Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
La purge est totale. KTM, symbole du génie mécanique autrichien, vient de changer de peau – et de patron. Après avoir flirté avec la faillite, la marque orange est désormais contrôlée à 75 % par le géant indien Bajaj, et son PDG Gottfried Neumeister a posé les cartes sur la table : “Si je trouve une pièce moins chère en Chine, je l’achèterai là-bas.” Voilà. Le ton est donné.
Il y a un an, KTM respirait par un tuyau d’oxygène financier. 1,8 milliard d’euros de dettes, des stocks monstrueux, et une direction trop occupée à collectionner les logos : MV Agusta, CFMoto, Husqvarna, GasGas, X-Bow… une galaxie ingérable. Résultat : plus de stratégie, plus de cash, plus de cap.
Bajaj est arrivé comme un chirurgien dans un bloc d’urgence : 800 millions d’euros injectés, 600 pour éponger les dettes, 200 pour rallumer les machines. En échange ? Le contrôle total. Stefan Pierer, l’homme qui avait fait de KTM un empire, cède tout. Fin de l’ère autrichienne pure. Place au pragmatisme indien.
Fini dès lors les jouets de luxe et les délires marketing. Le X-Bow ? Poubelle. MV Agusta ? Dehors. CFMoto ? On garde l’usine, pas la vitrine. Neumeister ne
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

