Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Le Grand Prix de Hongrie 2025 a offert une image qui restera comme l’une des plus marquantes de la saison : Francesco “Pecco” Bagnaia, double champion du monde, a terminé le warm-up en dernière position, impuissant, avant de se tourner vers la caméra embarquée de sa Ducati pour exprimer toute sa colère.
Bras levés, gestes nerveux, doigt pointé avec rage : plus qu’une simple frustration passagère, c’était le cri d’un champion enfermé dans un cauchemar technique.
Ces images ont immédiatement rappelé un épisode fameux : au Sachsenring 2023, Marc Marquez, alors en pleine descente aux enfers avec Honda, avait craqué devant la caméra après une frayeur. L’Espagnol, aujourd’hui leader incontesté avec Ducati, avait livré le visage d’un champion brisé par la mécanique.
Deux ans plus tard, c’est Bagnaia qui se retrouve dans la même posture, victime de la Desmosedici GP25 qu’il ne parvient pas à dompter. La symbolique est cruelle : celui qui devait défendre l’honneur rouge vit désormais une crise que son rival d’hier a su dépasser.
Le mal est identifié : le freinage. Depuis le début de saison, Bagnaia souffre d’un avant instable et d’une perte de confiance dans cette phase cruciale. Même après le Sprint du samedi,
Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |