Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Pendant que la France continue d’empiler les radars comme des champignons après la pluie, le Canada, lui, ose. L’Ontario vient d’annoncer la suppression pure et simple de tous ses radars fixes. Oui, tous. Et sans trembler.
Doug Ford, Premier ministre de l’Ontario, a allumé la mèche. « Les radars ne réduisent pas la vitesse. Ce sont des méthodes dépassées pour percevoir des recettes », a-t-il déclaré, le ton sec, le regard droit.
D’ici quelques semaines, toutes les cabines automatiques seront débranchées. Plus d’amendes automatiques. Plus de flashs à 51 km/h. L’Ontario tourne la page, pendant que la France continue d’écrire la même depuis vingt ans.
Là-bas, on parle de responsabilité. Ici, on parle de rentabilité. Ford veut responsabiliser les conducteurs. Pas les infantiliser. L’idée ? Remplacer la sanction automatique par des solutions “plus humaines” : ronds-points, feux clignotants, aménagements urbains.
Pendant ce temps, en France, le radar est devenu un symbole d’État providence sous stéroïdes : une machine à cash, déguisée en ange gardien.
Des dizaines de millions d’euros de recettes, chaque année, pour des radars “préventifs” qui finissent souvent par punir les distraits plutôt que les dangereux.
Le Canada éteint, la France encaisse
En Ontario, on assume le
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

