Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Fabio Quartararo a assuré l’essentiel en prenant la septième place des Essais vendredi à Mandalika, garantissant ainsi sa présence en Q2 samedi matin. Mais le Français n’était absolument pas en confiance, en raison de très mauvaises sensations avec le pneu arrière.
“On a eu beaucoup de mal aujourd’hui”, a reconnu Quartararo, pour qui “les sensations n’étaient clairement pas là” ce vendredi. “Je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant le cas. C’est une journée où on a vraiment été un peu perdus, mais j’ai pu réussir un tour à la fin. C’est important pour le reste du week-end, mais au niveau du rythme on est vraiment, vraiment loin.”
Michelin a apporté les mêmes pneus arrière que l’an dernier à Mandalika, à savoir un tendre et un medium renforcés sur le côté droit en raison du nombre de virages sur ce côté. C’est ce pneu qui pose des difficultés à Quartararo.
“En fait, je pense que c’est juste le pneu, pas le composé mais la carcasse arrière. On a eu le même souci l’an dernier. C’est vraiment lié à la carcasse et je pense que certains pilotes le sentent plus que d’autres. C’est vraiment, vraiment, vraiment dur.”
Quartararo a “beaucoup moins” de difficultés avec le tendre qu’avec le medium, mais ce dernier sera le choix privilégié dimanche, ce qui l’inquiète : “Pour la course, on n’est pas bien du tout.”
Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
“J’essaie de faire glisser, j’essaie de faire plein de choses, mais le medium, sincèrement…”, a détaillé le pilote Yamaha. “Je n’arrive pas à faire chauffer le medium et c’est bizarre, parce qu’Álex [Rins], qui glisse moins que moi, il arrive à le faire chauffer. Ce sont des moments où ce n’est pas juste un feeling, la moto glisse. Quand tu sens que la moto part dans les virages 5-6-7, ce n’est pas un feeling que tu as envie de sentir quand tu es en quatrième avec beaucoup de gaz.”
Des difficultés partagées par une grande partie de la grille ?
Dans une journée marquée par de nombreuses chutes, Quartararo est convaincu que les difficultés de l’ensemble du plateau ne sont pas liées aux conditions de piste mais bien au pneu : “Je pense que le grip est bon, mais le pneu réagit d’une façon imprévisible.”
“C’est pour ça que mon rythme était très lent et que le rythme de pilotes habituellement très rapides est lent. Dans mes sensations, je roule en étant vraiment tendu. Je ne me sens pas bien et je pense que ce sont les sensations de beaucoup d’autres pilotes aujourd’hui.”
“Il y a des virages où on ressent qu’il y a vraiment du grip, et plein de virages où tout dépend de comment on accélère”, a-t-il expliqué. “On sent que la moto est très nerveuse et que ce sont des sensations dont on n’a pas l’habitude. On voit que plein de pilotes – je pense que c’est aussi par rapport au style de pilotage – ont eu du mal aujourd’hui.”
Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Et Quartararo se rassure un peu avec cette impression que beaucoup de ses rivaux ressentent les mêmes difficultés que lui. “C’est une sensation assez bizarre mais je pense que je ne suis pas le seul”, a-t-il confié.
S’il est “assez impressionné” par Álex Rins et Miguel Oliveira, qui l’accompagneront en Q2, il voit dans les difficultés posées par ce pneu une explication à l’absence de Pecco Bagnaia et Marc Márquez du top 10 : “Je pense que beaucoup de pilotes, comme Pecco et Marc – je n’ai pas vraiment vérifié mais je crois qu’Álex Márquez est dixième – ne se sentent pas très bien avec les pneus.”
“Ils ont juste du mal à cause du pneu arrière, ce qui donne de la confiance au pilote”, a insisté Quartararo. “Je pense que c’est un peu ce qui arrive, que certains pilotes le sentent plus que d’autres, et non pas qu’une moto en souffre plus ou moins. On voit trois Yamaha [dans le top 10] et quand on a débuté la séance, je ne m’attendais pas à être en Q2.”
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud |
