s’arrêter avec les deux roues, et ça aussi, sur le time attack, c’est quelque chose qui nous manque.”
“Ce n’est pas le freinage le problème”, a-t-il précisé un peu plus tard devant la presse. “Le problème c’est que la moto est mal équilibrée, si l’on parle du feeling que j’ai à l’avant. J’ai un très bon feeling à l’avant mais un c’est très mauvais à l’arrière, donc c’est aussi difficile à l’accélération et en milieu de virage, quand je change de direction, la moto glisse beaucoup. On essaie de travailler là-dessus pour trouver plus de grip et qu’il y ait moins de mouvement. Du virage 9 au virage 11, la moto secoue dans tous les sens.”
Dans cet article
Basile Davoine
MotoGP
Fabio Quartararo
Yamaha Factory Racing
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