Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Fabio Quartararo s’attendait à souffrir sur un tour à Misano, mais pas à se retrouver à ce point perdu. Douzième des Essais du Grand Prix de Saint-Marin, il devra passer par la Q1 samedi, sans grand espoir d’arracher un des deux tickets restants pour la Q2. Le Français déplore également une “situation difficile” qu’il n’avait encore jamais connue, ne parvenant pas à identifier s’il doit utiliser le pneu tendre ou medium dans l’exercice du time attack.
“J’étais mal à l’aise avec les deux”, souffle-t-il. “Malheureusement, je n’ai pas trouvé le moyen d’avoir un feeling aujourd’hui. J’ai eu énormément de mal, mais on va voir ce qu’on peut faire demain. Quand on termine 12e, je ne pense pas que l’on puisse vraiment être satisfait. On a fait une journée et demi d’essais ici en mai, et on n’a pas pu trouver de solution à nos problèmes, qui sont assez importants dans certains domaines.”
“Plus que le grip, il se passe des choses imprévisibles sur la moto, et la confiance n’est pas là. Avec le soft on a un problème à droite, et avec le medium on a un problème à gauche. Ce sont des sensations très différentes sur la moto, et comme je l’ai dit, c’est vraiment imprévisible. Je n’ai pas de feeling pour attaquer. On a vu que Jack [Miller] a chuté deux fois, Miguel [Oliveira] aussi ce matin, c’est une situation difficile.”
“On ne sait pas s’il faut faire le time attack en soft ou en medium, c’est une situation qui n’est vraiment jamais arrivée. Je ne m’attends pas à un gros comeback. Le rythme ne semble pas si mal avec le medium, mais sur le time attack, il nous manque vraiment quelque chose sur cette piste.”
Un vendredi compliqué pour Fabio Quartararo à Misano.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Interrogé plus précisément sur les difficultés rencontrées au guidon de la M1 ce vendredi, Fabio Quartararo évoque le manque de grip, mais pas de la même manière que le déficit récurrent dont il se plaint depuis des mois.
“Il y a du grip mais sur le tendre, je n’ai pas de grip à droite, et sur le medium, je n’ai pas de grip à gauche”, détaille-t-il. “Ce n’est pas juste du grip à l’accélération. Ça change énormément. Sur les phases de freinage, ça change, sur la mise en angle, ça change… Ça change dans tous les domaines et au final, on était perdus sur tout, surtout sur un tour. Il y a du boulot.”
Bien que concentré sur son week-end, le champion du monde 2021 garde aussi un œil attentif sur les débuts en compétition du V4, aux mains d’Augusto Fernández, pas forcément en piste pendant la séance mais “surtout les chronos”.
“Il était très rapide, à même pas un dixième de la deuxième Yamaha”, observe-t-il. “On sait qu’Augusto, c’est quelqu’un qui est rapide. En plus, sur une nouvelle moto, je sais qu’il y a beaucoup de travail. Sur cette moto, il y a beaucoup de marge, surtout sur les réglages. C’est là où je je pense que ça peut être pas mal. Mais bon… On va rester tranquille.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Basile Davoine |
