Nom de l’auteur/autrice :Teha Courbon

Moto GP

Acosta avait “le même rythme que Bezzecchi” en fin de course

Avec sa troisième position lors du Grand Prix du Portugal, Pedro Acosta monte sur le podium pour la troisième fois en quatre courses. L’Espagnol démontre une forme impressionnante sur cette fin de saison. Impressionnante certes, mais pas suffisante encore pour accrocher sa première victoire dans la catégorie.
On a bien failli y croire lors du sprint à Portimão, mais c’est finalement Álex Márquez qui a remporté l’épreuve. On s’attendait à une bataille similaire lors de la course principale, mais c’est Marco Bezzecchi qui s’est illustré après avoir changé plusieurs choses sur sa moto. 
Pedro Acosta s’est tout de suite fait distancer par Bezzecchi et Márquez, qui avait de nouveau pris un très bon envol. Au terme de la course, l’Espagnol a expliqué qu’il n’avait aucun rythme sur son pneu neuf. “Oui, c’est étrange”, a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP. “Normalement, nous commençons toujours la course avec moins d’adhérence que nos concurrents, et c’est assez frustrant parce que l’on ne peut pas avoir un bon rythme dès le départ.”

À la fin de la course, j’étais assez compétitif, peut-être au niveau de Marco, mais ils étaient déjà trop loin pour revenir.

Pedro Acosta, devancé par Marco Bezzecchi et Álex Márquez.
Photo de: Patricia De Melo Moreira / AFP via Getty Images

Pourtant, Acosta a étonnement augmenté son rythme en fin de course, au point de revenir sur Álex Márquez. Le pilote KTM a même déclaré qu’il était sur le même rythme que Marco Bezzecchi, totalement intouchable pendant l’entièreté du Grand Prix : “À la fin de la course, j’étais assez compétitif, peut-être au niveau de Marco, mais ils étaient déjà trop loin pour revenir. J’ai réussi à récupérer un bon écart sur Álex. Nous voyons que je peux maintenant un peu mieux gérer les pneus.” 
“Ce n’était pas très différent [du début de course], pour être honnête. À la fin, le pneu ne se dégradait plus”, a confié Acosta, interrogé sur de potentielles sensations différentes dans les derniers tours. “Je comprenais le niveau d’adhérence et j’ai pu rouler un peu plus librement, mais comme je le dis, c’est difficile quand tu t’attends à plus d’adhérence avec un pneu neuf et que tu galères autant. Nous devons juste continuer. Comme je l’ai dit, nous nous rapprochons de plus en plus [d’une victoire]. Voyons ce que ça donnera.” 
Alors que Pecco Bagnaia a chuté lors du Grand Prix, la lutte pour la troisième place du championnat est quasiment pliée. Marco Bezzecchi pointe désormais à 35 points de l’Italien. Celui qui s’est rapproché, c’est Pedro Acosta, qui se trouve à trois petites unités du double champion.
Interrogé sur l’importance d’accrocher cette quatrième place au championnat, l’Espagnol a très vite balayé ce potentiel objectif de sa liste : “Notre objectif n’est pas troisième ou quatrième. Nous devons juste faire de bonnes courses. Depuis la pause estivale, nous réalisons de belles courses sans erreurs. Nous devons continuer ainsi.”
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Zarco : “Je ne peux pas me battre tant que je me bats avec ma propre moto”

Le week-end de Johann Zarco avait plutôt bien commencé à Portimão. Le Français avait enfin retrouvé confiance sur sa Honda, bien que pas totalement à l’aise. Il affichait donc son ambition pour la suite de l’épreuve portugaise. Une bonne forme qui s’est traduite lors des qualifications avec une sixième place, et en sprint avec une septième place.
En course principale, Zarco a réussi à accrocher la neuvième position après un Grand Prix assez éprouvant. Son entame d’épreuve était plutôt encourageante, il avait même pu se hisser dans l’échappement de Fabio Quartararo. Toutefois, Johann Zarco a fini par perdre pas mal de terrain, visiblement en difficulté sur sa machine. Brad Binder, Fermín Aldeguer, Ai Ogura et finalement Fabio Di Giannantonio sur la ligne d’arrivée, tous ont dépassé le Français à tour de rôle.
“C’est bien de reprendre des points sans aucun crash”, a confié le pilote Honda assez satisfait, mais avec une pointe de déception dans la voix. “C’est un objectif assez modeste pour le moment, mais après toutes les difficultés que j’ai eues pendant la tournée asiatique, c’est mieux de repartir d’un objectif bas, et je suis content de l’avoir atteint.”

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“La course s’est plutôt bien passée, mais derrière Quartararo, je n’ai pas pu le dépasser. Peut-être que nous avons deux styles différents, avec deux motos différentes, et je n’ai donc pas pu exploiter suffisamment mon avantage. Je pense que j’ai commencé à beaucoup souffrir derrière lui. J’ai essayé de rester le plus proche possible pour éviter une attaque d’Ogura, mais ensuite, il était trop difficile de maintenir le rythme.”
“Fabio est très fort au freinage, c’est sûr, mais aussi dans les virages, il est toujours très bon”, a-t-il ajouté, expliquant sa lutte avec son compatriote. “Peut-être que si j’essaie de passer un peu plus serré dans le virage pour gagner du temps à l’entrée, avec lui devant moi, c’est difficile, et ensuite il a cet avantage en vitesse de passage dans le virage, c’est pour ça que j’ai eu du mal à le suivre.” 
“J’aurais aimé conserver ma position. J’étais content d’être dans ce top six, c’était l’objectif raisonnable, mais dans les derniers tours, j’ai trop souffert. La dégradation du pneu était normale, mais le comportement de la moto s’est détérioré. Donc, oui. Je n’ai pas encore de solution, je ne peux pas en dire plus.” 

Je ne peux pas me battre contre les autres tant que je me bats avec ma propre moto.

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Cela faisait depuis le Grand Prix du Japon que Johann Zarco n’avait plus achevé de course principale dans le top 10 et il a de nouveau été le pilote Honda le mieux classé ce week-end. Son résultat à Portimão reste donc encourageant malgré tout, surtout après les grandes difficultés qu’il vivait il y a encore quelques semaines. Pourtant, le Français reste encore sur sa faim, frustré de voir sa moto ne pas lui obéir.
“C’était en quelque sorte prévu [que son rythme chute en fin de course], parce que je suis content de retrouver de la confiance sur la moto, mais je sais que je n’ai pas le rythme, car je ne pilote pas la moto comme je le voudrais”, a-t-il expliqué. “Je ne peux donc pas me battre contre les autres tant que je me bats avec ma propre moto.”
“C’est le point actuel, et je ne sais pas si nous trouverons une solution de réglage à Valence, qui est un circuit très différent, mais ce sera l’objectif pour l’hiver : avec ce nouveau package, obtenir un peu plus de confort pour performer en course”, a déclaré Johann Zarco. “Parce que je fais des qualifications correctes, de bons départs, tout est prêt pour me battre, mais ensuite je dois accepter de perdre face à un autre objectif, et c’est difficile. Donc, pour le moment, je suis content de cette neuvième place aujourd’hui.” 
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Quartararo sauve les meubles à Portimão malgré une Yamaha limitée

Désormais habitués aux week-ends typiques de Fabio Quartararo – un début compliqué, de bonnes qualifications, puis une course difficile – sa sixième place en course principale, après avoir décroché la troisième position sur la grille, n’a rien de surprenant. Au départ, le Français, victime d’un léger wheelie au moment de lâcher l’embrayage, a, comme lors du sprint, perdu une position face à Álex Márquez. Pecco Bagnaia l’a également dépassé dès le deuxième tour.
Le pilote Yamaha a longtemps bataillé face à Brad Binder, se défendant du mieux possible. Cependant, le rythme de la M1 n’a pas résisté à celui de la KTM, et Quartararo a également été dépassé par Fermín Aldeguer. Installé désormais en sixième position, après la chute de Bagnaia, il a réussi à conserver ce rang jusqu’au drapeau à damiers.
Interrogé sur la gestion du pneu – alors que tout le peloton a choisi de chausser le medium à l’arrière – et si la dégradation était à l’origine de ses quelques pertes de position, le Français a répondu : “Je n’ai rien vraiment géré, j’ai juste attaqué du premier au dernier tour. Bien sûr, en gardant à l’esprit de ne pas griller les pneus, mais… oui, c’était dur, mais je pense qu’on a fait un super boulot. Je veux dire, c’était le maximum qu’on pouvait faire avec ce qu’on avait. Et je pense que c’était bien de transformer un vendredi difficile en un résultat acceptable pour samedi et dimanche.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

La bataille entre Binder et Quartararo a duré plusieurs tours, le Sud-Africains mettant la Yamaha sous grande pression, au point que le Français se soit fait quelques frayeurs sur une machine qui bougeait énormément. “Je pense qu’un freinage aussi appuyé dans ces conditions est vraiment limite”, a commenté le pilote.
“Vous savez, le pitching de notre moto est assez important et je freine beaucoup avec le pneu avant. Mais parfois, en ligne droite, j’entendais toujours Brad sur le côté et j’essayais juste de freiner le plus tard possible. Oui, c’est une des erreurs que l’on voit à la télé, mais bien sûr, il y a beaucoup d’autres moments où j’ai pu sauver la situation à l’avant. Mais je pense que l’important, c’est que je suis satisfait de mon pilotage, le reste est secondaire.”  Fabio Quartararo savait parfaitement que tenir sa troisième place sur la grille serait impossible et que le top 5 n’était pas joué d’avance au vu du rythme de course encore peu performant de sa Yamaha. Le pilote sait avant même de commencer une course, qu’il devra défendre plutôt qu’attaquer. Une tendance qui lui a permis de développer ses compétences dans le domaine. 
“Sur certaines pistes je peux pousser un peu plus, mais surtout, je n’attaque jamais vraiment”, a-t-il confié. “Il s’agit toujours de défendre, mais c’est aussi une conséquence de notre faible grip et de notre faible puissance : nous ne pouvons jamais vraiment attaquer quelqu’un. Mais je pense qu’au fil des années, j’ai appris à bien défendre.”

Le sentiment n’est pas génial. Je suis un pilote qui veut gagner et qui pense pouvoir se battre pour beaucoup de choses.

Interrogé sur ses sentiments après cette sixième place qui, sur le papier, est un plutôt bon résultat, sachant que les autres Yamaha ont terminé 12e, 13 et 14e à Portimão, Quartararo s’est de nouveau montré honnête sur sa façon de voir les choses : “Le sentiment n’est pas génial. Bien sûr, je suis un pilote qui veut gagner et qui pense pouvoir se battre pour beaucoup de choses.
“Mais malheureusement, en ce moment, la meilleure position que nous pouvions obtenir était la sixième”, a-t-il ajouté, quelque peu désemparé. “Bien sûr, je sens que mon potentiel est bien plus élevé. Mais il faut accepter que notre moto ne soit pas encore compétitive comme les autres, et nous travaillons dur pour essayer d’améliorer ça.”
La saison de Yamaha a été une nouvelle fois difficile, avec une moto bien moins performante que le reste du plateau. Fabio Quartararo a bien fait comprendre qu’il souhaitait voir du progrès, mais combien de temps va-t-il accepter cette situation ? “Je ne sais pas”, a-t-il répondu à la question posée par Canal+. “Ça va être compliqué. Comme je l’ai dit, moi, mon travail c’est de faire les meilleurs résultats possibles, de m’améliorer, de prendre le maximum d’expérience en tant que pilote pour le futur et ensuite on verra.”
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Championnat – Bagnaia laisse filer le podium final, Acosta revient fort

Comme c’était déjà le cas hier, les enjeux restants cette saison de MotoGP ne sont plus très nombreux. En réalité, il n’en reste qu’un seul   la troisième place du championnat. Elle se jouait initialement entre trois pilotes : Marco Bezzecchi, troisième, Pecco Bagnaia, quatrième, et Pedro Acosta, cinquième. 
Après le sprint de Portimão, Bezzecchi et Acosta – troisième et deuxième à l’issue de l’épreuve de samedi – ont repris quelques points à Bagnaia. Le pilote Aprilia a conforté sa troisième place, creusant l’écart de cinq à dix points avec Francesco Bagnaia.
Le double champion du monde voit désormais la troisième place du championnat lui filer entre les doigts. Sa chute lors du Grand Prix du Portugal a permis à Marco Bezzecchi, vainqueur de l’épreuve, de s’envoler avec le trophée symbolique de la troisième place. Les deux Italiens sont désormais séparés par 35 points.
En plus de devoir laisser s’envoler ses espoirs de troisième position, Pecco Bagnaia doit maintenant regarder dans ses rétroviseurs, car même sa quatrième place est loin d’être assurée. Alors qu’il ne reste plus qu’une course au calendrier cette année, Pedro Acosta, grâce à son podium, est revenu à trois points seulement de Bagnaia. 
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Championnat pilotes après le GP du Portugal (21/22)

Championnat constructeurs après le GP du Portugal (21/22)

1
Ducati
740
37
37
37
37
37
32
28
37
37
37
37
37
37
37
37
34
37
34
25
37
32

2
Aprilia
387
17
5
11
10
10
9
31
10
15
27
16
26
22
19
11
32
15
22
37
10
32

3
KTM
350
12
10
12
8
16
18
12
18
14
17
13
25
20
20
22
11
12
20
18
27
25

4
Honda
276
10
16
10
13
7
29
25
9
5
4
13
6
11
17
11
12
22
16
12
18
10

5
Yamaha
237
8
5
15
14
20
10
12
5
3
6
20
15
1
6
20
8
12
10
15
16
16

Championnat équipes après le GP du Portugal (21/22)

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Mir contraint à l’abandon en sprint à cause d’un problème d’embrayage 

Septième sur la grille de départ après une jolie qualifications, Joan Mir n’aura finalement pas pu montrer ce de dont il était capable en sprint à Portimão, sur une Honda qui a pu signer une septième place grâce à Johann Zarco. Au départ, le pilote Honda a eu un problème avec son embrayage et a dégringolé à la dernière place. Au final, Mir est rentré au stand, sans prendre part à la course. 
“Je pense que quelque chose n’allait pas avec l’embrayage et oui, j’ai dû abandonner”, a-t-il déclaré, annonçant ne pas avoir plus d’informations sur l’origine du problème : “Il faut que nous analysions plus en profondeur ce qui s’est réellement passé, parce que, vous savez, nous ne voulons pas que cela se reproduise [dimanche]. Honnêtement, je n’ai pas beaucoup d’informations pour l’instant.”
Mir n’a pas été le seul pilote Honda à abandonnr lors du sprint. Somkiat Chantra, coéquipier de Johann Zarco chez LCR, a également subi un problème similaire à celui du pilote d’usine : “Ça a été une journée difficile”, a déclaré le Thaïlandais. “J’ai eu un petit problème avec l’embrayage pendant le sprint, donc j’ai décidé de rentrer aux stands. L’équipe vérifie et analyse tout pour comprendre le problème, progresser et revenir plus fort demain.”
Mir s’était qualifié juste derrière Zarco, premier pilote Honda sur la grille. L’Espagnol a confié qu’il aurait pu viser mieux, mais que la piste à faible grip de Portimão ne convenait pas vraiment à sa machine. “Notre rythme est bon”, a-t-il lâché. “Le temps au tour… il nous a manqué quelque chose en qualifications. Les conditions de piste étaient légèrement critiques en termes d’adhérence et, vous savez, quand le grip est faible, normalement nous avons un peu plus de difficultés que ce que nous devrions.”

Joan Mir, Honda HRC
Photo de: Jose Breton – Pics Action – NurPhoto – Getty Images

“Le temps au tour était acceptable lorsque je roulais seul, mais pas suffisant pour pouvoir pousser à fond”, a ajouté Mir. “Surtout dans le dernier secteur, j’ai perdu trois dixièmes et raté des virages qui demandent une traction pure, et pour l’instant, c’est notre point faible.”
Nous pouvons être très performants dans toutes les autres parties du circuit, mais dans les deux derniers virages, lorsque le niveau d’adhérence est faible, surtout en attaque chrono, on ressent ce manque. En rythme de course, ce n’est pas aussi sensible, mais en time attack, c’est là que nous perdons du temps.”
Joan Mir a tout de même tenté de rouler quelques tours avant d’abandonner pour de bon : “J’ai essayé un peu pour donner une chance, mais le problème avec l’embrayage était toujours là. Puis j’ai vu que ça empirait de plus en plus, et pour préserver un peu le moteur et tout le reste, j’ai décidé que le mieux était d’arrêter. Donc, oui, pas grand-chose à dire sur la course sprint, mais en regardant la course sprint, je pense que demain nous aurons une bonne opportunité.”
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Poleman mais spectateur du duel, Bezzecchi se contente de son sprint

Marco Bezzecchi n’aura finalement pas converti sa pole position en victoire, ce samedi en sprint. L’Italien a frappé un grand coup en signant le meilleur tour en qualifications, devant un Pedro Acosta très en forme ce week-end. Il a notamment été aidé par la chute d’Álex Márquez qui a empêché le pilote Gresini de faire mieux que cinquième, alors qu’il s’affirmait comme étant l’homme à battre depuis vendredi. 
Finalement, c’est Márquez qui a eu le dernier mot. Au départ du sprint, l’Espagnol a bondi et gagné deux positions directement. Bezzecchi se trouvait à ce moment-là sous la menace d’Acosta, déterminé à vouloir signer sa première victoire. Le pilote Aprilia n’a pas tenu très longtemps face aux deux autres, qui l’ont doublé et se sont légèrement échappés. Il est un temps resté au contact des leaders, mais n’a pu profiter de leur affrontement pour les surprendre. Il a finalement pris la troisième place, un résultat qui le satisfait, conscient de son manque de rythme face à Álex Márquez et Pedro Acosta.
“Déçu [de ne pas avoir gagné] ? Non, pas vraiment, parce que quand tu montes sur le podium, tu dois être content”, déclare Bezzecchi. “Et avec la qualification de ce matin, la journée a été positive pour moi. Bien sûr, quand tu pars de la pole et que tu es pilote, tu veux toujours gagner, c’est évident. Mais depuis hier, j’avais vu que mon rythme était un peu plus lent, et qu’il serait difficile de combler l’écart rapidement.” 

Marco Bezzecchi, Aprilia Racing
Photo de: Patricia De Melo Moreira / AFP via Getty Images

“Quand Pedro et surtout Álex m’ont dépassé, j’ai vu qu’Álex était le plus fort, mais Pedro aussi allait très vite”, explique l’Italien. “À un moment, quand j’étais avec Pedro, j’ai voulu le repasser, mais j’ai eu un petit mouvement en freinant fort, et Álex m’a doublé. À partir de là, ça a été plus compliqué pour moi. Quoi qu’il en soit, je suis super content du résultat. On va tout analyser pour demain et essayer de faire un pas en avant.” 
“Disons qu’à un moment, je prenais un peu trop de risques pour rester avec eux, donc j’ai dû lever un peu le pied. Pas abandonner, mais garder une petite marge. Puis j’ai vu que je revenais sur Pedro, alors je me suis dit : ‘OK, je vais tenter’. Mais il a été super fort, comme toujours au freinage, donc ce n’était pas suffisant.” 
Márquez et Acosta se sont livré une superbe bataille, s’échangeant la tête de la course à plusieurs reprises. Aucun des deux n’a flanché, jusqu’à ce que le pilote Gresini finisse par prendre le dessus sur son compatriote. Les deux Espagnols ont gardé la lutte propre, mais Bezzecchi, en embuscade derrière eux, aurait sans doute aimé qu’ils se gênent un peu plus pour pouvoir leur chiper la victoire.
“J’espérais une plus grosse bagarre, juste pour m’inviter dans la lutte”, confie le pilote Aprilia sur le site officiel du MotoGP. “Il me manquait un peu de vitesse, donc la seule façon pour essayer de réduire l’écart était leur bagarre. Malheureusement pour moi, Álex a pu creuser un petit écart. À la fin, je revenais sur Pedro mais ce n’était pas suffisant.” 

Marco Bezzecchi, Aprilia Racing
Photo de: Jose Breton – Pics Action – NurPhoto – Getty Images

La dégradation du pneu arrière constitue l’un des principaux défis à Portimão. Tandis que la plupart des pilotes peinent à maintenir leur rythme en attaquant, seul Álex Márquez semble parvenir à rester constamment compétitif, un atout qui lui a permis de creuser un léger écart sur Pedro Acosta en fin de course.
“C’est vrai que le dernier secteur, et surtout les deux derniers virages, sont très difficiles, et depuis hier Álex est vraiment excellent dans cette partie”, ajoute Bezzecchi. “Disons que sur un ou deux tours avec un pneu neuf, beaucoup d’entre nous peuvent faire un bon chrono dans le dernier secteur, mais Álex, lui, parvient à être constant sur plusieurs tours. Donc oui, on va analyser tout ça et voir comment progresser là-dessus. Pour le reste, je n’ai pas à me plaindre, la moto a très bien fonctionné.”

J’espère [faire mieux en course], évidemment. Je suis positif pour [dimanche] parce que les sensations sont bonnes.

Concernant, la course principale, Marco Bezzecchi reste positif, les bonnes sensations ressenties depuis le début du week-end confortent ses espoirs de faire mieux ce dimanche. “J’espère [faire mieux en course], évidemment”, conclut-il. “Comme toujours, la course est dure ici parce que la dégradation du pneu est dure à gérer. C’est aussi une piste très physique donc il y a beaucoup de choses dont il faudra prendre soin. Je suis positif pour [dimanche] parce que les sensations sont bonnes. On va essayer de tout analyser dans le garage et de faire encore un bon travail.” 
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Le retour d’Acosta face à Márquez en sprint lui redonne de l’espoir

Pedro Acosta et Álex Márquez ont fait le show ce samedi à Portimão. Les deux pilotes ont animé la course sprint du GP du Portugal du début à la fin, avec une bataille féroce pour la première place, finalement remportée par le pilote Gresini. Après un très bon départ, Márquez et Acosta ont immédiatement dépassé Marco Bezzecchi pour entamer leur duel. La KTM était initialement en tête et a répliqué à deux attaques d’Álex Márquez, avant de céder à la dernière. 
“Le problème, c’est que notre point faible est la traction, et c’est aussi le point fort [d’Álex Márquez]”, a expliqué Acosta après l’épreuve. “Dans les premiers virages, je ne perdais pas beaucoup. Au premier virage, je récupérais. J’étais super fort au virage 3 et au virage 5. Mais le plan, c’était d’abord d’être en tête. Quand on est devant, on gère le rythme de la course et ce qu’on veut faire.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP du Portugal

“Je prenais plus de risques que lui, surtout dans les virages 3, 5 et 1. Lui, il utilisait beaucoup le pneu arrière dans le dernier virage et il était assez rapide pour me passer. […] J’ai essayé aussi longtemps que possible. Après, j’étais déjà trop loin pour tenter un dépassement. Ensuite, c’est vrai que Marco poussait derrière et j’ai retenté au dernier tour.”
“J’ai beaucoup récupéré, mais il me manquait 0″2. J’ai commencé le tour un peu plus proche pour essayer quelque chose au virage 13. Quoi qu’il en soit, on travaille super bien. L’usine et l’équipe font beaucoup pour me donner une meilleure moto. Pour le moment, c’est ce qu’on a et on essaie de tirer le maximum de ce qu’on a.”

Pedro Acosta, Red Bull KTM Factory Racing
Photo de: Jose Breton – Pics Action – NurPhoto – Getty Images

KTM souffre depuis le début de saison de problèmes au niveau de la dégradation de ses pneus. Alors qu’Acosta soulignait vendrdi que le problème semblait partiellement résolu, sa petite baisse de performance face à Álex Márquez force à penser que ces difficultés ont refait surface. 
“Je n’ai jamais dit que ce n’était pas réglé”, a répliqué l’Espagnol. “Mais dès le début de la course, on avait déjà moins de grip que les autres. Je parle des deux principaux constructeurs : Aprilia et Ducati. On essaie juste de se battre avec les moyens qu’on a, en jouant sur les points de freinage, en essayant de bloquer un peu les autres. J’ai fait ce que j’ai pu, mais oui, la course était trop longue.”  Toutefois, en fin d’épreuve, le pilote KTM a pu revenir sur Márquez dans les deux derniers tours. Est-ce que cette perspective lui donne de l’espoir pour la course principale ? “Oui, clairement”, a-t-il répondu. “Demain sera aussi une course de gestion, longue, 24-25 tours. Peu de pilotes tiendront le rythme avec le pneu arrière. Aujourd’hui, c’était la première fois que j’étais vraiment proche de la victoire. Ça montre qu’on travaille bien. Je ne fais pas beaucoup d’erreurs, et ça me rend meilleur. On continue comme ça.”
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Zarco encore en manque de sensations malgré sa 7e place encourageante

À Portimão, Johann Zarco a retrouvé un peu de sa confiance du début de saison. Déjà un peu plus performant lors de l’épreuve précédente en Malaisie, le Français a confirmé ce week-end au Portugal tout d’abord en accrochant une cinquième place en qualifications et en prenant la septième position lors de la course sprint.
Malgré ce bon résultat, le pilote du Team LCR n’est pas satisfait. Déjà après les qualifications, Zarco se plaignait de ne pas se sentir totalement à l’aise sur sa machine. Des sensations qui sont revenues ce samedi après-midi, rendant sa vie un peu plus difficile.
“J’ai toujours un peu cette colère de ne pas réussir à avoir le rythme des premiers. Parce que ce que je dis que je n’ai pas [sur la moto], je le vois encore plus là sur ces moments de course”, a-t-il expliqué au micro de Canal+. “Pourtant, j’avais une bonne vitesse tout au long du week-end, et encore maintenant sur le sprint.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Mais je sens que je ne peux pas me relâcher, parce que je n’arrive pas à mener la moto comme je l’aimerais”, a lancé Zarco. “Du coup, j’essaie de résister, résister. Même Pecco [Bagnaia] à la fin, il a eu beaucoup de mal avec son pneu arrière, et j’avais plus de vitesse, mais pas assez de gestion de ma moto pour pouvoir le doubler rapidement et disons m’en aller ou essayer de suivre [Fabio] Di Giannantonio.”
Johann Zarco est donc resté bloqué derrière Pecco Bagnaia – qui avait perdu deux positions suite au très bon départ d’Álex Márquez et à la vitesse de Fabio Di Giannantonio – dans un petit également composé de Fermín Aldeguer et de Brad Binder. 
“En mode course, quand on est derrière les autres, on ne peut pas faire non plus des entrées de virage extraordinaires”, a expliqué le Français. “Il faut avoir un peu de gestion sur les entrées de virage. Et dès que je garde cette gestion, je perds au milieu du virage. Et ça, multiplié par 15 virages, ça rend le rythme difficile à garder. Di Giannantonio avait ça très bien. Il m’a rapidement doublé et ensuite, derrière Pecco, je me suis dit ‘Allez, j’essaie de trouver tous les moyens pour améliorer mon rythme’. Mais ce n’était pas assez.” 

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Jose Breton – Pics Action – NurPhoto – Getty Images

Alors qu’il avait été dépassé par Aldeguer dans les derniers tours, le rétrogradant à la huitième place, les deux pilotes ont finalement surpris Bagnaia juste avant la ligne d’arrivée, le laissant sur la touche et reprenant une position chacun. “J’ai cherché à attaquer [Bagnaia], il a bien fermé les portes sur la fin”, a confié Zarco. “Je tente de le doubler, je passe sur le vibreur, il y a Aldeguer qui passe… et sur l’accélération, je suis content d’avoir réussi à le passer sur la ligne. Au moins, je conserve une jolie septième place.”  Johann Zarco reste toutefois optimiste pour la course principale de demain. Avec un petit plan de sa confection, le pilote espère pouvoir accrocher le top 6 : “On verra avec le pneu medium arrière demain, parce qu’on pense que le soft ne va clairement pas faire la course : il se dégrade pas mal, il crée du mouvement. Un pneu [dur] qui accroche peut-être un tout petit peu moins, mais qui est plus stable, par expérience, on sait que je préfère.”
“Peut-être que les autres, sur le début de course, peuvent faire un peu moins de différence. Parce qu’ils auront un peu moins d’adhérence donc si ce plan-là fonctionne, il faut rester dans les six premiers parce que j’aimerais plus, mais il faut que ça revienne progressivement. Il faut déjà accepter des beaux points en sprint, un beau week-end. Demain, si je peux être dans les six, ça serait cool.” 
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Moto GP

Surpris par son rythme, Quartararo se relance après un vendredi difficile

Après un début de week-end difficile, Fabio Quartararo a un peu remonté la pente à Portimao. Il reste évidemment encore la course principale à disputer, mais sa très belle quatrième place en sprint a de quoi remonter le moral du Français. 
Alors qu’il s’élançait en troisième position, Quartararo a directement été dépassé par Álex Márquez, qui s’est hissé aux côtés des deux leaders Pedro Acosta et Marco Bezzecchi. Alors que les trois pilotes de tête se sont envolés au fur et à mesure de l’épreuve, Fabio Quartararo a pu conserver un bon rythme malgré une certaine dégradation sur son pneu avant et s’octroyer la quatrième place après une course solitaire.
“Sincèrement, oui [j’ai pris du plaisir]”, a-t-il déclaré au micro de Canal+. “Je ne m’attendais pas à rouler aussi vite – enfin, aussi vite, avec ce qu’on a… – sur les premiers tours, et réussir à faire 3-4 tours en 1’38. Ensuite, les pneus, ont eu une petite dégradation, mais sincèrement, je ne pensais pas maintenir la quatrième position. Je suis assez content de la performance, surtout après la journée d’hier qui était assez compliquée.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Patricia De Melo Moreira / AFP via Getty Images

“En fait, j’ai trouvé le rythme dès le premier tour, parce que j’étais déjà en 1’38, mais les trois pilotes devant allaient beaucoup plus vite”, a-t-il ajouté à la presse internationale, dont Motorsport.com. “Mon rythme était bon dès le début, mais ils avaient clairement plus de rythme que moi. Je pense quand même qu’on a donné le maximum, surtout en sachant à quel point ça allait être difficile. On a utilisé des pneus usés, ce qui n’est pas habituel sur un sprint. C’était un peu compliqué, mais au vu de la journée d’hier, je pense qu’on peut être satisfaits.”
À quelques tours de la fin du sprint, Fabio Di Giannantonio et Pecco Bagnaia, cinquième et sixième, ont légèrement haussé le rythme, surtout le pilote VR46. Fabio Quartararo a reconnu qu’il avait bien fait de creuser un petit écart plus tôt, sans quoi il n’aurait sans doute pas tenu longtemps face à leur retour.
“Je ne surveillais pas vraiment, je me concentrais sur moi-même, en gérant les pneus”, a confié le Français. “J’ai vu à un moment Pecco à une seconde, puis le tour suivant, Di Giannantonio à 0,8. Donc j’ai un peu plus attaqué dans les derniers tours et réussi à garder le même écart. Mais je n’avais pas beaucoup plus en réserve. S’il s’était rapproché, j’aurais peut-être eu un dixième à sortir, pas plus.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Hier, après les essais qu’il a conclus hors du top 10, Quartararo n’était pas très positif quant au reste du week-end, déclarant que la M1 manquait de performance un peu partout. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait modifié quelque chose sur la moto depuis, il a répondu en rigolant : “Oui, pas mal. Vous savez, je freine fort, donc vu nos difficultés en motricité à l’accélération, on a dû sacrifier un peu l’avant pour avoir plus de soutien au freinage.”
“Je voulais pouvoir freiner plus fort. Je pensais que la piste serait plus sale, mais en réalité elle était correcte. Donc oui, on a fait un gros changement, aussi sur l’électronique : parfois, on veut mettre plus de puissance, mais notre moto ne l’accepte pas, elle se met à vibrer et patiner. On a donc beaucoup réduit la puissance, et je pense qu’on fera un autre pas dans ce sens demain.”
Concernant ses perspectives pour demain, le Français ne s’est pas trop prononcé. “Je ne sais pas si [un top 5] est réaliste ou pas, mais en tout cas, c’est l’objectif”, a-t-il déclaré au micro de Canal+. “Je pense qu’aujourd’hui, on a montré qu’on était assez constants sur les chronos. On sait qu’avec le medium, après les Moto2, ça va être un petit peu plus compliqué, mais en tout cas, je donnerai le maximum pour faire le même genre de course.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Championnat – Bezzecchi conforte sa troisième place

Il n’y a plus vraiment d’enjeux au championnat désormais, après que tous les titres ont été distribués dans le clan Ducati cette saison. La seule chose encore en jeu est la troisième place du classement que se disputent Marco Bezzecchi et Pecco Bagnaia – même Pedro Acosta s’est invité dans la lutte – derrière Marc Márquez et ÁlexMarquez.  
Bezzecchi a récupéré la troisième place à Bagnaia après l’abandon de celui-ci au GP de Malaisie. À ce moment-là, les deux pilotes étaient séparés de cinq points seulement et Acosta pointait à 26 points, en cinquième position. 
Après la course sprint du Grand Prix du Portugal, remportée par Álex Márquez devant Acosta et Bezzecchi, l’Italien a augmenté son avance à dix points du Bagnaia. Le pilote Ducati a vécu une fin de sprint compliquée : alors qu’il pointait en sixième position dans le dernier virage, il s’est fait piéger par Fermín Aldeguer et Johann Zarco sur la ligne d’arrivée et a finalement perdu deux positions, pour terminer huitième. 
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Quartararo ne s’attendait “sincèrement pas” à signer une première ligne

Lors des qualifications du Grand Prix du Portugal, Marco Bezzecchi s’est offert la pole position, devant Pedro Acosta et Fabio Quartararo. Une première ligne surprenante pour le Français, qui, malgré son habituelle magie sur un tour lancé, avait dû passer par la Q1 et confiait hier après les essais que sa Yamaha manquait totalement de rythme, que ce soit en course ou sur un tour.
Finalement, le pilote a de nouveau sorti des tours magnifiques de son chapeau magique pour s’octroyer la troisième place. “Sincèrement, je ne m’attendais pas à faire ce chrono”, confie-t-il au site officiel du MotoGP. “En Q1, je n’avais pas les bouchons d’oreille donc je n’étais pas très concentré. Mais j’ai fait un travail, je ne m’attendais pas à faire ça. Pour nous, le premier tour est bon et je l’ai fait. Je suis très content et j’espère qu’on trouvera un peu de rythme de course. C’est ce qui nous manque en fait.”
Fabio Quartararo a en effet débuté sa Q1 sans bouchons d’oreille, avant de courir au box pour les enfiler. Interrogé par Canal+ sur les sensations au guidon d’une MotoGP sans protection d’oreilles, le pilote a répondu : “C’est horrible. Parce que je suis parti, j’ai entendu que j’avais pas les boules Quies et surtout dans les virages à droite où y a l’échappement, ça fait beaucoup de bruit. Donc je me suis vite dépêché de les remettre.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

La question reste de savoir si Quartararo parviendra à maintenir ce rythme en course. Comme la plupart des pilotes, il abordera le sprint à l’aveugle, n’ayant pas pu faire de relais course en EL2, séance compliquée par une piste humide. “En regardant hier, on était très très loin [au niveau du rythme de course]”, ajoute le Français. “Ce matin, on n’a pas pu faire d’essais de course. Mais bon c’est toujours mieux de partir de la première ligne que de plus loin. Donc on va donner le maximum.”
Acosta découvre la première ligne, Bezzecchi est satisfait
Deux pilotes devancent Quartararo sur la grille de départ et c’est difficile à croire, mais c’est bien la première fois de la saison que Pedro Acosta se qualifie en première ligne. Avant cela, l’Espagnol n’avait atteint que la quatrième place sans jamais atteindre le top 3.
“Depuis quelques séances de qualifications, on fait un bon travail mais ça va nous faciliter les choses”, a-t-il souligné dans le parc fermé. “On verra comment sera la course parce que Marco et Álex ont un rythme incroyable. Je pense qu’on travaille bien. On verra ce qui se passera.”
Peu de personnes auraient pariés sur une pole position de Marco Bezzecchi à Portimão. C’est surtout Álex Márquez qui s’était démarqué depuis le début du week-end, en dominant presque toutes les séances d’essais. Mais la chute de l’Espagnol – qui s’élancera depuis la cinquième place, devant Johann Zarco – a sourit au pilote Aprilia. 
“Je suis très content parce qu’on a fait de bons progrès depuis hier”, a-t-il relevé. “J’ai pu être rapide dès le début. Je suis content, très reconnaissant envers mon équipe, mes gars. Maintenant, il reste les deux gros moments, le sprint aujourd’hui et la course demain, mais je prends du plaisir pour le moment. On va continuer à travailler et faire de notre mieux.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Raúl Fernández déclare forfait pour le GP du Portugal

Alors qu’il avait obtenu le feu vert des médecins du MotoGP pour continuer le week-end du Grand Prix du Portugal, Raúl Fernández ne courra finalement pas à Portimão. 
Lors des Essais Libres 1, l’Espagnol a subi une grosse chute au virage 1. Il s’est retourné plusieurs fois dans le bac à graviers. Il avait toutefois réussi à se relever, mais semblait très secoué et a eu besoin de l’aide des commissaires pour retirer sa combinaison gonflée par l’airbag. 
Après sa chute, le pilote Trackhouse est d’abord passé par le centre médical, avant d’être envoyé à l’hôpital pour passer un scanner. Fernández a finalement été autorisé à courir pour le reste de l’épreuve de Portimão, monitoré toutefois par l’équipe médicale.
“Je me sens chanceux”, expliquait le pilote hier après les essais. “Ce matin, j’ai eu l’une des plus grosses chutes de ma carrière en MotoGP. Au moment de préparer mon entrée dans le virage, j’ai senti quelque chose d’étrange sur la moto et j’ai dû sauter. À ce moment-là, mon épaule s’est déboîtée avant de se remettre en place. Cela me rend encore très inconfortable, je ne suis pas à 100 %, mais le Dr Ángel Charte et l’équipe médicale du championnat ont fait un excellent travail.”
“Cet après-midi [en essais], je me sentais en état de rouler, alors j’ai tenté deux tours d’abord pour vérifier que tout allait bien, puis j’ai essayé de recueillir des informations pour demain. Honnêtement, j’ai été surpris, car je me suis senti bien mieux que je ne l’imaginais avant de remonter sur la moto. Je suis donc content : la moto fonctionne bien, et ce soir, je vais récupérer et rester calme. Demain, nous aurons une nouvelle opportunité, et si je me sens apte, je pense que nous pourrons nous battre pour accéder à la Q2.”
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Après avoir participé aux essais vendredi et aux EL2 samedi matin, Raúl Fernández n’est pas sorti pendant la Q1. Son équipe a finalement annoncé qu’il ne courra pas pour le reste du Grand Prix du Portugal : 
“Le pilote du Trackhouse MotoGP Team, Raúl Fernández (#25), a déclaré forfait pour le Grand Prix du Portugal”, peut-on lire dans le communiqué de l’équipe. “À la suite du violent impact subi lors de sa chute au virage 1 pendant la première séance d’essais libres vendredi, l’inconfort ressenti à son épaule gauche a conduit à la décision de le retirer de l’épreuve, pour des raisons de sécurité et de bien-être.”
“Raúl va désormais commencer un traitement afin d’être rétabli pour la dernière manche du championnat, prévue à Valence dans une semaine. Bien que cette situation soit regrettable, l’équipe souhaite avant tout s’assurer que Raúl soit pleinement soutenu dans cette décision de ne pas poursuivre le week-end, et qu’il bénéficie des meilleurs soins possibles pour favoriser un retour complet à la compétition. Des informations complémentaires sur l’état de santé de Raúl seront communiquées dès qu’une mise à jour sera disponible.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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EL2 – Aldeguer domine une séance surprenante sur piste séchante

C’est sous un ciel totalement dégagé que les pilotes ont pris la piste pour les Essais Libres 2 du Grand Prix du Portugal. La veille, c’est Álex Márquez qui a dominé les séances d’EL1 et d’essais. Les températures atteignaient les 17°C et les 20°C en piste en ce samedi matin à Partimão, pour la dernière séance de roulage avant les qualifications et la course sprint. 
Au début des essais, la piste était encore en train de sécher après une averse survenue plus tôt dans la matinée et plusieurs zones restaient humides. Lors de la séance Moto2 précédente, seuls quelques pilotes avaient pris la piste.
Pour le MotoGP, certains pilotes n’ont pas chômé et se sont directement lancés en piste en pneus pluie… pour rentrer au stand après seulement quelques tours. C’était le cas de Francesco Bagnaia. L’Italien a, comme à son habitude désormais, vécu un début de week-end en montagnes russes. Très en difficulté vendredi matin, il s’est totalement réveillé lors des Eessais où il a pris le deuxième meilleur temps. 
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Le double champion du monde avait en fait initialement commencé avec une moto réglée comme en Malaisie, ce qui ne lui a visiblement pas réussi. Il a ensuite fait quelques changements pour retrouver des sensations. Malgré le tarmac encore humide, neuf pilotes faisaient des allers-retours entre le box et la piste. À 20 minutes de la fin de séance, les motos n’avaient pas encore passé les pneus slick. Cela devrait donc être le vrai casse-tête avant les qualifications. 
Au niveau des chronos, Franco Morbidelli était le plus rapide à ce moment-là en 1’51″414, devant Brad Binder et Luca Marini. C’est Jack Miller qui s’est jeté à l’eau en premier, tentant les pneus slicks. Avec un temps en 1’50″315 puis en 1’47″214, Miller a montré que les slicks étaient donc plus rapides et a ouvert les portes pour tout le peloton et s’est également placé en tant que favori pour la Q1. 
À 10 minutes de la fin, 16 motos étaient en piste. Les chronos diminuaient à chaque tour, les pilotes prenant un peu plus de confiance au fur et à mesure des virages. Pedro Acosta se détachait des autres avec une aise notable sur les slicks, à l’image de Fermín Aldeguer. Au contraire de Johann Zarco, un peu plus en difficulté. 
Au terme de cette ultime séance, c’est Fermín Aldeguer qui a signé le meilleur temps des EL2, devant Álex Márquez et Joan Mir. Les qualifications devraient nous réserver des surprises sur cette piste encore séchante.
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GP du Portugal MotoGP – Essais Libres 2

EL2
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Pour ses débuts, Bulega a privilégié l’apprentissage à la vitesse

Nicolò Bulega faisait ses débuts en MotoGP ce vendredi lors du Grand Prix du Portugal, remplaçant Marc Márquez, blessé et indisponible jusqu’à la fin de la saison. L’Italien a terminé sa saison en Superbike en tant que vice-champion, derrière le futur pilote Pramac, Toprak Razgatlioglu.
Avant les EL1 de Portimão, Nicolò Bulega n’avait effectué qu’un seul test au guidon de la Ducati, totalisant à peine une trentaine de tours en MotoGP avant son baptême du feu. Pourtant, le rookie n’a pas eu à rougir de ses performances. Lors de la première séance d’essais, il s’est montré dans la même seconde qu’Álex Márquez, terminant 14e, et surtout à près de deux dixièmes devant son coéquipier et double champion du monde, Pecco Bagnaia.
Ce n’était qu’un cas isolé, Bagnaia ayant retrouvé son rythme et atteint la Q2 lors des essais, et Bulega ne s’est pas vraiment penché sur ses chronos au terme de sa première journée dans la catégorie reine. L’Italien a affirmé que l’objectif de ce vendredi était surtout d’apprendre au maximum. 
“Honnêtement, si je regarde l’écart [avec Álex Márquez], ce n’est pas si mal”, confie-t-il. “Mais aujourd’hui, mon seul objectif était simplement de prendre de l’expérience, rester sur la moto, faire beaucoup de tours et comprendre toutes ces choses qui sont différentes par rapport au Superbike.” “Ce matin l’objectif était juste de rester sur la piste. J’ai changé le pneu avant car je voulais comprendre la différence entre le tendre et le medium, puisque je n’avais jamais essayé le medium à l’avant. Cet après-midi, j’ai testé quelques combinaisons : tendre avant, tendre arrière ; medium avant, tendre arrière. Donc aujourd’hui c’était juste essayer beaucoup de nouvelles choses et comprendre un peu plus pour demain.” 
MotoGP VS Superbike

Nicolo Bulega, Ducati Team
Photo de: MotoGP

Interrogé sur ce qui distingue le MotoGP du Superbike, il a expliqué que si les deux catégories se ressemblaient, ce sont finalement de nombreux petits détails qui font toute la différence : “Il n’y a pas une chose incroyable en particulier, mais tout est un peu différent. [En Superbike], il n’y a pas de dispositifs électroniques, pas de freins en carbone, le moteur est un peu plus rapide, les pneus sont très différents, très, très différents. Donc ce n’est pas un point isolé qui est incroyable, mais tout mis ensemble, ça fait beaucoup. ”  “Le plus gros problème pour l’instant, c’est que je dois trop réfléchir en pilotant, parce que je dois utiliser le frein arrière, je dois réfléchir quand je freine, car le pneu avant est différent par rapport au Pirelli [utilisé en Superbike]. Je dois donc beaucoup ajuster mon style de pilotage au freinage. Mais oui, j’utilise ce frein arrière ici comme un scooter [placé à gauche sur le guidon], parce que je l’utilise aussi en Superbike. Si tu regardes ma Superbike, la moto est comme ça, et j’aime aussi ici. Donc je voulais l’utiliser ici aussi.”
Pirelli est le fournisseur de pneu du Superbike, celui du MotoGP est Michelin, qu’est-ce qui différencie vraiment ces deux gommes ? “Je ressens beaucoup de blocages de l’avant au freinage”, répond Bulega. “Ce matin, dès les premiers tours, je sentais parfois que je perdais l’avant, donc il faut beaucoup ajuster son style de pilotage pour ça. En Superbike, au premier contact avec le frein, tu peux être très agressif et sentir la moto s’arrêter, ici ce n’est pas le cas. Après deux ans en Superbike avec les Pirelli, ce n’est pas facile de changer de style de pilotage en une journée. Je pense que si je peux piloter plus naturellement, sans réfléchir à tout ça, je pourrai être meilleur.” 

Nicolo Bulega, Ducati Team
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

D’une manière générale, Nicolò Bulega tire un bilan plutôt positif de sa première journée en MotoGP. Toutefois, il ne se leurre pas sur les difficultés à venir. Il reste conscient qu’il n’a participé qu’à des séances d’essais et que, bien qu’il ait confiance en ses capacités à surmonter les demandes physiques du MotoGP, les courses seront sûrement bien différentes.
“C’est un peu difficile, mais je m’attendais à avoir plus de problèmes”, lance-t-il. “Au final, aujourd’hui ce n’était pas une course et j’ai passé beaucoup de temps au box à me reposer et à boire, mais honnêtement ce n’est pas quelque chose de fou. La Superbike n’est pas le Moto2, la Superbike est déjà plus physique que la Moto2, donc je pense que je suis plus préparé qu’un pilote de Moto2 pour le MotoGP à ce niveau.”
Francesco Bagnaia, aux premières loges pour découvrir les débuts de son coéquipier de fin de saison en catégorie reine, n’a pas manqué de chanter les louanges de son compatriote : “Sincèrement, il m’a impressionné parce que oui, il a fait un test à Jerez, mais il n’a fait que 30 tours, dans des conditions pas très bonnes. Débarquer ici, à Portimão, l’un des [circuits] les plus durs, avec les [pneus] Michelin, des pneus différents de ceux de Jerez, avec un grip différent de Jerez, et faire le chrono qu’il a fait, à une seconde du leader, c’est impressionnant. Pour moi, c’était une première journée spectaculaire.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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Moto GP

Zarco affiche encore son ambititon à Portimão, mais reste vigilant

Pour la deuxième fois d’affilée après le Grand Prix de Malaisie, Johann Zarco a directement rejoint la Q2 après avoir accroché le top 10 lors des Essais à Portimão. Mieux que cela, avec sa quatrième et sa sixième place, le Français n’a pas quitté le top 6 ce vendredi. Ces résultats démontrent la confiance retrouvée de Zarco, sur une moto qui est désormais quasi identique à celles des pilotes d’usine, Luca Marini et Joan Mir.
“Un vendredi positif, clairement, je suis content d’avoir immédiatement de la vitesse après seulement quelques tours”, a déclaré le pilote Honda en fin de journée Malgré ses bonnes sensations, Zarco sait encore qu’il doit travailler, notamment au niveau de son rythme de course qu’il trouve préoccupant. “J’ai la vitesse, donc c’est bon pour la confiance. Cela confirme la confiance sur l’avant que j’avais retrouvée en Malaisie. Je peux attaquer, mais il me manque un peu de rythme, et c’est toujours le cas aujourd’hui.”
“Je suis content de pouvoir vraiment forcer et pousser pour faire un tour rapide, mais le rythme m’inquiète encore un peu car je ne peux pas me détendre sur la moto comme je le voudrais et maintenir le rythme, donc je vais trouver une solution. Mais cet après-midi, nous avons eu une bonne séance, et avec le pneu medium, c’était vraiment bien mieux que ce matin, donc c’était positif. Pour l’objectif d’avoir un peu plus de rythme, je pense que je vais dans cette direction.”

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Avant le début du Grand Prix, Johann Zarco avait déclaré avoir deux motos légèrement différentes ce week-end. Toutefois, le français n’a pu tester l’une des deux en proie à un problème électronique qu’il l’a fait s’éteindre deux fois, une fois avant même qu’il n’ait terminé son premier tour. 
“Je n’ai pas pu faire beaucoup de tours cet après-midi car nous avons eu un problème technique ce matin et cet après-midi sur la même moto”, a-t-il expliqué. “J’ai donc dû réduire mes tours car le plan que nous avions, de passer d’une moto à l’autre, n’a pas pu être réalisé.”
Dans tous les cas, Zarco ne manque pas d’ambition pour ce week-end : “Je suis content d’être en Q2. Demain, il ne devrait pas pleuvoir, mais le vent va bouger, et nous nous adapterons à cela. Si je peux être en première ligne, alors j’essaierai de viser un podium, parce que si on pilote bien la moto et qu’on la sent, je pense que nous avons un bon potentiel.”
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Moto GP

Quartararo perdu après un vendredi difficile : “C’est mauvais signe”

12e des Essais Libres 1 puis 13e de la séance de l’après-midi au GP du Portugal, Fabio Quartararo a connu des vendredis bien plus positifs. En dehors du top 10, le Français devra passer par la Q1 samedi pour espérer décrocher une place en Q2 et viser les avant-postes sur la grille du Grand Prix du Portugal.
Incrédule face à une Yamaha glissante et en manque de performance, à mille lieues de ses attentes, Quartararo reconnaît qu’il lui sera difficile de redresser la barre. Le Français espère néanmoins trouver des solutions, même s’il nourrit peu d’espoirs pour la suite du week-end. D’ordinaire capable de sortir un tour magique en qualifications, le Niçois semble cette fois à court de miracles.
Où est-ce que ça ne va pas, quel est le principal problème ?
C’est surtout au freinage. Au freinage, à l’entrée et à la sortie des virages, on souffre beaucoup, surtout sur la stabilité et le grip. C’est un circuit où l’adhérence est essentielle, et dans beaucoup de virages, le choc au passage de rapport sur notre moto est très brutal. La stabilité n’est pas le vrai problème : si tu perds 5 ou 6 km/h à la sortie parce que tu accélères trop lentement, la stabilité ne sert à rien, même avec des bosses. Le vrai souci, c’est quand tu ouvres les gaz et que la moto patine tout de suite, ou qu’au freinage elle se soulève et part de travers. Ce sont nos principales difficultés.
Aujourd’hui, c’était difficile, car on n’a pas vraiment trouvé de point positif. Même en time attack, on n’a pas réussi à faire un vrai tour rapide. Les sensations étaient compliquées, donc on va devoir analyser et voir ce qui se passe.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En plus, Portimão est un circuit très technique.
Oui, c’est un circuit où, quand la moto fonctionne, c’est comme des montagnes russes, tu t’amuses vraiment. Mais quand tu n’as pas les sensations, c’est comme faire des montagnes russes… à l’envers. Tu ne t’amuses pas du tout. Et malheureusement, c’est un circuit que j’aime beaucoup, mais aujourd’hui, je n’ai pas pu en profiter. 
Et les conditions météo changeantes compliquent beaucoup les choses ?
Oui, c’est compliqué, parce que quand il commence à pleuvoir un peu, tu ne sais jamais à quel point c’est mouillé. Quand il pleut franchement, tu sais qu’il faut les pneus pluie. Mais en Moto2, on a vu que tout le monde attaquait, et dès que tu touches un peu le vibreur, tu tombes. Ce sont les conditions les plus piégeuses, donc forcément, c’est compliqué.

Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé.

Est-ce que tu t’attendais à ces difficultés ?
Non, clairement pas. Je ne m’y attendais pas du tout, parce qu’au final Miguel [Oliveira] a déjà gagné ici, moi aussi. J’espérais un meilleur vendredi. On sait que les courses sont une autre histoire, mais je pensais vraiment faire un meilleur week-end, meilleur même qu’en Malaisie. Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Entre ton rythme de course et ton rythme sur un tour lancé, est ce qu’il y en a un où tu es plus à l’aise ?
Ah non, non, là c’est… En général, quand on n’a pas le rythme, on arrive toujours à le faire, ce tour qualifs. Mais là, on n’a pas de rythme, et pas de tour qualifs, et ça, c’est mauvais signe. Ensuite, on voit que j’avais Acosta devant moi dans le deuxième run, il me mettait six, sept dixièmes, parfois dix. Il va falloir trouver des solutions.  L’avantage, c’est que si vous trouvez quelque chose, ça peut servir pour les deux, le rythme de course et le rythme sur un tour lancé ?
Oui, je pense et j’espère. Parce que, normalement, sur un tour, on arrive toujours à trouver quelque chose. Mais là, sincèrement, je bougeais dans tous les sens, je n’arrivais pas vraiment à faire ce que je voulais. Ce n’est pas du tout mon style de pilotage. J’ai essayé de faire de mon mieux, mais on n’a pas réussi.
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Moto GP

EL1 – Álex Márquez entame le week-end portugais en tête

Le MotoGP entame la dernière ligne droite de sa saison avec l’avant-dernière manche de 2025 : le Grand Prix du Portugal. Les pilotes ont retrouvé le circuit de Portimão plus d’un an et demi après la dernière édition en 2024, puisqu’il s’agissait de la deuxième épreuve du calendrier à l’époque.
On note les absences – habituelles désormais – de plusieurs concurrents : Marc Márquez, que l’on ne reverra pas cette saison, est remplacé par le vice-champion du WorldSBK Nicolò Bulega qui fait ses débuts en MotoGP. Jorge Martín, remplacé par Lorenzo Savadori, et Maverick Viñales, remplacé par Pol Espargaró, sont eux aussi toujours convalescents.
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La séance a débuté sous un ciel couvert, avec des températures atteignant 20°C dans l’air et 25°C sur la piste. Après les premières tentatives, Álex Márquez s’est installé en tête de la feuille des temps en 1’40″138, devant Pedro Acosta et Johann Zarco. Le Français, qui a avoué avancer un peu à l’aveugle ce week-end, espère néanmoins pouvoir accrocher le top 5. Pol Espargaró a quant à lui chuté dès le virage 3, sans gravité.
Pecco Bagnaia pointait seulement 13e après dix minutes de roulage. Le pilote Ducati a néanmoins retrouvé de l’espoir après le Grand Prix de Malaisie, où il avait pu expérimenter quelques solutions pour retrouver de bonnes sensations. Zarco a confirmé sa bonne forme en s’emparant du meilleur temps en 1’39″394, avant qu’Álex Márquez ne reprenne la première place, améliorant de plus de deux dixièmes. 
Fabio Quartararo oscillait en fin de top 10 depuis le début de la séance. De son côté, Pecco Bagnaia restait bloqué à la 16e position. Il semblerait que la pièce soit retombée du mauvais côté pour l’Italien ce week-end. Nicolò Bulega se situait juste derrière son coéquipier, à moins de quatre dixièmes. Rappelons que le rookie découvrait complètement le MotoGP ce week-end, n’ayant effectué qu’un seul test et seulement une trentaine de tours sur la Ducati avant ce vendredi.
À la mi-séance, Álex Márquez conservait la tête du classement, toujours devant un Johann Zarco performant et Fermín Aldeguer. Les trois pilotes se tenaient en cinq dixièmes. Quartararo était neuvième, à quasi une seconde du pilote Gresini. Bagnaia et Bulega ont rétrogradé aux 18e et 19e rangs. Raúl Fernández a provoqué un drapeau jaune après être parti à la faute au virage 1. Le pilote a lourdement chuté et semblait assez sonné en se relevant. Il a été emmené au centre médical.
 
C’est à 10 minutes de la fin de séance que des gouttes de pluie ont décidé de faire leur apparition. Somkiat Chantra a un peu trop cabré sa Honda et a manqué de se retourner de peu. Luca Marini, puis Franco Morbidelli se sont succédés à la troisième position, sans accrocher Zarco. C’est finalement Jack Miller, équipé d’un pneu neuf, qui est venu chiper la deuxième place au Français. Marco Bezzecchi, alors sur un pneu vieux de 20 tours, s’est hissé à la deuxième place dans les dernières secondes des essais.
 
Au terme de ces EL1, c’est donc Álex Márquez qui s’est démarqué, terminant en tête devant Jack Miller et Marco Bezzecchi. Johann Zarco a récupéré la quatrième place. Pecco Bagnaia a fini 17e, à plus d’une seconde du meilleur temps, et surtout, derrière son coéquipier rookie Nicolò Bulega. Fabio Quartararo n’a pu accrocher le top 10, avec une 11e position. 
GP du Portugal MotoGP – Essais Libres 1

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Moto GP

Bagnaia implore plus de “précautions” après l’incident en Moto3 à Sepang

À l’occasion du Grand Prix du Portugal, plusieurs pilotes sont revenus sur la gestion du violent accident entre Noah Dettwiler et José Antonio Rueda lors du tour de formation de la course principale de Moto3, à Sepang.
À la suite du Grand Prix de Malaisie, plusieurs pilotes ont dénoncé le maintien de la course Moto3 malgré la gravité de l’accident, ainsi que le silence entourant l’état de Dettwiler et de Rueda avant le départ du MotoGP, une situation qui a profondément troublé le paddock.
Francesco Bagnaia a été l’un des plus virulents sur le sujet. Ce jeudi à Portimão, l’Italien a de nouveau fait entendre sa voix, appelant les commissaires de course à davantage écouter les pilotes avant de prendre des décisions d’une telle importance.
“Je ne sais pas ce qu’il faut changer, mais je demande simplement aux commissaires, à ceux qui doivent prendre les décisions, de le faire avec plus de précautions et de calme”, a déclaré Bagnaia. “Parce que parfois, annoncer aux pilotes qu’ils peuvent repartir trois ou quatre minutes après un incident, c’est quelque chose que je ne comprends pas.”

Pedro Acosta, Red Bull KTM Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Surtout quand on apprend ensuite que l’un des deux pilotes a fait un arrêt cardiaque… Je pense que ça fait perdre de la crédibilité, et ce n’est pas ce dont on a besoin. Donc parfois, il faut juste prendre les choses avec plus de soin, écouter les pilotes, qui sont ceux qui doivent rouler, c’est mieux. Et pas seulement pour le MotoGP, mais aussi pour le Moto2 et le Moto3. C’est difficile de prendre des décisions dans ces moments-là. Heureusement, ce n’est pas moi qui dois le faire, mais parfois, comme je l’ai dit, écouter les autres peut aider.”

Ces gars sont des gamins. Il n’est pas nécessaire de faire courir des gamins.

Pedro Acosta a également tiré la sonnette d’alarme. L’Espagnol ne comprend pas non plus pourquoi la course a été maintenue, expliquant notamment que, bien que le Moto3 soit une discipline à part entière, elle abrite surtout beaucoup de très jeunes pilotes qui doivent être protégés au maximum et non forcés à courir simplement pour “assurer le show”.
“Je pense que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu”, a lancé Acosta, ce jeudi. “D’abord, pour le dire clairement, ‘the show must go on’, mais le MotoGP est le vrai show. C’est la catégorie principale que tout le monde attend. Je pense qu’on est suffisamment âgés [nous pilotes de MotoGP] pour, d’une façon ou d’une autre, mettre l’aspect personnel de côté et faire la course puis y songer ensuite. Ces gars sont des gamins. Il n’est pas nécessaire de faire courir des gamins.”
“Je sais que pour les équipes, c’est difficile financièrement, ce n’est pas facile de faire un déplacement outre-mer et de ne pas courir, mais ce n’est pas nécessaire. Si quelqu’un doit prendre la responsabilité du spectacle, c’est la catégorie MotoGP. Peut-être le Moto2, je le mettrais à part, mais le MotoGP et le Moto3, ce ne sont pas les mêmes personnes, ce n’est pas le même championnat et ce n’est pas le même show.” 

Luca Marini, Honda HRC
Photo de: Qian Jun / MB Media via Getty Images

Juste après l’accident, la direction avait annoncé que José Antonio Rueda et Noah Dettwiler étaient conscients. Toutefois, ce matin, l’équipe de Rueda a annoncé que son pilote se trouvait en réalité en arrêt cardiaque après le choc. Cela a soulevé la question de savoir si ce genre d’informations devait directement être publié ou non, interrogé sur la question, Acosta n’a préféré pas donner de réponse. 
“C’est dur de dire quelque chose, sincèrement”, a confié le pilote KTM. “C’est facile à dire quand on ne connaît pas les gens. Mais quand on connaît tous ces gamins… Je connais Rueda depuis son arrivée dans le championnat parce qu’on a été coéquipiers, et j’ai roulé avec Noah en Rookies Cup. On ne sait jamais s’il vaut mieux savoir, ne pas savoir, le rendre public ou pas. C’est pour ça que je préfère ne pas vraiment en parler.”  Questionné également sur le sujet, Luca Marini a déclaré : “Je ne sais pas. L’essentiel est que l’intervention auprès des deux pilotes se fasse de manière optimale. L’information vient après, c’est secondaire. Pour moi, le plus important est d’aider les pilotes ou toute autre personne du paddock immédiatement, pour sauver des vies.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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