Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
En 2019, Damon Motorcycles faisait tourner toutes les têtes. La start-up canadienne promettait rien de moins qu’une révolution : des Superbikes électriques de 200 chevaux, capables d’avaler 300 kilomètres d’autonomie, bardées de technologies futuristes et prêtes à ringardiser les Ducati Panigale et Kawasaki Ninja. Six ans plus tard, la réalité est tout autre : Damon ne compte plus que 13 employés, croule sous les dettes et s’enlise dans les procès.
Tout avait commencé par une vision séduisante : créer la “Tesla sur deux roues”. Damon promettait deux modèles emblématiques — l’HyperSport et l’HyperFighter — avec une puissance hallucinante de 200 ch, des systèmes de sécurité dopés à l’IA (alerte d’angle mort, détection d’accidents imminents), et un design futuriste qui faisait rêver les salons internationaux.
Les précommandes affluaient, les investisseurs suivaient, et les médias spécialisés s’enthousiasmaient. Damon affirmait avoir engrangé plus de 90 millions de dollars de réservations, convainquant ainsi des centaines de clients de miser sur cette promesse électrique.
Les premiers retards de production sont apparus rapidement, sans que l’entreprise n’explique vraiment pourquoi. Puis le doute a grandi : l’usine annoncée par Damon semblait introuvable, les livraisons prévues en 2021 furent repoussées, et les prototypes restaient invisibles en dehors des
Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |