Quartararo veut un électrochoc après le résultat “ridicule” en Autriche

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Quatre jours après un week-end désastreux en Autriche, Fabio Quartararo s’apprête à plonger dans l’inconnu en enfourchant sa Yamaha sur le nouveau circuit du Balaton Park, au Grand Prix de Hongrie. “Je veux prendre du plaisir, parce que ne pas en prendre, c’est la pire chose, et en Autriche c’était clairement un cauchemar”, assure-t-il. Entre-temps, il s’est vidé la tête à sa manière : “Je m’entraîne beaucoup. Ces trois derniers jours, j’ai couru 47 km. Pour moi, c’est une manière d’oublier ce genre de résultat.”

Ce droit à l’oubli, le Français en exempte toutefois son équipe et ses ingénieurs. Décrivant une moto dont le mode d’emploi semble invariablement échapper à Yamaha, il veut que l’épisode du Red Bull Ring serve de leçon, et même mieux, d’électrochoc.

“Je dois oublier, pas les ingénieurs”, prévient-il. “Les ingénieurs, j’espère qu’ils ne vont pas oublier de l’année ce qui s’est passé en Autriche, parce que je ne veux pas que ça se reproduise. Le résultat qu’on a fait en Autriche est ridicule, et nous voulons tous les quatre [les pilotes Yamaha et Pramac] une explication. Mais je pense que c’était bien pour les ingénieurs de voir le résultat en Autriche.”

“Ce n’est pas seulement le fait d’avoir terminé aux quatre dernières places, mais aussi le fait que celui qui était devant nous avait sept secondes d’avance. Donc j’espère vraiment qu’ils comprennent à quel point notre moto est difficile et à quel point nous devons mieux travailler. Je veux bien sûr que notre moto actuelle progresse. Je veux aussi sentir qu’ils comprennent comment elle fonctionne, parce que j’ai l’impression que l’on ne sait pas comment la moto fonctionne et comment elle réagit.”

“On ne sait pas vraiment ce qui se passe. Il nous manque de la puissance, mais on n’est pas capables non plus de l’utiliser, comme en Autriche, où l’on a dû renoncer à beaucoup de puissance pour ne pas patiner, et malgré ça on patinait énormément. On ne sait pas encore vraiment comment cette moto fonctionne, et j’espère qu’entre maintenant et la fin de la saison, on va pouvoir davantage comprendre.”

Quartararo voulait tester le V4 plus tôt

Quartararo veut une moto pour se battre en course.

Quartararo veut une moto pour se battre en course.

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Encore patient, Fabio Quartararo attend un bond en avant pour 2026 et, à ce titre, des réponses importantes tomberont le mois prochain, quand il pourra tester le prototype de sa future machine à Misano, vraisemblablement dotée du V4. Ce dernier, le Français n’y a pas encore goûté. Pour quelle raison ? “C’est aussi une question que je me pose”, admet-il.

“Je voulais le tester avant, mais je pense qu’ils sont en retard dans le développement de la moto”, avance-t-il encore. “Mon sentiment, c’est qu’il fallait le tester avant, mais ce n’est pas moi qui choisis si je dois piloter la moto ou pas. Mon sentiment, c’était que je devais le tester avant, mais je ne sais pas. Je pense qu’ils ont peur que la moto ne soit pas encore prête, qu’elle ne le soit pas suffisamment pour que je la teste. J’aurais préféré la tester avant.”

“Même si la moto est rapide, j’ai besoin d’une moto qui est capable de se battre en course, et si je n’ai pas la vitesse de pointe, ce ne sera pas une moto qui en sera capable”, conclut-il.

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Basile Davoine
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