Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Le haut niveau se joue à des détails. Parfois, un rien sépare une légende d’un excellent pilote. C’est précisément le cas d’Enrico Lorenzetti, qui avait tout pour devenir le meilleur, mais, malheureusement, l’histoire ne s’en souvient que trop peu. Aujourd’hui, penchons-nous sur le destin de la « peluche » romaine.
Aîné d’une fratrie de six enfants, Enrico, la vingtaine, s’intéresse à la moto au début des années 1930. Il grandit sans mère, décédée très jeune, et vit avec son père, modeste conducteur de tramways dans la capitale italienne. Étonnement, il est tout de suite rapide sur des 500cc, et remporte même ses premières courses en 1935, environ un an après ses débuts.
C’est ainsi que Lorenzetti se fait un nom au niveau national, progressant encore en 1936. Il est très versatile, et n’est pas ridicule sur terre ou sur les courses routières, populaires à l’époque. Longiligne, son physique intrigue, et lui vaut le surnom de « la peluche » ; cela ne l’empêche pas de performer comme sur le Milan-Naples 1936, qu’il remporte. Après avoir couru sur de nombreuses marques, il privilégie les Moto Guzzi particulièrement affûtées. En 1940, il s’offre le titre de champion d’Italie 250cc au guidon des machines lombardes.
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Nicolas Pascual |

