Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Quatrième sur la grille et sixième sous le drapeau à damier, à 8″4 du vainqueur, Fabio Quartararo n’a pas de regrets après sa prestation dans la course sprint de Sepang. Le Français a tenu le rang que lui permettait d’afficher sa Yamaha, sachant qu’il a dès le départ été doublé par un Pedro Acosta ayant bondi de son emplacement sur la grille, puis été pris dans une grosse bagarre avec Franco Morbidelli, Joan Mir et Fermín Aldeguer.
Ce dernier a montré sa capacité à s’extraire de ce groupe, pour finalement s’en détacher et aller chercher une très belle troisième position, tandis que Mir a quitté la partie en chutant à mi-course. Quartararo a quant à lui pris quelques dixièmes de retard sur Morbidelli au fil des tours, ce dont il estime ne pas avoir à rougir. Encore une fois, il a largement dominé ses coéquipiers, la Yamaha suivante se trouvant huit rangs et neuf secondes plus loin au classement de cette courte épreuve.
“J’ai fait de mon mieux”, commente Fabio Quartararo, qui pointait en début de week-end un manque de rythme notable alors qu’il était capable de performer dans le time attack. Aujourd’hui, la situation a semblé meilleure, mais avec tout de même des limitations évidentes face à une Ducati.
“Je pense que notre rythme était bon, mais insuffisant. Au final, Fermín avait un très bon rythme, Joan aussi, et j’ai perdu beaucoup de temps avec Frankie. Mais ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir dans une bagarre. Je crois que mon rythme n’était pas si mauvais étant donné comment c’était hier”, se félicite donc le pilote Yamaha.
Fabio Quartararo a réussi son départ depuis la deuxième ligne.
Photo de: Lillian Suwanrumpha / AFP via Getty Images
Le Français, qui avait fait le choix largement majoritaire de deux pneus tendres, n’a pas eu le sentiment de souffrir particulièrement dans la seconde partie de la course. “Mon rythme était évidemment beaucoup plus lent qu’au début. Je m’attendais à être un peu plus rapide, surtout avec un peu moins de dégradation, mais d’une manière générale j’ai eu le sentiment d’être assez similaire aux gars qui étaient devant, à savoir Acosta et Morbidelli. Sur dix tours, on n’économise pas vraiment les pneus.”
Sur un tour non plus, Quartararo ne s’économise pas, et il l’a encore prouvé ce matin par sa performance dans l’exercice du time attack. Sixième des EL2 en début de journée, il a décroché le quatrième temps en qualifications, et a même donné le sentiment de pouvoir faire mieux : dans son meilleur tour, il a en effet signé les meilleurs partiels des trois premiers secteurs. C’est le quatrième qui a fini par lui coûter une possible pole position, sans qu’il s’en étonne.
“Je me suis donné à 100%”, assure-t-il. “On sait que c’est un secteur dans lequel la vitesse est super importante. J’ai fait de mon mieux pour faire le meilleur chrono possible, c’est juste que dans le dernier secteur, ici, on a du mal.”
Demain, le champion du monde 2021 reprendra cet emplacement sur la grille, avec cette fois 20 tours à boucler et sans doute une obligation de gestion pneumatique qui changera quelque peu l’approche à avoir.
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa |
